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L'antre des Fées
10 juin 2019

Un: je passe, deux: je reste...

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Bonjour, 

Je ne sais pas chez vous mais ici, il pleut, il tonne depuis presque 48h et cela ne donne vraiment pas envie de sortir. Donc j'en profite pour lire, coudre... ou autres petites choses que vous verrez très prochainement.

Alors pourquoi ce titre? 

Parce que le premier livre dont je vais vous parler, je l'ai passé, zappé comme on dit.

Irlande, 1845. Par un froid matin d'octobre, alors que la Grande Famine ravage le pays, la jeune Grace est envoyée sur les routes par sa mère pour tenter de trouver du travail et survivre. En quittant son village de Blackmountain camouflée dans des vêtements d'homme, et accompagnée de son petit frère qui la rejoint en secret, l'adolescente entreprend un véritable périple, du Donegal à Limerick, au coeur d'un paysage apocalyptique. Celui d'une terre où chaque être humain est prêt à tuer pour une miette de pain.

Je pensais vite me prendre à cette lecture mais rien du tout... Au bout de 100 pages, le style d'écriture m'a perturbé et j'ai arrêté ma lecture. Pas que l'histoire en elle-même ne soit pas inintéressante mais ce n'est pas un style qui me plait, trop de détails ou pas assez...trop de flou.. Bref, on passe à autre chose quoi qu'en certains points les deux histoires puissent se ressembler: un chemin un peu initiatique mais à 2 âges totalement différents.

Dans sa ferme du fin fond du Saskatchewan, Etta, quatre-vingt-trois ans, n'a jamais vu l'océan. Un matin, elle enfile ses bottes, emporte un fusil et du chocolat, et entame les trois mille deux cent trente-deux kilomètres qui la séparent de la mer.
" J'essaierai de ne pas oublier de renter. " C'est le mot qu'elle laisse à Otto, son mari. Lui a déjà vu l'océan, il l'a même traversé des années plus tôt, pour prendre part à une guerre lointaine. Il comprend la décision de sa femme mais, maintenant qu'elle n'est plus là, il ne sait plus comment vivre.
Russell, l'ami d'enfance d'Otto, a passé sa vie à aimer Etta de loin. Il ne peut se résoudre à la laisser seule et part à sa suite. Et qui sait, peut-être pourra-t-il chasser le caribou en chemin.

Bercé par le rythme des vagues, Etta et Otto (et Russell et James) vogue du souvenir à l'oubli. Un roman lumineux sur la mémoire, l'amour et la poésie des mots.

Cette histoire est bizarre: des allers retours entre l'époque de la seconde guerre mondiale et aujourd'hui (enfin notre époque). Une femme qui se lance sur les routes malgré un début d'Altzheimer mais est-elle vraiment sur la route ou est-ce le fruit de son imagination? Un coyote qui l'accompagne ou encore une fois est-ce son cerveau qui l'invente ?Son mari qui l'attend ou pas, sachant qu'à un moment, les identités se mélangent. Bref, j'ai été un peu perturbé en lisant cette histoire mais d'un autre côté, j'avais envie de savoir la fin, envie de savoir si elle arriverait à la mer ou pas. On retrouve un peu d'autres histoires: Forrest Gump car la marche d'Etta est suivie par des millions de personnes à travers le pays, un peu du livre précédent où la jeune fille parle à son frère mort, bien qu'ici Etta parle à un coyote. Et puis la sombre histoire de la guerre en fil conducteur. 

Bref, un livre un peu "étrange" mais qui ne laisse pas indifférent. 

Et puis tout le long de l'histoire, je pensais à une chanson de Linda Lemay que j'aime beaucoup: tu t'appelles marguerite.

Si vous ne connaissez pas cette chanson, n'hésitez pas à cliquer sur le lien pour aller l'écouter! (je n'ai pas assez de débit ici pour insérer la vidéo)

Sur ce je vous quitte (mais pas trop longtemps promis), bonne fin de journée et à bientôt

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