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L'antre des Fées
26 mars 2023

2 à rajouter: l'homme sans argent et l'homme peuplé

Bonjour, 

Les livres que je lis actuellement sont tellement courts que je les lis trop vite.

Donc encore 2 livres à rajouter aujourd'hui.

Quand je pense qu'au départ ce blog était censé être un blog de loisirs créatifs, on en est loin à l'heure actuelle. D'un autre côté, il est très pratique quand même. Je m'explique: la semaine dernière, j'emprunte un livre à la médiathèque et je me dis "bizarre, ce livre me dit quelque chose". Rentrée chez moi, je vérifie sur le blog: bingo! Je l'avais déjà lu il y a plus de 5 ans. 

Alors même si je n'ai que peu de visites, que peu de commentaires, je me dis que noter quelque part ce que je lis me permet de m'en souvenir. Et puis lorsque par exemple une collègue me demande si je connais un bon livre à lire, je reprends la liste de mes livres lus et je peux lui en proposer plusieurs. 

1er livre du jour: 

l'homme sans argent

"Vivre sans argent cela vaut la peine. J'y ai trouvé plus de bonheurs que d'inconvénients. La libération intérieure et la reconnexion avec la nature n'ont pas de prix." Mark Boyle
Pendant des millénaires, l'humanité a vécu sans argent. Aujourd'hui, rien ne semble possible sans une carte bancaire et des billets de banque. " Et si je passais une année entière sans argent ? " Ce pari un peu fou va bouleverser la vie de Mark Boyle, cet ex-entrepreneur diplômé en économie. Dans L'Homme sans argent, il nous raconte son aventure. Que manger ? Où
vivre ? Comment se laver ? Comment avoir une vie amoureuse, des amis, garder contact avec sa famille ? Mark Boyle a appris tout cela à la dure. Son livre nous fait réfléchir à la fois sur la place de l'argent dans notre vie et sur les mille manières de s'en passer.
Mark Boyle nous parle d'échanges de savoirs, de frugalité joyeuse, nous raconte comment passer un Noël sans rien dépenser et glaner sa nourriture. En suivant les règles strictes qu'il a lui-même mises en place, il revient à l'essentiel et trouve des moyens ingénieux pour se débarrasser de ses factures et s'épanouir dans la gratuité.
Avec humilité, sagesse et un grand sens de l'humour, Mark Boyle a écrit le livre culte de la décroissance.

Dans cette famille, nous avons des règles de vie: nous évitons de gaspiller de la nourriture et pour cela nous mangeons souvent plusieurs jours d'affilée la même chose. Cela ne nous gêne pas mais ce n'est apparemment pas le cas de tout le monde: ma fille me le disait encore il y a peu, elle a "choquée" des camarades de classe en leur disant comment nous mangions. Dans certaines familles, on fait un plat le dimanche: s'il en reste, on jette et on refait autre chose pour le lundi. Moi aussi, cela me choque beaucoup. 

Nous faisons notre potager. Alors oui, je sais, nous avons aussi la chance d'avoir un grand jardin mais nous allons aussi au marché chez un producteur local et je peux vous dire que son kg de pommes n'est pas plus cher qu'en grande surface.

Nous essayons au maximum d'éviter la surconsommation frénétique. D'ailleurs passer une journée à faire du shopping, je n'aime pas. 

Mais ne plus dépenser du tout, cela me paraissait un peu impensable. 

J'ai donc lu ce livre mais il y a quelque chose qui m'a gêné dans la façon de vivre de cet homme. Il vit sans argent certes, mais il peut se le permettre aussi parce que d'autres vivent avec. Par exemple, il fait les poubelles pour trouver des invendus. Si la majorité des gens n'allaient pas dans les supermarchés, il n'y aurait pas d'invendus non plus. En clair, il y a, dans ce livre, de bonnes idées mais je pense sincérement qu'aujourd'hui, il est quasi mission impossible de vivre, pas sans, mais en dehors de l'argent. Ne serait-ce que pour payer les études des enfants!! 

2eme livre

l'homme peuplé

Harry, romancier à la recherche d'un nouveau souffle, achète sur un coup de tête une ferme a l'écart d'un village perdu. C'est l'hiver. La neige et le silence recouvrent tout. Les conditions semblent idéales pour se remettre au travail. Mais Harry se sent vite épié, en proie à un malaise grandissant devant les événements étranges qui se produisent.Serait-ce lie a son énigmatique voisin, Caleb, guérisseur et sourcier ? Quel secret cachent les habitants du village ? Quelle blessure porte la discrète Sofia qui tient l'épicerie ? Quel terrible poids fait peser la mère de Caleb sur son fils ? Entre sourcier et sorcier, il n'y a qu'une infime différence. Au fil d'un récit ou se mêlent passé et présent, réalité apparente et paysages intérieurs, Franck Bouysse trame une stupéfiante histoire des fantômes qui nourrissent l'écriture et la création.

Ce livre est une belle découverte même si, au moment, où je l'ai fermé et où j'ai voulu le racconter à zom, je me suis dit que c'était vraiment très dur à faire. 

Il est découpé en 2 histoires qui se superposent: celle de Harry et celle de Caleb.

Harry est un écrivain, il a écrit un magnifique ouvrage qui a fait sa renommée mais depuis, plus rien, il n'arrive plus à jeter ses idées sur le papier ou alors ce qu'il écrit ne lui plait pas. Il part donc au fin fond de la compagne pour essayer de se retrouver.

Caleb, lui, vit dans la ferme la plus proche mais on ne sait pas s'il a vécu avant ou en même temps qu'Harry. Sa mère est morte en lui léguant son don de guérisseur. 

Harry commence à entendre des bruits autour de chez lui, des objets semblent être déplacés, retrouvés. Un chien bizarre (tout à fait comme celui de Caleb) vient roder chez lui, s'installe...

Harry rencontre Sofia qui tient l'épicerie et le maire du village mais quand il les interroge, ils se ferment comme des huitres et dévient la conversation. 

Si vous connaissez le film "Les autres", ce roman m'y a un peu fait penser (vous trouverez la bande annonce ici). Et il faut attendre les 20 dernières pages pour comprendre vraiment cette histoire. En tout cas, il m'a tenu en haleine de bout en bout.

Voilà ce sera tout pour aujourd'hui, passez un bon dimanche et à bientôt.

 

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19 mars 2023

je ne m'attendais pas à cela

Bonjour, 

Quand je vous disais que j'allais revenir très vite. Il faut dire que le nouveau livre entamé hier soir ne faisait que 250 pages. Autant vous dire qu'il a été avalé entre hier soir et ce matin (surtout que j'attends avec impatience le changement d'heure car depuis plusieurs semaines, mon horloge interne me réveille à 5h du matin!).

Ce qui m'avait attiré en 1er dans ce livre, c'était sa couverture. Je suis sûre que si vous êtes comme moi, adeptes des rayons librairie, vous n'avez pas manqué de la remarquer, elle brille de mille feux. Et je m'étais dit qu'il fallait que je l'ai entre les mains.

la crue

Ensuite j'ai lu le 4ème de couverture: 

Pâques 1919, alors que les flots menaçant Perdido submergent cette petite ville du nord de l'Alabama, un clan de riches propriétaires terriens, les Caskey, doivent faire face aux avaries de leurs scieries, à la perte de leur bois et aux incalculables dégâts provoqués par l'implacable crue de la rivière Blackwater.

Menés par Mary-Love, la puissante matriarche aux mille tours, et par Oscar, son fils dévoué, les Caskey s'apprêtent à se relever… mais c'est sans compter l'arrivée, aussi soudaine que mystérieuse, d'une séduisante étrangère, Elinor Dammert, jeune femme au passé trouble, dont le seul dessein semble être de vouloir conquérir sa place parmi les Caskey.

En lisant ces quelques lignes, je m'attendais à une saga familiale classique avec ses amours, ses trahisons, ses naissances, ses mariages. Du "Dallas" revisité en quelque sorte. 

Et bien.... pas du tout. Enfin si un peu mais pas trop quand même. Je ne veux pas trop vous en dévoiler pour ne pas spoiler ceux qui liront cette série. Tout ce que je peux vous révéler c'est ce que j'ai appris sur l'auteur. 

Vous me direz, j'aurais été sur le site A...zon, j'aurais vite compris que je ne devais pas m'attendre à autre chose qu'à ce que j'y ai trouvé car voilà ce qui est dit sur ce livre: 

Au-delà des manipulations et des rebondissements, de l'amour et de la haine, Michael McDowell (1950-1999), ¬co-créateur des mythiques Beetlejuice et L'Étrange Noël de Monsieur Jack, et auteur d'une trentaine de livres, réussit avec Blackwater à bâtir une saga en six romans aussi ¬addictive qu'une série Netflix, baignée d'une atmosphère unique et fascinante digne de Stephen King.

Découvrez le premier épisode de Blackwater, une saga matriarcale avec une touche de surnaturel et un soupçon d'horreur.

Pour la petite info supplémentaire, cette série a été écrite dans les années 80 mais la nouvelle couverture l'a fait redécouvrir du grand public. Et son auteur qui est décédé depuis a été celui qui a inspiré S. King pour "La ligne verte". 

Autant vous dire que certains passages sont un peu, beaucoup fantastiques, voir un peu horreur (on a quand même une tête arrachée par un tronc d'arbres, des bijoux qui tombent sans raison d'un plafond, des portes qui se ferment toutes seules...). A la 150ème page, je me croyais dans l'histoire du Père Tire bras (pour ceux qui ne connaissent pas, c'est un petit roman pour enfants. Et vous pouvez trouver le tapuscrit complet sur internet).

A la fin je suis un peu dubitative. Je sais que cette série plait beaucoup mais pour ma part je n'arrive pas à la situer: saga? livre fantastique? pour adultes? pour ados (car je la trouve très simple à certains moments).

Son auteur disait qu'il était un auteur commercial. Je crois qu'il avait un peu raison. Je vais tout de même tenter de lire la suite, de toute façon, je ne suis pas à une soirée de lecture près. 

Bonne journée et à bientôt

 

18 mars 2023

2 livres bien différents

Bonsoir, 

Ce soir, ce sont 2 livres dont je viens vous parler: 2 livres bien différents mais qui font tous deux partie d'une série.

Voici le 1er: 

soleil sombrePoursuivant sa traversée de l'histoire humaine, Noam s'éveille d'un long sommeil sur les rives du Nil, en 1650 av. J.-C. et se lance à la découverte de Memphis, capitale des deux royaumes d'Égypte. Les temps ont bien changé. Des maisons de plaisir à la Maison des morts, des quartiers hébreux au palais de Pharaon se dévoile à lui une civilisation inouïe qui se transmet sur des rouleaux de papyrus, qui vénère le Nil, fleuve nourricier, momifie les morts, invente l'au-delà, érige des temples et des pyramides pour accéder à l'éternité. Mais Noam, le coeur plein de rage, a une unique idée en tête : en découdre avec son ennemi pour connaître enfin l'immortalité heureuse auprès de Noura, son aimée.

Avec le troisième tome du cycle de La Traversée des Temps, Éric-Emmanuel Schmitt nous embarque en Égypte ancienne, une civilisation qui prospéra pendant plus de trois mille ans. Fertile en surprises, Soleil sombre restitue ce monde en pleine effervescence dont notre modernité a conservé des traces, mais qui reste dans l'Histoire des hommes une parenthèse aussi sublime qu'énigmatique.

Dans Paradis Perdu, Schmitt nous racontait le déluge à travers les yeux de Noam. Dans La porte du Ciel, nous assistions à la création de la Tour de Babel. Cette fois-ci, pour continuer notre frise chronologique, nous nous retrouvons en Egypte au temps des pharaons.

La 1ère partie du livre, jusqu'à la page 150 environ, m'a un peu laissé de marbre, on pourrait même dire momifiée puisque cette partie s'attache surtout à nous raconter les différentes étapes de la momification, ce qui se passait dans les temples égyptiens et l'histoire d'Isis et d'Osiris (où bien sûr Noam et Nourah jouent un grand rôle). 

J'ai nettement préféré les deux derniers tiers du roman puisqu'ils sont bien plus romancés et l'histoire prend le pas sur les détails. De plus, un personnage important va intervenir: Moïse (même si dans ce livre, il ne porte pas ce nom, ni Ramsès d'ailleurs). 

Par contre où s'arrête la fiction, où s'arrête le réel dans cette histoire, difficile à dire.

Je savais déjà pour l'avoir lu chez d'autres historiens que Moïse n'avait pas ouvert la mer à proprement parlé. J'avais vu, lors d'un reportage TV, que les 10 plaies d'Egypte pouvaient être dues à une éruption volcanique. J'avais appris également que Moïse bégayait et que c'est Aaron qui parlait le plus souvent pour lui. Mais qu'à cela ne tienne, l'histoire est suffisamment bien construite pour, même en connaissant la plupart des anecdotes, trouver encore du plaisir à la lire. Et puis dans ce livre, Schmitt s'attache aussi beaucoup à décrire l'amour de l'autre: l'amour dans ce qu'il a de plus beau et pas uniquement physique mais également spirituel. Il y a donc de très beaux passages. 

Schmitt devrait, par contre, arrêter de palabrer sur la période actuelle. Les passages qui font intervenir Greta Thunberg sont un peu trop invraisemblables. (où alors on nous a caché beaucoup de choses...) 

J'attends donc maintenant le tome 4 avec impatience (tome qui devrait nous emmener en Grèce Antique).

Le 2ème roman que j'ai lu est bien moins historique: 

la soeur de l'ombre (t3)

À la mort de leur père, énigmatique milliardaire qui les a ramenées des quatre coins du monde et adoptées lorsqu’elles étaient bébés, Star d’Aplièse et ses sœurs se retrouvent dans la maison de leur enfance, Atlantis, un magnifique château sur les bords du lac de Genève. Pour héritage, elles reçoivent chacune un indice qui leur permettra peut-être de percer le mystère de leurs origines.

Mais Star, la plus énigmatique, hésite à sortir du cocon qu’elle s’est créé avec sa sœur CeCe. Désespérée, elle décide pourtant de suivre le premier indice, qui l’entraîne dans une librairie de livres anciens à Londres et sur la piste d’une certaine Flora MacNichol, une femme indépendante et entêtée qui a connu Beatrix Potter.

Dans le 1er roman de la série, nous étions à Rio de Janeiro (avec la découverte de l'historique du Christ Redempteur). Dans le second volet, nous étions en Norvège avec Peer Gynt. Dans ce volet, je pensais apprendre énormément sur Béatrix Potter. Mais j'avoue que même s'il a été lu rapidement, ce livre m'a un peu laissé sur ma faim. En effet, je n'ai pas appris grand chose à part que le roi Edouard VII avait une maitresse qui s'appelait Keppel. 

J'ai plutôt eu l'impression de lire un tome des Chroniques de Bridgerton en très édulcoré. J'ai quand même réservé le tome 4 à la médiathèque, j'espère qu'il sera un peu moins eau-de-rose.

Après, je l'avoue, n'ayant pas grand chose à me mettre sous la dent ou plutôt sous les yeux, je prends les livres les plus lus en ce moment. Je suis le mouvement! 

Voilà ce sera tout pour aujourd'hui, passez une belle soirée et comme ce soir, je vais commencer un nouveau livre, je vous dis à bientôt pour le débriefing.

12 mars 2023

Dans 9 mois ce sera Noël

Bonjour, 

Non, non, vous ne rêvez pas, le titre parle bien de Noël!

Il faut dire que durant les dernières vacances de Noël j'avais terminé une broderie de circonstance mais elle n'avait pas encore été finitionnée.

Les personnes qui travaillent dans l'enseignement savent que l'enseigne A...tio est un lieu de perdition. La dernière fois que j'y suis allée, j'ai trouvé un petit plateau qui m'a tapé dans l'oeil.

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Et là, devant ce plateau, une idée a germé. J'ai donc tendu ma toile sur un fond un peu épais.

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Et je l'ai insérée dans le plateau.

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Le gros avantage de cette façon de faire c'est que si je place le plateau en verticale, je peux rajouter des petites touches.

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Si vous vous rappelez bien, ces petites bricoles en fimo ont été réalisées par Lilofé Junior. Mais pour le moment je ne veux rien coller, j'attendrai Noël et l'ouverture de tous les cartons pour finaliser le tout.

Pour info, la broderie est une broderie de chez Jardin Privé: Noël chez les gnomes, la toile vient de chez Anis et bergamote. J'ai beaucoup aimé broder cette grille car les petits dessins individuels permettaient d'avancer rapidement.

Ce sera tout pour aujourd'hui, passez une belle fin de journée et à bientôt.

5 mars 2023

des auteures feel good qui sortent de leur zone de confort....

 Bonjour, 

Comment allez-vous en ce 1er dimanche de mars? 

Aujourd'hui, pour changer (lol), un peu de lecture. 

J'ai attaqué ce livre il y a 15 jours le vendredi soir et le dimanche matin il était fini. Que je vous raconte...

Voici déjà la couverture et le 4eme de couverture.

désenchantées

La disparition de Sarah Leroy, quinze ans, a bouleversé la petite bourgade de Bouville-sur-Mer et ému la France entière. Dans chaque foyer, chaque bistrot, on élaborait des hypothèses, mais ce qui est vraiment arrivé, personne ne l’a jamais su. Vingt ans plus tard, Fanny revient sur les lieux de ce drame qui a marqué sa jeunesse. Et c’est tout un passé qui resurgit... Car l’histoire de Sarah Leroy, c’est aussi un peu la sienne, et celle d’une bande de filles. Une histoire qui a l’odeur des premières cigarettes et du chlore de la piscine municipale, des serments d’amitié et, surtout, des plus lourds secrets.

Avec finesse et un vrai sens du suspense, Marie Vareille met à nu les rouages de l’amitié féminine dans un roman d’apprentissage captivant et rempli d’émotion.

 

 

Quand j'ai pris ce livre, je n'ai pas fait attention à l'auteur alors que j'avais déjà lu un roman de Marie Vareille. C'est elle, en effet, qui a écrit "La vie rêvée des chaussettes orphelines". (l'image vient du net, il n'y avait pas le bandeau jaune lorsque je l'ai emprunté à la médiathèque)

Ce roman se lit à la manière d'un polar même si je pense qu'on ne peut pas trop le classer dans cette catégorie, il y a trop d'humanité dedans. Mais ce n'est pas un roman feel good non plus. Je pense qu'il est inclassable.

Les chapitres sont une succession de retour dans le passé et le présent et l'on suit l'histoire de Sarah Leroy qui a disparu il y a 20 ans de cela. Une partie des chapitres est l'histoire de Sarah racontée par une tierce personne dont on ne saura le nom qu'à la fin du livre.

Les autres chapitres, qui se passent dans le temps présent, sont l'histoire des différents protagonistes; 

- Fanny la soeur d'Angélique qui était la meilleure amie de Sarah avant de devenir, semble-t-il son pire cauchemar

 - Lilou, la belle fille de Fanny avec qui elle ne s'entend pas, 

 - Angélique qui semble savoir beaucoup de choses que le lecteur ignore, 

 - Morgane et Jasmine du club des désenchantées (oui, oui, il y a bien un rapport avec Mylène Farmer)...

Tout ce petit monde cache un bien grand secret mais chacun croit en avoir un bout qui n'est pas forcément celui que l'on croit. Bref arrivée à la moitié, je n'ai pas pu m'arrêter, je voulais savoir ce qui était arrivé à Sarah. 

Un livre donc à lire même si certains passages sont un peu plus difficiles que ce que j'avais pu trouver dans l'autre roman de Marie Vareille.

Le deuxième roman, comme le premier a été lu très rapidement.

la doublure

Passion, faux-semblants, emprise... Qui manipule qui ?

Une jeune femme fragile en quête d'un nouveau départ.
Un couple magnétique et fascinant prêt à lui ouvrir les portes de son monde doré.

Un trio pris au piège d'un jeu cruel et d'une dépendance fatale.

Dans ce roman sombre et envoûtant, Mélissa da Costa explore, à travers l'histoire d'une passion toxique,  la face obscure de l'âme humaine et les méandres du désir.

Melissa Da Costa, je connais, on est normalement dans le feel good et le sentimentalisme à plein nez. Et bien justement pas celui-ci.

Ici tout se joue dans le monde du luxe, du sexe, de la drogue, des clubs échangistes et on est bien loin de "tout le bleu du ciel". J'avoue que ce côté un peu sombre, en ce moment, j'aurais préféré éviter. Mais par contre, je ne pensais pas l'auteure capable d'écrire ce genre de livre.

Je ne sais pas où elle a été trouvé ces références aux drogues et plus spécifiquement ce qu'elle appelle "la descente" (le retour dans la vie réelle après consommation). Pour ma part, n'ayant jamais pratiqué, je ne sais pas si cela est véridique mais à l'écriture, on en a vraiment l'impression. A-elle vécu ce genre de situation, je m'interroge? 

En tout cas, si vous aimez les romans noirs, vous pouvez vous y attaquer.

En plus vous pourrez découvrir, dans ce roman, tout un pan de l'histoire de l'art et plus précisement le romantisme noir. Je vous mets quelques tableaux cités par l'auteure ci-dessous, vous verrez qu'effectivement on ne tourne pas dans le sentimentalisme mais plutôt dans le morbide.

Voilà ce sera tout pour aujourd'hui, passez une belle fin de journée et à bientôt.

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