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L'antre des Fées
26 avril 2024

Je suis Vosgienne!

Bonjour, 

Pourquoi ce titre? Parce que lorsqu'on est vosgien ou vosgienne, il n'est pas rare qu'on nous parle des bonbons "la Vosgienne".  (Pour la petite info, je suis bien vosgienne d'origine, mais je n'y habite plus depuis mes 18 ans).

Et les bonbons la Vosgienne, ils ont le goût du sapin (et non je ne ferai pas de jeu de mots en disant que cela sent le sapin, cela serait de mauvais goût.😉.)

Alors comme je suis toujours à la recherche de recettes un peu spéciales, j'ai voulu tenter cette année la gelée aux bourgeons de sapin.

Tout d'abord, plusieurs choses à savoir:

  - tous les sapins sont comestibles à part l'if qui est très toxique et le mélèze qu'il vaut mieux éviter. (et apparemment le sapin revient en force actuellement dans les cuisines des grands chefs)

 - il est totalement interdit de ramasser des pousses de sapin dans la nature sans autorisation. Donc si vous souhaiter tester cette recette, il faudra, soit avoir un sapin chez vous, soit comme nous, avoir de gentils voisins qui en ont).

J'ai donc été ramasser avec zom de jolies pousses de sapin bien vertes: 

Je les ai mis dans un faitout (je ne voulais pas les mettre dans la bassine à confiture car je devais laisser infuser toute la nuit et l'eau s'évapore plus vite dans ce contenant) avec de l'eau. 

Pour les quantités: compter 1.5l pour 500 pousses.

J'ai fait bouillir le tout pendant 10 min. A la fin, les pousses avaient bien changé de couleur.

Puis j'ai laissé infuser toute une nuit 

J'ai ensuite passé le tout au tamis pour ne garder que l'eau infusée.

Le liquide était vraiment très amer, j'ai donc rajouté, je l'avoue, pas mal de sucre (environ 800 g par litre récupéré).

Et j'ai remis sur le feu.

Malheureusement, je ne sais ce qui s'est passé, la gelée n'a pas prise malgré l'ajout de Vitpris... 

J'ai donc récupéré une sorte de sirop un peu épais mais qui se mange, ne vous inquiétez pas. C'est bon, sucré, avec une petite amertume sur la fin qui rappelle le sapin.

Dans tous les cas, comme m'a dit zom, sur les tartines du petit déjeuner, cela se mange bien, mais il faut le mettre direct sur la mie et pas sur du beurre pour que ça ne coule pas partout. 🤣 (au pire, de vous à moi, cela se mange aussi très bien à la cuillère mais il ne faut pas trop en abuser vu le taux de sucre)

Avec 500 pousses, vous obtenez entre 4 et 6 pots. 

Je retenterai sûrement l'an prochain avec une autre sorte de pectine.

Voilà, ce sera tout pour aujourd'hui. N'oubliez pas que dans les articles cuisine, vous retrouverez aussi, pour utiliser ce que la nature nous donne gratuitement, la gelée de pissenlit, de sureau ou d'orties pour ceux qui ne connaissaient pas encore le blog quand elles ont été notées.

Passez une bonne fin de journée et à bientôt 

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24 avril 2024

Un nouveau patchwork (2)

Bonjour, 

Souvenez-vous, il y a peu, je vous parlais de mon nouveau patchwork. 

La dernière fois, je vous avais montré ceci:

Depuis, j'ai rajouté une bordure unie puis différents carrés se sont rajoutés (dans 5 couleurs différentes):

Tous ces carrés ont été faits en 4 exemplaires pour former une nouvelle bordure en partant du centre.

Je vous montre déjà l'arrière (que je trouve assez sympa aussi...)

Et enfin le devant: 

Il y a déjà 95h de travail sur ce patch. Et le côté fait déjà 1m40. 

Il reste encore beaucoup de travail. Mais le rendu est là et c'est le principal.

Pour rappel, les tissus (de la collection Lynette Anderson) viennent de chez Anis et Bergamote.

Voilà, ce sera tout pour aujourd'hui. Passez une belle fin de journée et à bientôt.

22 avril 2024

Vu qu'il fait un peu froid dehors

Bonjour, 

Au vu du temps en ce moment, très changeant, certains ont la chance d'avoir du soleil, d'autres de la pluie, d'autres encore du vent, voir de la neige.

Dans tous les cas, il fait un peu froid sur la globalité de la France (d'ailleurs ici, zom a du gratter le pare brise ce matin pour pouvoir partir au travail).

Cela incite à rester au chaud pour lire par exemple. Pour ma part, j'avoue, en journée, je fais plutôt des travaux d'aiguilles et je garde la lecture pour le soir (quand on voit ce qui passe à la TV, il vaut mieux se confiner dans un bon livre que de regarder n'importe quoi et puis cela fait davantage fonctionner neurone et imagination).

Voici donc encore une bonne tranche de lecture à vous mettre sous la dent.

Pour ceux qui n'aiment pas les romans, biographies ou autres, passez votre chemin, en attendant un autre post.

pour les autres, bonne découverte et à bientôt!

Angleterre, 1835. Lorsque Eliza Acton reçoit la commande par son éditeur d'un livre de cuisine au lieu de la poésie qu'elle affectionne, elle refuse. Jusqu'à ce que son père en faillite soit contraint de fuir le pays. En tant que femme, Eliza a peu d'options. Elle commence à collectionner des recettes et à apprendre à cuisiner. À sa grande surprise, elle se découvre un talent – et une passion – pour les arts culinaires.
Pour l'aider, elle engage Ann Kirby, dix-sept ans, fille démunie d'un père blessé par la guerre et d'une mère qui perd son emprise sur la réalité. Sous la tutelle d'Eliza, Ann apprend la poésie, la cuisine et l'amour, tout en perçant un mystère dans le passé de sa maîtresse. À travers l'art de la cuisine, Eliza et Ann développent une amitié inhabituelle et réinventent les livres de cuisine.
Basé sur l'histoire vraie de la première auteure de cuisine moderne, Miss Eliza est un roman envoûtant sur l'amitié féminine, la lutte pour l'indépendance des femmes, la maternité, la volonté de réussir pour une femme et, bien sûr, la passion de la cuisine et les prémices d'une cuisine saine.

Quelque fois on cherche à tout prix des livres qui sortent de l’ordinaire mais on oublie parfois que certaines vies, qui peuvent justement paraitre ordinaires, ne le sont plus en fonction de l’époque ou de qui les a vécues.
Ce livre pourra donc paraitre fade à certains mais pour ma part, je ne me suis pas ennuyée une seconde à découvrir cette histoire, vraie de surcroit (même si, apparemment, n’ayant pas assez de récit au sujet d’Eliza Acton, l’auteure a pu prendre quelques libertés).
Et puis, cela m’a permis de me rendre compte que la cuisine anglaise n’avait pas à rougir devant la française mais que très tôt, à l’instar de la nouvelle génération, les femmes anglaises avaient arrêté de vouloir faire des plats compliqués, n’ayant pas de vraies recettes à se mettre sous la main. Le livre d’Eliza Acton a donc été le 1er à révolutionner cette pratique puisque qu’enfin elle a écrit des recettes avec les quantités et les temps de cuisson (choses qui n’étaient quasiment jamais notée auparavant).
Ce livre permet également de comprendre le rôle des femmes (et notamment les femmes qui faisaient le choix de rester seule) à cette époque. Pouvait-on être réellement femme sans mari et sans enfants et comment survivre sans l’argent de son mari ? 
Au final, une belle découverte que ce roman. 

 


Tags, dégradation de matériel, paris illégaux, vol de voiture… Pour Gaspard, 16 ans, l’heure des comptes a sonné car son âge ne le protège plus face à la justice. Plutôt que de passer par la case « prison pour mineurs », il entre au Bureau des Affaires non résolues, un programme de réinsertion innovant. Durant trois mois, lui et le capitaine de police Ruben Arcega tentent de résoudre un cold case de leur choix. Rebelles, tous deux s’affranchissent vite des règles. Fils de vétérinaire, Gaspard s’intéresse à 128 faits divers anciens, 128 mutilations de chevaux dans la région… tandis que dans Toulouse, trois jeunes femmes sont agressées. Toutes ces affaires seraient-elles liées ? Mais par quoi ?

 

 

 

 


Tout d’abord, il va vraiment falloir que je fasse bien plus attention en sélectionnant mes livres dans ma médiathèque. Ce livre était noté policier adulte mais il est plutôt orienté grands adolescents et cela s’est très vite ressenti dans le récit. 
Celui-ci est fluide mais on voit bien que l’auteur ne s’adresse pas à des adultes ayant l’habitude de lire des polars ou thrillers mais vraiment à des adolescents. D’ailleurs l’histoire de Gaspard en filigrane peut largement faire écho à des sentiments que ressentent certains jeunes.
Pour ma part, je me suis un peu, je ne dirais pas ennuyée, parce que l’histoire était sympathique tout de même mais forcément quand on lit du Thilliez ou du Minier, ici, on est bien un cran en-dessous. Mais je dirais que, mis entre les mains du bon public, il peut permettre à des jeunes de découvrir un bon policier car le suspens est là et les rebondissements aussi et de commencer à apprécier ce style.
 

Les faits évoqués dans le rapport de la police locale semblent anodins : peu après l’aube, deux promeneurs découvrent une voiture abandonnée dans les bois en Toscane, le pneu arrière crevé et les portières ouvertes. Mais un détail interpelle les forces de l’ordre : elles remarquent les traces d’une tentative de fuite et les effets personnels d’une mère et de son fils, disparus depuis des mois.

Lorsque l’adolescent réapparaît seul dans la vallée de l’Enfer, il se déclare l’auteur d’un crime effroyable.Et pourtant, l’hypnotiseur florentin Pietro Gerber, appelé à l’aide sur cette enquête, soupçonne que quelque chose d’autre, plus sinistre encore, est à l’origine du mal.
Dès lors, les événements macabres se multiplient et Gerber se retrouve piégé dans une énigme meurtrière où sa vie et celle du garçon seront gravement menacées.
Dans ce thriller psychologique d’une originalité ensorcelante, Donato Carrisi plonge le lecteur dans les abîmes de la conscience humaine.

 Tout ce qui touche à l’ésotérique ou aux sciences un peu parallèles m’interpelle, alors vous pensez bien que lorsque j’ai vu le mot « hypnotiseur », j’ai tout de suite mis ce livre sur ma pile.
Le livre avait très bien commencé, cette histoire d’enfant qui disparaissait, réapparaissait et restait ensuite muet sauf à certains moments et face à des stimuli bien particuliers étaient vraiment prenante.
De plus, à chaque page que je tournais, je me posais 1 000 questions et notamment ce qui était vrai et ce qui ne l’était pas : qui était l’hypnotiseur, qui était hypnotisé, cette histoire était-elle réelle ou l’auteur jouait-il avec nos nerfs ? Les chapitres courts, la lecture fluide permettaient d’avancer rapidement. 
Et puis je suis arrivée à la fin et là je me suis dit que ce n’était pas possible, que je n’avais rien compris à ce livre, et que de fin, justement, il n’y en avait pas. 
Je suis revenue en arrière, j’ai tenté de tourner et retourner tout cela dans ma tête mais rien ne venait. J’avais fait des suppositions mais je me demandais pourquoi l’auteur ne nous avait pas donné la réponse. 
Alors, comme je déteste ne pas comprendre quelque chose et qu’internet et mon ami, j’ai tenté de trouver des aides pour comprendre cette fin. Quelle ne fut pas ma stupéfaction de lire que ce livre était en fait la suite d’un autre livre « la maison sans voix » et que l’auteur avait écrit un 3ème tome sur Pietro Gerber. 
Par contre, à la lecture du résumé éditeur, je n’ai pas l’impression que « la maison aux lumières » m’éclaire beaucoup sur la fin de celui-ci. 
Au final, bien déçue alors que j’étais restée scotchée au livre jusqu’au dénouement. 
 

Summer ira peut-être en enfer mais elle ira avec Charlie...
Las Vegas, 1952 : Elvis, Marilyn, l'Amérique en pleine guerre froide. Summer et son mari vivent dans le désert du Nevada une base militaire chargée d'étudier la bombe atomique. A chaque lancer, ils sont aux premières loges et il n’y a que Summer pour ne pas savourer le spectacle. En bonne épouse, elle joue le jeu et organise des apéritifs atomiques. Sa docilité volera en éclat avec l’arrivée d’une autre bombe sur la base, Charlie. Elle est tout ce que Summer n’est pas : forte, indépendante et sensuelle... Tandis que les hommes s’extasient sur le miracle de la science et la puissance de l'Amérique, Summer et Charlie décident de prendre en main leur destin.
Zoe Brisby signe un roman intense et palpitant sur deux femmes qui font un choix de vie : celui d’être libres.

 

 

 


De Zoé Brisby, j’avais lu récemment « Plus on est de fous… » et j’avais bien aimé cette histoire totalement déjantée.
J’ai donc tenté cet autre livre de l’auteure. 
Les points positifs : j’ai apprécié d’en apprendre davantage sur cette époque américaine et cette base militaire où on regardait de plus ou moins près (un peu trop je pense), et avec beaucoup d’enthousiasme, les essais de bombes nucléaires avec comme seule protection une paire de lunettes de soleil.
Cette histoire est bien sûre marquée par l’histoire des 2 femmes, Summer et Charlie.
-    La première : la plus prude, puritaine, aux petits soins pour son mari, mais qui rêve peut-être de plus…
-    La seconde : la plus dévergondée aux yeux des commères du coin, la plus forte apparemment, mais qui cache un lourd secret.
Tellement différentes, elles vont pourtant se retrouver mêlées dans cette histoire pour se soutenir l’une l’autre et la plus forte, au final, ne sera peut-être pas celle que l’on croit.  (par contre, je ne peux pas trop en dire pour ne pas spoiler l’histoire). 
Les points négatifs : encore une fois, n’est pas coutume, par les temps qui courent, on se retrouve avec une histoire d’homosexualité. Etait-elle obligatoire ici ? je me pose la question.
Et qui plus est, j’ai trouvé la fin un peu rapide et un peu abrupte : qu’imaginer pour la suite ?? (l’auteure aurait-elle voulu au départ faire un second opus de cette histoire ?)
Conclusion : pour ma part, un livre qui se lit bien et vite, une belle histoire de combats de femmes mais dont je ne garderai pas un souvenir intemporel. 
 

En avril 1944, à 19 ans Ginette Kolinka est déportée au camp d'extermination Auschwitz II-Birkenau.  Elle n'en parle pas durant 50 ans, avant d'accepter d'être filmée pour la "Shoah Foundation", que Steven Spielberg vient de créer. À la grande surprise de la septuagénaire, les souvenirs enfouis rejaillissent. Elle se lance à corps perdu dans le témoignage. En octobre 2020, à 95 ans, elle permet à Victor Matet et Jean-David Morvan de l'accompagner lors d'un de ses voyages de groupe en Pologne, à l'issue duquel elle décide de ne plus jamais revenir. Dans cet album bouleversant mis en images avec pudeur et puissance par Efa, Cesc et Roger, elle fait le point entre son premier et son dernier passage dans " le plus grand cimetière du monde " avec ce mélange unique de force, d'humour et d'espoir qui la caractérise.

 


Birkenau est un mot qui résonne pour beaucoup, et quelque soit leurs origines ou leurs croyances, c’est un synonyme de mort horrible.
Mais ici le sujet est traité par Ginette Kolinka, qui je ne le savais pas, est la mère d’un des membres du groupe Téléphone. Et cette personne, que j’ai pu voir dans les médias, a le don de rendre les choses les plus abominables, humaines voir joviales (je ne dirais pas drôles, ce serait faire offense à tous ceux qui ont péri dans ce camp).
La BD passe des souvenirs de Ginette dans le camp à son retour lors de son voyage avec des jeunes. Elle va raconter ce dont elle se souvient bien (et taira ce dont elle ne se souvient pas, ne voulant utiliser les souvenirs des autres comme les siens) mais toujours avec le bon mot, la bonne tonalité.
Un livre à faire lire, même aux plus jeunes, pour rappeler ce que l’homme peut faire d’horrible sur terre (et par les temps qui courent, on se dit que certains n’en ont pas retenu grand-chose !) 
 

En 2002, Régis Belleville accomplit, en 49 jours, la plus longue méharée en totale autonomie dans l'histoire du Sahara, sans aucun point d'eau. Cette méharée de 1 131 kilomètres mène Régis Belleville et son ami mauritanien, Taha Ould Bouessif, de Chinguetti à Tombouctou, au centre d'une zone hyperaride de 500000 km², dans la Majâbat al-Koubrâ, "l'étendue de la grande solitude". La traversée se fait dans des conditions très difficiles - les réserves d'eau sont limitées et, rapidement, les deux hommes vont souffrir de déshydratation... Au coeur de cette zone où personne jamais ne se rend, de la survie des dromadaires dépend celle des hommes, les esprits malins du désert - les djinns-, rôdent et le mental doit rester l'allié qui les repoussent. Cette expédition a permis à Régis Belleville de valider ce qui était, jusque-là, de l'ordre de l'hypothèse scientifique : quelles variétés de plantes croissent dans cette région, et quand disparaît toute trace de végétation ? Quelles sont les limites de la présence de la faune ? Comment dater la présence de l'homme préhistorique ? Objets du néolithique, peintures rupestres, paléosols... s'offrent à ses yeux, comme autant de réponses émouvantes. Au-delà des sables est un parcours historique, scientifique, ethnologique mais aussi une aventure humaine exceptionnelle et une exploration qui fera date.

Tout le long de ce livre, je me suis demandé « pourquoi ? »
Oui pourquoi faire ainsi souffrir les corps et les animaux (qui les pauvres sont restés 49 jours sans boire et certains jours sans manger).
Je sais que la science et les découvertes nécessitent que des hommes courageux se lancent dans de tels périples mais était-il vraiment nécessaire d’en arriver là ? 
J’ai, par contre, appris beaucoup sur la faune et la flore du désert, sur ce qu’on pouvait encore y trouver (météorites, art rupestre et autres) et en cela j’ai apprécié ce récit. Avec un petit bémol : trop de termes techniques à certains moments ou de mots « savants ». N’étant pas paléontologue, historienne ou géographe, j’ai souvent eu du mal à me situer dans le temps et l’espace. (même si cela n’a pas empêché ma lecture du livre).
Cependant lorsque j’ai tourné la dernière page, je me suis interrogé sur le sens qu’avait mis l’auteur dans cette méharée : en effet, durant 49 jours, il ne va parler que de souffrance des corps, de difficultés. Sauf au dernier jour, à 6km de Tombouctou, où il regrette de quitter le désert.
J’aurais apprécié plus de notes personnelles et de retour sur soi pour nous faire apprécier avec lui ce dépaysement et ce besoin de pousser ses limites à l’extrême.  
Je tire tout de même mon chapeau à ces 2 hommes, car il ne faut pas oublier Taha sans qui, cette traversée n’aurait pas été, à mon sens, possible. 
 

Chez Funiculi Funicula, le café change le coeur des hommes. A Tokyo se trouve un petit établissement au sujet duquel circulent mille légendes. On raconte notamment qu'en y dégustant un délicieux café, on peut retourner dans le passé. Mais ce voyage comporte des règles : il ne changera pas le présent et dure tant que le café est encore chaud.
Quatre femmes vont vivre cette singulière expérience et comprendre que le présent importe davantage que le passé et ses regrets. Comme le café, il faut en savourer chaque gorgée.
Vendu à plus d'un million d'exemplaires au Japon, traduit dans plus de trente pays, le roman de Toshikazu Kawaguchi a touché les lecteurs du monde entier.

 

 

 

 


Je ne savais pas trop à quoi m’attendre en choisissant ce livre et finalement, j’ai passé un agréable moment à le lire. 
Quatre histoires vont se suivre dans ce roman, chacune pourrait presque se lire séparément malgré quelques petits indices dans chacune d’elle qu’on comprend dans l’histoire suivante.
Dans chaque « chapitre », une femme va vouloir voyager dans le temps. Mais ces voyages ont des règles : on ne peut pas se lever de la chaise choisie (et donc sortir du café), cela ne changera pas le présent, cela ne dure que le temps où le café reste chaud sinon on ne peut plus revenir, on ne peut faire le voyage qu’une seule fois et il faut attendre que la place soit libre.
Les protagonistes vont vouloir chacune voir ou revoir quelqu’un de cher, mais le présent n’étant pas changé, à quoi peuvent bien servir ces voyages temporels ?
A leur retour, c’est le regard de ces femmes sur le monde qui les entoure et sur leurs émotions qui vont changer irrémédiablement. Et c’est bien cela, je pense, la finalité de l’histoire, ne pas vouloir changer le monde mais changer NOTRE FACON de le voir et de le comprendre.
Tout cela retranscrit avec une belle émotion, un livre un peu hors du temps… 
 

Pendant les quatorze années de combat menées aux côtés de ma mère malade, j’ai souvent eu l’envie d’écrire un livre pour porter une voix, celle des aidants. J’aurais voulu hurler pour qu’elle soit entendue en dehors des murs de notre maison tant je me sentais seul, incompris et démuni face à une maman jeune qui petit à petit m’oubliait et emportait avec elle une partie de moi. Au final j’en ai été incapable car le fossé qui sépare le vouloir du pouvoir était trop grand. Je vivais au jour le jour tout en essayant d’éviter les projections dont je connaissais médicalement la fin. Ce sont des années pendant lesquelles mon père, mon frère et moi avons porté à bout de bras au sens propre comme au sens figuré ma mère, touchée par une maladie habituellement réservée aux plus anciens.
Être aidant est souvent épuisant et douloureux mais tant que l’on n’y est pas confronté, il est possible de l’imaginer mais pas de le comprendre. C’est un sujet qui touche et touchera de plus en plus de monde dans les années à venir que ce soit de manière ponctuelle, temporaire ou à temps plein. En 2030, un actif sur quatre sera aidant. Le vieillissement de la population et un système de santé qui s’effondre rendent de plus en plus difficile la prise en charge d’un proche malade dans de bonnes conditions notamment au domicile. Cette situation nous oblige à développer des compétences d’infirmier, d’auxiliaire de vie, d’assistance sociale, de médecin, d’ergothérapeute ou de kiné pour pallier le manque de professionnels, oubliant ainsi notre position de fils, de fille, d’époux ou encore d’ami. De nombreux aidants se sacrifient et s’institutionnalisent sous leur propre toit avec leur proche malade pour colmater cette défaillance, mais aujourd’hui qui aide les aidants ? » Vincent Valinducq, médecin bien connu du petit écran grâce à sa chronique santé dans Télématin, livre ici le récit de sa bataille pour accompagner sa mère atteinte d’un Alzheimer précoce. Ce faisant, il donne des conseils pratiques, psychologiques et même administratifs pour aider ceux qui consacrent une partie de leur vie à celle des autres.


Je ne sais pas s’il faut le vivre pour arriver à comprendre ce livre. Mais dans tous les cas, on côtoie tous des personnes qui aident un parent ou un conjoint. Que ce soit pour un temps court (sur une maladie x qui se soigne) ou sur un temps plus long, on sait que l’entourage est toujours aussi durement touché, voir plus, que le malade lui-même. 
On ne peut donc qu’être admiratif de ces personnes qui se « sacrifient » au nom de l’amour qu’elles portent à la personne aidée et touchée par leur histoire.
Ce livre devrait également être lu par des personnes qui ont un conjoint aidant. Souvent, lorsqu’on n’est pas directement relié, par le sang, à la personne que l’autre aide, on peut ne pas comprendre ce qu’il ou elle ressent. Ce livre l’explique assez bien.
Au final, une belle histoire de résilience. Et n’est-ce pas ça l’amour vrai : s’oublier pour aider celui ou celle qu’on aime ?

 

Jean a trente-six ans. Il fume trop, mâche des chewing-gums à la menthe et fait ses visites de médecin de famille à vélo. Il a supprimé son numéro de portable sur ses ordonnances. Son cabinet médical n'a plus de site Internet. Il a trop de patients : jusqu'au soir, ils débordent de la salle d'attente, dans le couloir, sur le patio.
Tous les jours, Jean entend des histoires. Parfois il les lit directement sur le corps des malades. Il lui arrive de se mettre en colère. Mais il ne pleure jamais. Ses larmes sont coincées dans sa gorge. Il ne sait plus comment pleurer depuis cette nuit où il lui a manqué six minutes.

 

 

 

Lorsque j’ai choisi ce livre, je n’avais pas le bandeau rouge sur la couverture. 
Je l’ai commencé et les premières anecdotes racontées m’ont bien fait sourire : ce médecin dans un quartier populaire qui trouve toujours le bon mot face à des patients un peu perdus et qui attendent surtout sourire et écoute.
Et puis la fin est devenue plus sombre, plus centrée sur Jean et là, je me suis demandé quel était le but final de l’histoire : parler de lui, de ses patients, de la difficulté des soignants à l’heure actuelle, du manque de moyens.
Au final, je suis sortie du roman un peu déconcertée, ne sachant comme le classer, ni comment le comprendre totalement. 
Je suis peut-être passée à côté qui sait ? 
En tout cas l’écriture étant fluide et le nombre de pages assez restreint, j’ai tout de même passé un agréable moment à le lire, même si je ne pense pas en garder un souvenir mémorable.
 

15 avril 2024

Le jour de la braderie, c'est moules-frites.

Bonjour, 

Certains le savent sûrement, Lilofé Junior fait ses études à Lille (loin, très loin de la maison, snifff sniff).

Mais il y a quelques temps, son frère devait aussi y aller pour un challenge inter IUT. Imaginez, il n'a même pas pu trouver, sur le week-end, un moment pour voir sa soeur alors qu'ils étaient dans la même ville. Enfin, cette histoire n'était pas le but de ce message.

Mais il fallait bien que je vous explique le pourquoi du comment.

Donc pour son challenge, avec son groupe, fiston devait réaliser une boite pour contenir les capteurs qu'ils avaient conçus.

Il devait l'agrémenter d'éléments qui représentaient Lille. Alors, il a demandé la scie à chantourner de son père et il réalisé des logos de l'IUT de Lille en bois (IUT qui les recevait cette année).

Cela n'était pas prévu que je l'aide, mais de mon côté, lorsque j'ai pensé Lille, j'ai pensé frites. 

Alors pendant que lui "s'amusait" avec la scie, j'ai pris mon crochet et j'ai réalisé ceci:

J'ai fait 18 mailles chainettes puis 4 rangs de mailles serrées. J'ai refermé le tout en insérant à l'intérieur un petit morceau de fil de fer pour pouvoir la tordre comme je le voulais. 

J'en ai fait 4 identiques et comme je les trouvais un peu grandes, je les ai repliées sur elles-mêmes et placées dans une sorte de barquette en papier.

Puis j'ai été montré ma création à fiston:

Je lui ai proposé de les ramener avec lui, à son école, juste pour les montrer à ses coéquipiers. 

Cela a dû leur plaire car ils l'ont collé sur le dessus de leur boite avec les logos réalisés et peints par fiston.

Pour ceux qui se poseraient la question, ils n'ont malheureusement pas gagné mais cela a été une belle expérience.

Voilà, ce sera tout pour aujourd'hui, passez une belle fin de journée et à bientôt.

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