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L'antre des Fées

26 avril 2024

Je suis Vosgienne!

Bonjour, 

Pourquoi ce titre? Parce que lorsqu'on est vosgien ou vosgienne, il n'est pas rare qu'on nous parle des bonbons "la Vosgienne".  (Pour la petite info, je suis bien vosgienne d'origine, mais je n'y habite plus depuis mes 18 ans).

Et les bonbons la Vosgienne, ils ont le goût du sapin (et non je ne ferai pas de jeu de mots en disant que cela sent le sapin, cela serait de mauvais goût.😉.)

Alors comme je suis toujours à la recherche de recettes un peu spéciales, j'ai voulu tenter cette année la gelée aux bourgeons de sapin.

Tout d'abord, plusieurs choses à savoir:

  - tous les sapins sont comestibles à part l'if qui est très toxique et le mélèze qu'il vaut mieux éviter. (et apparemment le sapin revient en force actuellement dans les cuisines des grands chefs)

 - il est totalement interdit de ramasser des pousses de sapin dans la nature sans autorisation. Donc si vous souhaiter tester cette recette, il faudra, soit avoir un sapin chez vous, soit comme nous, avoir de gentils voisins qui en ont).

J'ai donc été ramasser avec zom de jolies pousses de sapin bien vertes: 

Je les ai mis dans un faitout (je ne voulais pas les mettre dans la bassine à confiture car je devais laisser infuser toute la nuit et l'eau s'évapore plus vite dans ce contenant) avec de l'eau. 

Pour les quantités: compter 1.5l pour 500 pousses.

J'ai fait bouillir le tout pendant 10 min. A la fin, les pousses avaient bien changé de couleur.

Puis j'ai laissé infuser toute une nuit 

J'ai ensuite passé le tout au tamis pour ne garder que l'eau infusée.

Le liquide était vraiment très amer, j'ai donc rajouté, je l'avoue, pas mal de sucre (environ 800 g par litre récupéré).

Et j'ai remis sur le feu.

Malheureusement, je ne sais ce qui s'est passé, la gelée n'a pas prise malgré l'ajout de Vitpris... 

J'ai donc récupéré une sorte de sirop un peu épais mais qui se mange, ne vous inquiétez pas. C'est bon, sucré, avec une petite amertume sur la fin qui rappelle le sapin.

Dans tous les cas, comme m'a dit zom, sur les tartines du petit déjeuner, cela se mange bien, mais il faut le mettre direct sur la mie et pas sur du beurre pour que ça ne coule pas partout. 🤣 (au pire, de vous à moi, cela se mange aussi très bien à la cuillère mais il ne faut pas trop en abuser vu le taux de sucre)

Avec 500 pousses, vous obtenez entre 4 et 6 pots. 

Je retenterai sûrement l'an prochain avec une autre sorte de pectine.

Voilà, ce sera tout pour aujourd'hui. N'oubliez pas que dans les articles cuisine, vous retrouverez aussi, pour utiliser ce que la nature nous donne gratuitement, la gelée de pissenlit, de sureau ou d'orties pour ceux qui ne connaissaient pas encore le blog quand elles ont été notées.

Passez une bonne fin de journée et à bientôt 

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24 avril 2024

Un nouveau patchwork (2)

Bonjour, 

Souvenez-vous, il y a peu, je vous parlais de mon nouveau patchwork. 

La dernière fois, je vous avais montré ceci:

Depuis, j'ai rajouté une bordure unie puis différents carrés se sont rajoutés (dans 5 couleurs différentes):

Tous ces carrés ont été faits en 4 exemplaires pour former une nouvelle bordure en partant du centre.

Je vous montre déjà l'arrière (que je trouve assez sympa aussi...)

Et enfin le devant: 

Il y a déjà 95h de travail sur ce patch. Et le côté fait déjà 1m40. 

Il reste encore beaucoup de travail. Mais le rendu est là et c'est le principal.

Pour rappel, les tissus (de la collection Lynette Anderson) viennent de chez Anis et Bergamote.

Voilà, ce sera tout pour aujourd'hui. Passez une belle fin de journée et à bientôt.

22 avril 2024

Vu qu'il fait un peu froid dehors

Bonjour, 

Au vu du temps en ce moment, très changeant, certains ont la chance d'avoir du soleil, d'autres de la pluie, d'autres encore du vent, voir de la neige.

Dans tous les cas, il fait un peu froid sur la globalité de la France (d'ailleurs ici, zom a du gratter le pare brise ce matin pour pouvoir partir au travail).

Cela incite à rester au chaud pour lire par exemple. Pour ma part, j'avoue, en journée, je fais plutôt des travaux d'aiguilles et je garde la lecture pour le soir (quand on voit ce qui passe à la TV, il vaut mieux se confiner dans un bon livre que de regarder n'importe quoi et puis cela fait davantage fonctionner neurone et imagination).

Voici donc encore une bonne tranche de lecture à vous mettre sous la dent.

Pour ceux qui n'aiment pas les romans, biographies ou autres, passez votre chemin, en attendant un autre post.

pour les autres, bonne découverte et à bientôt!

Angleterre, 1835. Lorsque Eliza Acton reçoit la commande par son éditeur d'un livre de cuisine au lieu de la poésie qu'elle affectionne, elle refuse. Jusqu'à ce que son père en faillite soit contraint de fuir le pays. En tant que femme, Eliza a peu d'options. Elle commence à collectionner des recettes et à apprendre à cuisiner. À sa grande surprise, elle se découvre un talent – et une passion – pour les arts culinaires.
Pour l'aider, elle engage Ann Kirby, dix-sept ans, fille démunie d'un père blessé par la guerre et d'une mère qui perd son emprise sur la réalité. Sous la tutelle d'Eliza, Ann apprend la poésie, la cuisine et l'amour, tout en perçant un mystère dans le passé de sa maîtresse. À travers l'art de la cuisine, Eliza et Ann développent une amitié inhabituelle et réinventent les livres de cuisine.
Basé sur l'histoire vraie de la première auteure de cuisine moderne, Miss Eliza est un roman envoûtant sur l'amitié féminine, la lutte pour l'indépendance des femmes, la maternité, la volonté de réussir pour une femme et, bien sûr, la passion de la cuisine et les prémices d'une cuisine saine.

Quelque fois on cherche à tout prix des livres qui sortent de l’ordinaire mais on oublie parfois que certaines vies, qui peuvent justement paraitre ordinaires, ne le sont plus en fonction de l’époque ou de qui les a vécues.
Ce livre pourra donc paraitre fade à certains mais pour ma part, je ne me suis pas ennuyée une seconde à découvrir cette histoire, vraie de surcroit (même si, apparemment, n’ayant pas assez de récit au sujet d’Eliza Acton, l’auteure a pu prendre quelques libertés).
Et puis, cela m’a permis de me rendre compte que la cuisine anglaise n’avait pas à rougir devant la française mais que très tôt, à l’instar de la nouvelle génération, les femmes anglaises avaient arrêté de vouloir faire des plats compliqués, n’ayant pas de vraies recettes à se mettre sous la main. Le livre d’Eliza Acton a donc été le 1er à révolutionner cette pratique puisque qu’enfin elle a écrit des recettes avec les quantités et les temps de cuisson (choses qui n’étaient quasiment jamais notée auparavant).
Ce livre permet également de comprendre le rôle des femmes (et notamment les femmes qui faisaient le choix de rester seule) à cette époque. Pouvait-on être réellement femme sans mari et sans enfants et comment survivre sans l’argent de son mari ? 
Au final, une belle découverte que ce roman. 

 


Tags, dégradation de matériel, paris illégaux, vol de voiture… Pour Gaspard, 16 ans, l’heure des comptes a sonné car son âge ne le protège plus face à la justice. Plutôt que de passer par la case « prison pour mineurs », il entre au Bureau des Affaires non résolues, un programme de réinsertion innovant. Durant trois mois, lui et le capitaine de police Ruben Arcega tentent de résoudre un cold case de leur choix. Rebelles, tous deux s’affranchissent vite des règles. Fils de vétérinaire, Gaspard s’intéresse à 128 faits divers anciens, 128 mutilations de chevaux dans la région… tandis que dans Toulouse, trois jeunes femmes sont agressées. Toutes ces affaires seraient-elles liées ? Mais par quoi ?

 

 

 

 


Tout d’abord, il va vraiment falloir que je fasse bien plus attention en sélectionnant mes livres dans ma médiathèque. Ce livre était noté policier adulte mais il est plutôt orienté grands adolescents et cela s’est très vite ressenti dans le récit. 
Celui-ci est fluide mais on voit bien que l’auteur ne s’adresse pas à des adultes ayant l’habitude de lire des polars ou thrillers mais vraiment à des adolescents. D’ailleurs l’histoire de Gaspard en filigrane peut largement faire écho à des sentiments que ressentent certains jeunes.
Pour ma part, je me suis un peu, je ne dirais pas ennuyée, parce que l’histoire était sympathique tout de même mais forcément quand on lit du Thilliez ou du Minier, ici, on est bien un cran en-dessous. Mais je dirais que, mis entre les mains du bon public, il peut permettre à des jeunes de découvrir un bon policier car le suspens est là et les rebondissements aussi et de commencer à apprécier ce style.
 

Les faits évoqués dans le rapport de la police locale semblent anodins : peu après l’aube, deux promeneurs découvrent une voiture abandonnée dans les bois en Toscane, le pneu arrière crevé et les portières ouvertes. Mais un détail interpelle les forces de l’ordre : elles remarquent les traces d’une tentative de fuite et les effets personnels d’une mère et de son fils, disparus depuis des mois.

Lorsque l’adolescent réapparaît seul dans la vallée de l’Enfer, il se déclare l’auteur d’un crime effroyable.Et pourtant, l’hypnotiseur florentin Pietro Gerber, appelé à l’aide sur cette enquête, soupçonne que quelque chose d’autre, plus sinistre encore, est à l’origine du mal.
Dès lors, les événements macabres se multiplient et Gerber se retrouve piégé dans une énigme meurtrière où sa vie et celle du garçon seront gravement menacées.
Dans ce thriller psychologique d’une originalité ensorcelante, Donato Carrisi plonge le lecteur dans les abîmes de la conscience humaine.

 Tout ce qui touche à l’ésotérique ou aux sciences un peu parallèles m’interpelle, alors vous pensez bien que lorsque j’ai vu le mot « hypnotiseur », j’ai tout de suite mis ce livre sur ma pile.
Le livre avait très bien commencé, cette histoire d’enfant qui disparaissait, réapparaissait et restait ensuite muet sauf à certains moments et face à des stimuli bien particuliers étaient vraiment prenante.
De plus, à chaque page que je tournais, je me posais 1 000 questions et notamment ce qui était vrai et ce qui ne l’était pas : qui était l’hypnotiseur, qui était hypnotisé, cette histoire était-elle réelle ou l’auteur jouait-il avec nos nerfs ? Les chapitres courts, la lecture fluide permettaient d’avancer rapidement. 
Et puis je suis arrivée à la fin et là je me suis dit que ce n’était pas possible, que je n’avais rien compris à ce livre, et que de fin, justement, il n’y en avait pas. 
Je suis revenue en arrière, j’ai tenté de tourner et retourner tout cela dans ma tête mais rien ne venait. J’avais fait des suppositions mais je me demandais pourquoi l’auteur ne nous avait pas donné la réponse. 
Alors, comme je déteste ne pas comprendre quelque chose et qu’internet et mon ami, j’ai tenté de trouver des aides pour comprendre cette fin. Quelle ne fut pas ma stupéfaction de lire que ce livre était en fait la suite d’un autre livre « la maison sans voix » et que l’auteur avait écrit un 3ème tome sur Pietro Gerber. 
Par contre, à la lecture du résumé éditeur, je n’ai pas l’impression que « la maison aux lumières » m’éclaire beaucoup sur la fin de celui-ci. 
Au final, bien déçue alors que j’étais restée scotchée au livre jusqu’au dénouement. 
 

Summer ira peut-être en enfer mais elle ira avec Charlie...
Las Vegas, 1952 : Elvis, Marilyn, l'Amérique en pleine guerre froide. Summer et son mari vivent dans le désert du Nevada une base militaire chargée d'étudier la bombe atomique. A chaque lancer, ils sont aux premières loges et il n’y a que Summer pour ne pas savourer le spectacle. En bonne épouse, elle joue le jeu et organise des apéritifs atomiques. Sa docilité volera en éclat avec l’arrivée d’une autre bombe sur la base, Charlie. Elle est tout ce que Summer n’est pas : forte, indépendante et sensuelle... Tandis que les hommes s’extasient sur le miracle de la science et la puissance de l'Amérique, Summer et Charlie décident de prendre en main leur destin.
Zoe Brisby signe un roman intense et palpitant sur deux femmes qui font un choix de vie : celui d’être libres.

 

 

 


De Zoé Brisby, j’avais lu récemment « Plus on est de fous… » et j’avais bien aimé cette histoire totalement déjantée.
J’ai donc tenté cet autre livre de l’auteure. 
Les points positifs : j’ai apprécié d’en apprendre davantage sur cette époque américaine et cette base militaire où on regardait de plus ou moins près (un peu trop je pense), et avec beaucoup d’enthousiasme, les essais de bombes nucléaires avec comme seule protection une paire de lunettes de soleil.
Cette histoire est bien sûre marquée par l’histoire des 2 femmes, Summer et Charlie.
-    La première : la plus prude, puritaine, aux petits soins pour son mari, mais qui rêve peut-être de plus…
-    La seconde : la plus dévergondée aux yeux des commères du coin, la plus forte apparemment, mais qui cache un lourd secret.
Tellement différentes, elles vont pourtant se retrouver mêlées dans cette histoire pour se soutenir l’une l’autre et la plus forte, au final, ne sera peut-être pas celle que l’on croit.  (par contre, je ne peux pas trop en dire pour ne pas spoiler l’histoire). 
Les points négatifs : encore une fois, n’est pas coutume, par les temps qui courent, on se retrouve avec une histoire d’homosexualité. Etait-elle obligatoire ici ? je me pose la question.
Et qui plus est, j’ai trouvé la fin un peu rapide et un peu abrupte : qu’imaginer pour la suite ?? (l’auteure aurait-elle voulu au départ faire un second opus de cette histoire ?)
Conclusion : pour ma part, un livre qui se lit bien et vite, une belle histoire de combats de femmes mais dont je ne garderai pas un souvenir intemporel. 
 

En avril 1944, à 19 ans Ginette Kolinka est déportée au camp d'extermination Auschwitz II-Birkenau.  Elle n'en parle pas durant 50 ans, avant d'accepter d'être filmée pour la "Shoah Foundation", que Steven Spielberg vient de créer. À la grande surprise de la septuagénaire, les souvenirs enfouis rejaillissent. Elle se lance à corps perdu dans le témoignage. En octobre 2020, à 95 ans, elle permet à Victor Matet et Jean-David Morvan de l'accompagner lors d'un de ses voyages de groupe en Pologne, à l'issue duquel elle décide de ne plus jamais revenir. Dans cet album bouleversant mis en images avec pudeur et puissance par Efa, Cesc et Roger, elle fait le point entre son premier et son dernier passage dans " le plus grand cimetière du monde " avec ce mélange unique de force, d'humour et d'espoir qui la caractérise.

 


Birkenau est un mot qui résonne pour beaucoup, et quelque soit leurs origines ou leurs croyances, c’est un synonyme de mort horrible.
Mais ici le sujet est traité par Ginette Kolinka, qui je ne le savais pas, est la mère d’un des membres du groupe Téléphone. Et cette personne, que j’ai pu voir dans les médias, a le don de rendre les choses les plus abominables, humaines voir joviales (je ne dirais pas drôles, ce serait faire offense à tous ceux qui ont péri dans ce camp).
La BD passe des souvenirs de Ginette dans le camp à son retour lors de son voyage avec des jeunes. Elle va raconter ce dont elle se souvient bien (et taira ce dont elle ne se souvient pas, ne voulant utiliser les souvenirs des autres comme les siens) mais toujours avec le bon mot, la bonne tonalité.
Un livre à faire lire, même aux plus jeunes, pour rappeler ce que l’homme peut faire d’horrible sur terre (et par les temps qui courent, on se dit que certains n’en ont pas retenu grand-chose !) 
 

En 2002, Régis Belleville accomplit, en 49 jours, la plus longue méharée en totale autonomie dans l'histoire du Sahara, sans aucun point d'eau. Cette méharée de 1 131 kilomètres mène Régis Belleville et son ami mauritanien, Taha Ould Bouessif, de Chinguetti à Tombouctou, au centre d'une zone hyperaride de 500000 km², dans la Majâbat al-Koubrâ, "l'étendue de la grande solitude". La traversée se fait dans des conditions très difficiles - les réserves d'eau sont limitées et, rapidement, les deux hommes vont souffrir de déshydratation... Au coeur de cette zone où personne jamais ne se rend, de la survie des dromadaires dépend celle des hommes, les esprits malins du désert - les djinns-, rôdent et le mental doit rester l'allié qui les repoussent. Cette expédition a permis à Régis Belleville de valider ce qui était, jusque-là, de l'ordre de l'hypothèse scientifique : quelles variétés de plantes croissent dans cette région, et quand disparaît toute trace de végétation ? Quelles sont les limites de la présence de la faune ? Comment dater la présence de l'homme préhistorique ? Objets du néolithique, peintures rupestres, paléosols... s'offrent à ses yeux, comme autant de réponses émouvantes. Au-delà des sables est un parcours historique, scientifique, ethnologique mais aussi une aventure humaine exceptionnelle et une exploration qui fera date.

Tout le long de ce livre, je me suis demandé « pourquoi ? »
Oui pourquoi faire ainsi souffrir les corps et les animaux (qui les pauvres sont restés 49 jours sans boire et certains jours sans manger).
Je sais que la science et les découvertes nécessitent que des hommes courageux se lancent dans de tels périples mais était-il vraiment nécessaire d’en arriver là ? 
J’ai, par contre, appris beaucoup sur la faune et la flore du désert, sur ce qu’on pouvait encore y trouver (météorites, art rupestre et autres) et en cela j’ai apprécié ce récit. Avec un petit bémol : trop de termes techniques à certains moments ou de mots « savants ». N’étant pas paléontologue, historienne ou géographe, j’ai souvent eu du mal à me situer dans le temps et l’espace. (même si cela n’a pas empêché ma lecture du livre).
Cependant lorsque j’ai tourné la dernière page, je me suis interrogé sur le sens qu’avait mis l’auteur dans cette méharée : en effet, durant 49 jours, il ne va parler que de souffrance des corps, de difficultés. Sauf au dernier jour, à 6km de Tombouctou, où il regrette de quitter le désert.
J’aurais apprécié plus de notes personnelles et de retour sur soi pour nous faire apprécier avec lui ce dépaysement et ce besoin de pousser ses limites à l’extrême.  
Je tire tout de même mon chapeau à ces 2 hommes, car il ne faut pas oublier Taha sans qui, cette traversée n’aurait pas été, à mon sens, possible. 
 

Chez Funiculi Funicula, le café change le coeur des hommes. A Tokyo se trouve un petit établissement au sujet duquel circulent mille légendes. On raconte notamment qu'en y dégustant un délicieux café, on peut retourner dans le passé. Mais ce voyage comporte des règles : il ne changera pas le présent et dure tant que le café est encore chaud.
Quatre femmes vont vivre cette singulière expérience et comprendre que le présent importe davantage que le passé et ses regrets. Comme le café, il faut en savourer chaque gorgée.
Vendu à plus d'un million d'exemplaires au Japon, traduit dans plus de trente pays, le roman de Toshikazu Kawaguchi a touché les lecteurs du monde entier.

 

 

 

 


Je ne savais pas trop à quoi m’attendre en choisissant ce livre et finalement, j’ai passé un agréable moment à le lire. 
Quatre histoires vont se suivre dans ce roman, chacune pourrait presque se lire séparément malgré quelques petits indices dans chacune d’elle qu’on comprend dans l’histoire suivante.
Dans chaque « chapitre », une femme va vouloir voyager dans le temps. Mais ces voyages ont des règles : on ne peut pas se lever de la chaise choisie (et donc sortir du café), cela ne changera pas le présent, cela ne dure que le temps où le café reste chaud sinon on ne peut plus revenir, on ne peut faire le voyage qu’une seule fois et il faut attendre que la place soit libre.
Les protagonistes vont vouloir chacune voir ou revoir quelqu’un de cher, mais le présent n’étant pas changé, à quoi peuvent bien servir ces voyages temporels ?
A leur retour, c’est le regard de ces femmes sur le monde qui les entoure et sur leurs émotions qui vont changer irrémédiablement. Et c’est bien cela, je pense, la finalité de l’histoire, ne pas vouloir changer le monde mais changer NOTRE FACON de le voir et de le comprendre.
Tout cela retranscrit avec une belle émotion, un livre un peu hors du temps… 
 

Pendant les quatorze années de combat menées aux côtés de ma mère malade, j’ai souvent eu l’envie d’écrire un livre pour porter une voix, celle des aidants. J’aurais voulu hurler pour qu’elle soit entendue en dehors des murs de notre maison tant je me sentais seul, incompris et démuni face à une maman jeune qui petit à petit m’oubliait et emportait avec elle une partie de moi. Au final j’en ai été incapable car le fossé qui sépare le vouloir du pouvoir était trop grand. Je vivais au jour le jour tout en essayant d’éviter les projections dont je connaissais médicalement la fin. Ce sont des années pendant lesquelles mon père, mon frère et moi avons porté à bout de bras au sens propre comme au sens figuré ma mère, touchée par une maladie habituellement réservée aux plus anciens.
Être aidant est souvent épuisant et douloureux mais tant que l’on n’y est pas confronté, il est possible de l’imaginer mais pas de le comprendre. C’est un sujet qui touche et touchera de plus en plus de monde dans les années à venir que ce soit de manière ponctuelle, temporaire ou à temps plein. En 2030, un actif sur quatre sera aidant. Le vieillissement de la population et un système de santé qui s’effondre rendent de plus en plus difficile la prise en charge d’un proche malade dans de bonnes conditions notamment au domicile. Cette situation nous oblige à développer des compétences d’infirmier, d’auxiliaire de vie, d’assistance sociale, de médecin, d’ergothérapeute ou de kiné pour pallier le manque de professionnels, oubliant ainsi notre position de fils, de fille, d’époux ou encore d’ami. De nombreux aidants se sacrifient et s’institutionnalisent sous leur propre toit avec leur proche malade pour colmater cette défaillance, mais aujourd’hui qui aide les aidants ? » Vincent Valinducq, médecin bien connu du petit écran grâce à sa chronique santé dans Télématin, livre ici le récit de sa bataille pour accompagner sa mère atteinte d’un Alzheimer précoce. Ce faisant, il donne des conseils pratiques, psychologiques et même administratifs pour aider ceux qui consacrent une partie de leur vie à celle des autres.


Je ne sais pas s’il faut le vivre pour arriver à comprendre ce livre. Mais dans tous les cas, on côtoie tous des personnes qui aident un parent ou un conjoint. Que ce soit pour un temps court (sur une maladie x qui se soigne) ou sur un temps plus long, on sait que l’entourage est toujours aussi durement touché, voir plus, que le malade lui-même. 
On ne peut donc qu’être admiratif de ces personnes qui se « sacrifient » au nom de l’amour qu’elles portent à la personne aidée et touchée par leur histoire.
Ce livre devrait également être lu par des personnes qui ont un conjoint aidant. Souvent, lorsqu’on n’est pas directement relié, par le sang, à la personne que l’autre aide, on peut ne pas comprendre ce qu’il ou elle ressent. Ce livre l’explique assez bien.
Au final, une belle histoire de résilience. Et n’est-ce pas ça l’amour vrai : s’oublier pour aider celui ou celle qu’on aime ?

 

Jean a trente-six ans. Il fume trop, mâche des chewing-gums à la menthe et fait ses visites de médecin de famille à vélo. Il a supprimé son numéro de portable sur ses ordonnances. Son cabinet médical n'a plus de site Internet. Il a trop de patients : jusqu'au soir, ils débordent de la salle d'attente, dans le couloir, sur le patio.
Tous les jours, Jean entend des histoires. Parfois il les lit directement sur le corps des malades. Il lui arrive de se mettre en colère. Mais il ne pleure jamais. Ses larmes sont coincées dans sa gorge. Il ne sait plus comment pleurer depuis cette nuit où il lui a manqué six minutes.

 

 

 

Lorsque j’ai choisi ce livre, je n’avais pas le bandeau rouge sur la couverture. 
Je l’ai commencé et les premières anecdotes racontées m’ont bien fait sourire : ce médecin dans un quartier populaire qui trouve toujours le bon mot face à des patients un peu perdus et qui attendent surtout sourire et écoute.
Et puis la fin est devenue plus sombre, plus centrée sur Jean et là, je me suis demandé quel était le but final de l’histoire : parler de lui, de ses patients, de la difficulté des soignants à l’heure actuelle, du manque de moyens.
Au final, je suis sortie du roman un peu déconcertée, ne sachant comme le classer, ni comment le comprendre totalement. 
Je suis peut-être passée à côté qui sait ? 
En tout cas l’écriture étant fluide et le nombre de pages assez restreint, j’ai tout de même passé un agréable moment à le lire, même si je ne pense pas en garder un souvenir mémorable.
 

15 avril 2024

Le jour de la braderie, c'est moules-frites.

Bonjour, 

Certains le savent sûrement, Lilofé Junior fait ses études à Lille (loin, très loin de la maison, snifff sniff).

Mais il y a quelques temps, son frère devait aussi y aller pour un challenge inter IUT. Imaginez, il n'a même pas pu trouver, sur le week-end, un moment pour voir sa soeur alors qu'ils étaient dans la même ville. Enfin, cette histoire n'était pas le but de ce message.

Mais il fallait bien que je vous explique le pourquoi du comment.

Donc pour son challenge, avec son groupe, fiston devait réaliser une boite pour contenir les capteurs qu'ils avaient conçus.

Il devait l'agrémenter d'éléments qui représentaient Lille. Alors, il a demandé la scie à chantourner de son père et il réalisé des logos de l'IUT de Lille en bois (IUT qui les recevait cette année).

Cela n'était pas prévu que je l'aide, mais de mon côté, lorsque j'ai pensé Lille, j'ai pensé frites. 

Alors pendant que lui "s'amusait" avec la scie, j'ai pris mon crochet et j'ai réalisé ceci:

J'ai fait 18 mailles chainettes puis 4 rangs de mailles serrées. J'ai refermé le tout en insérant à l'intérieur un petit morceau de fil de fer pour pouvoir la tordre comme je le voulais. 

J'en ai fait 4 identiques et comme je les trouvais un peu grandes, je les ai repliées sur elles-mêmes et placées dans une sorte de barquette en papier.

Puis j'ai été montré ma création à fiston:

Je lui ai proposé de les ramener avec lui, à son école, juste pour les montrer à ses coéquipiers. 

Cela a dû leur plaire car ils l'ont collé sur le dessus de leur boite avec les logos réalisés et peints par fiston.

Pour ceux qui se poseraient la question, ils n'ont malheureusement pas gagné mais cela a été une belle expérience.

Voilà, ce sera tout pour aujourd'hui, passez une belle fin de journée et à bientôt.

30 mars 2024

Vite, Pâques c'est demain.

Bonjour, 

Il y a peu, je vous ai montré ma poulette, envoyée à ma fille.

Mais elle n'est pas partie toute seule.

Comme j'ai commencé le crochet récemment, je voulais lui faire un petit truc crocheté et j'ai tenté de trouver des modèles faciles à suivre sur le site Hobbii

J'ai donc rajouté à ma poulette, pour qu'elle ne se sente pas trop seule pendant les cours et révisions de Lilofé Junior, un petit caneton.

J'ai commencé par sa tête et son corps:

Puis je lui rai rajouté un bec:

N'oublions pas que ma fille est en médecine donc un peu de dissection de tout l'animal avant de recoudre les morceaux: 

Et voilà le petit dans son intégralité (en fait, c'est assez simple le crochet...)

Nous avons donc, avec l'aide de zom, qui lui a été acheter les chocolats, réalisé un gros colis pour Lilofé Junior. Voici tout ce qu'il contenait (sans les chocolats)

Je voulais un contenant pour les carottes mais pas trop lourd, j'ai donc cherché un modèle de panier en papier sur le net. J'ai été "volé" du papier cartonné dans la chambre de Lilofé Junior (qui n'a pas le temps cette année de faire du scrap et a donc tout laissé à la maison) et vite réalisé ce modèle:

Si vous souhaitez en réaliser un du même type, je vous mets le lien : ici.

Le paquet est bien arrivé depuis une quinzaine de jours, la déco installée mais le chocolat pas encore mangé. Ce sera pour ce week-end, qu'elle passera à Lille avec ses amis de là-bas en pleine révision.

Et perso, j'avoue, je trouvais ce petit caneton si mignon, je m'en suis refait un! 

Voilà, ce sera tout pour aujourd'hui, passez une belle journée et un bon dimanche de Pâques sans trop abuser de chocolat ou comme ici, parce qu'on en trouve encore, d'oeufs en nougatine (miam miam).

A bientôt

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27 mars 2024

Une poulette pour ma poulette

Bonjour, 

Bien qu'il ait neigé ce matin, dimanche, nous fêterons Pâques.

Tous les ans, je mets de la décoration dans la maison: arbre de Pâques, broderies, couture et autres babioles.

Mais voilà, d'habitude j'ai l'aide de Lilofé Junior qui aime beaucoup ces décorations festives. Sauf que, si vous suivez bien, Lilofé Junior est désormais en études à Lille et avec son cursus et ses partiels qui arrivent, elle n'aura pas le temps de revenir ce week-end.

Alors, comme pour Noël, j'ai décidé de lui réaliser quelques petites bricoles (oh pas grand chose car après elle râle que son appart est trop petit pour emmagasiner tout cela).

La première chose, c'était des carottes, vous les avez vu dans un article précédent.

Ensuite, j'ai continué sur ma lancée en couture.

Une tête d'oie ou comme je préfère dire, de petite poulette.

Cette demoiselle porte une jolie salopette. (tissus restants de chez Anis et Bergamote)

Et voici la demoiselle en entier: 

Elle ressemble beaucoup à celle que j'avais faite il y a quelques années mais comme elles ne seront pas au même endroit, cela n'est pas très grave.

Voilà, ce sera tout pour aujourd'hui, j'espère revenir avant dimanche pour vous montrer la suite des bricoles envoyées (quitte à préparer les messages à l'avance)

Bonne fin de journée et à bientôt. 

PS: j'ai oublié de vous dire que le modèle de cette oie est un modèle de chez Tilda.

21 mars 2024

8 livres pour ce soir.

Bonsoir, 

Je sais, 8 livres, cela fait beaucoup, mais d'un autre côté, faire un message pour chaque livre, cela ferait beaucoup trop de messages à écrire. Et puis comme j'ai fini le dernier hier soir, je voudrais pouvoir en commencer un nouveau ce soir et donc faire rapidement ma critique avant de rentrer dans ma nouvelle histoire. 

Donc ce soir, 8 critiques: 7 livres lus et 1 abandonné.

Bonne lecture et bonne soirée.

Ne cesse jamais de chercher...New York, 1998. Pendant la parade de Thanksgiving, Kiera Templeton, trois ans, disparaît. Après avoir fouillé toute la ville, on ne retrouve que quelques mèches de cheveux à côté des vêtements que portait la petite fille..En 2003, le jour où Kiera aurait fêté ses huit ans, ses parents reçoivent un colis inattendu : une cassette VHS avec un enregistrement d’une minute où l’on voit leur fille jouer dans une pièce inconnue.Attirée par l’affaire, Miren, une jeune étudiante en journalisme à l’université de Columbia, entreprend des recherches et trouve bientôt de nouveaux indices. Sa détermination à retrouver coûte que coûte l’enfant n’est pas un hasard car Miren porte aussi de lourds secrets...Auteur au succès mondial, Javier Castillo nous embarque dans une enquête hypnotique. La Petite Fille sous la neige est une bouleversante descente vers les profondeurs, dans les replis les plus obscurs de la nature humaine. Et la nouvelle série événement sur Netflix

 

 

Déjà, petite information personnelle, je n’ai pas Netflix donc mon choix n’a rien à voir avec cette plateforme.
Mais je me suis dit que si on avait pu faire une série de ce livre, c’est que le sujet et l’intrigue devaient être assez intéressants.
Au départ, je ne sais pas pourquoi, cette histoire de VHS me rappelait quelque chose : un livre déjà lu ? Un film ? Mais j’ai cherché dans mes lectures et rien ne ressortait. 
Dans tous les cas, l’écriture était fluide, l’énigme bien menée, j’ai continué et avancé rapidement.
Ce livre présente une chronologie très atypique : on saute dans le temps une fois en avant, une fois en arrière, pas toujours avec le même décalage (cela peut être 1 an, voir 12).
Cela peut déstabiliser le lecteur mais cela nous « enchaîne » aussi davantage à l’intrigue.
D’un autre côté, j’ai trouvé dommage de savoir si rapidement ce qui était arrivé à Kiera. Même si on ne sait qu’à la fin du livre (que je trouve un peu rapide) si elle a survécu, si elle été sauvé ou non. Vous ne croyez tout de même pas que je vais vous le dévoiler ? 
En tout cas, l’auteur amène très bien une suite potentielle dans ses dernières pages. 
Quelques petites incohérences, notamment dans les passages un peu « obscurs » de Miren (ceux qui ont lu le livre comprendront je pense mon adjectif obscur) qui passent comme « une lettre à la poste » et ne sont pas décortiqués, à part cela, un très bon polar pour ceux qui aiment le genre sans être trop sanguinolent comme peuvent l’être les polars actuels.
 

 

J'ai voulu raconter l'amour tel qu'il est vécu la plupart du temps par la plupart des gens : sans crise ni événement. Au gré de la vie qui passe, des printemps qui reviennent et repartent. Dans la mélancolie des choses. Il est nulle part et partout, il est dans le temps même. Les Moreau vont vivre cinquante ans côte à côte, en compagnie l'un de l'autre. C'est le bon mot : elle est sa compagne, il est son compagnon. Seule la mort les séparera, et encore ce n'est pas sûr. F. B.

 

 

 

 

 

 


Ce livre est très petit bien qu’il raconte 50 ans de la vie des protagonistes, il est donc lu très rapidement (moins d’une après-midi pour ma part).
On rentre peu dans les détails de l’histoire des Moreau, c’est d’ailleurs impossible vu le nombre de pages mais il raconte bien une vie simple mais tellement remplie : le travail, la descendance, la vieillesse mais toujours 2 personnes liées par un sentiment simple le plus souvent.
On croit toujours que l’amour doit être vécu avec passion, avec des fleurs tous les jours, des choses fantastiques et quand cela n’arrive pas, on se dit que ce n’est pas assez, que cet amour n’est pas le bon. Alors qu’un couple qui dure peut le faire sans vivre des choses faramineuses. Ce sont dans les petits gestes de chaque jour que l’amour se voit le plus. 
Un livre à lire pour s’en souvenir. 

 

Quand l'amitié devient emprise.
Mère célibataire de vingt-huit ans, ébranlée par le décès récent de son père, Candice Louradour mène une vie sans saveur. Un soir d'hiver pluvieux, à Paris, elle est témoin d'un accident de la circulation. Une femme est renversée et grièvement blessée.
Bouleversée, Candice lui porte assistance, puis se rend à son chevet à l'hôpital. Petit à petit, la jeune ingénieure du son et la convalescente se lient d'amitié.
Jusqu'au jour où Dominique demande à Candice de pénétrer dans son appartement pour y récupérer quelques affaires.
Dès lors, tout va basculer...
Pourquoi Candice a-t-elle envie de fouiller l'intimité d'une existence dont elle ne sait finalement rien ? Et qui est cette Dominique Marquisan, la cinquantaine élégante, si solitaire et énigmatique ? 
Nous irons mieux demain retrace le chemin d'une femme fragile vers l'acceptation de soi, vers sa liberté. Il fait aussi écho aux derniers mots d'Émile Zola, le passager clandestin de cette histoire.

De Tatiana de Rosnay, j’ai lu plusieurs livres tels que « Elle s’appelait Sarah » ou « Célestine du bac ». Elle a une belle et puissante écriture et sait faire passer nombre d’émotions.
Cependant certains passages de ce livre m’ont fait me demander si elle n’avait pas retourné sa plume dans l’encrier avant d’écrire. J’ai eu l’impression de lire souvent une autre auteure.
Je me suis également souvent demandé quel était le lien entre toutes ces histoires. Sans trop en dévoiler et pour ceux qui l’auraient lu, j’ai même cru à un moment que Dominique avait quelque chose à voir avec la Villa O. 
Au final, je sors un peu déçue puisque je termine le livre sans savoir réellement qui est Dominique qui tient le fil rouge et le lecteur en haleine. (A part que c’est une fan incontestée de Zola).
C’est d’ailleurs le meilleur atout de ce livre, nous emmener sur les traces de Zola et sa vie personnelle. J’avoue qu’après avoir lu ce roman, je me pose la question de relire son œuvre que je connais mal.
Pour le reste, beaucoup de difficultés exposées : le mal-être, la difficulté à s’assumer et la boulimie, les secrets familiaux cachés, les doubles vies, le deuil… Peut-être trop pour un seul roman.
Je me questionne. J’attendrai le prochain roman de Mme De Rosnay pour voir si sa prose s’essouffle ou si c’était un essai qui pour moi n’a pas abouti totalement. 
 

 

 

XXIIe siècle. Ne cherchez plus l’amour : à votre majorité, la Science vous indique qui est votre âme sœur. 
Respecter la loi… ou écouter son cœur ? 
98,8 %. Eliotte peine encore à y croire, mais les résultats de son test de compatibilité sont sans appel. L’État américain vient de décréter scientifiquement qu’Izaak Meeka est son âme sœur la plus pure. Celle avec laquelle elle devra se marier et emménager dans les prochaines semaines, alors même que son cœur n’a jamais battu que pour Ashton, le petit frère d’Izaak… Elle le savait pourtant très bien : au xxiie siècle, c’est la Science qui détermine les couples autorisés à se former dans la société. N’en déplaise à son futur époux, cet être froid et solitaire, prêt à tout pour défier l’autorité en place. Quitte à entraîner Eliotte dans sa chute…

 

 

 

J'avais tenté et abandonné juste avant d'ouvrir ce roman, le livre « Enlève-moi » car il était très orienté ado et je n’avais pas aimé.
Celui-ci était aussi réservé à un public « young adult » et qui plus est, il venait des éditions Harlequin. 
Autant dire que je me suis dit que j’allais forcément le reposer rapidement.
Et puis, au final, non, je l’ai terminé.
Pourquoi, alors qu’effectivement l’histoire est courue d’avance, que c’est du vu, vu et revu, sauf un peu la fin qui nous ramène plus dans un thème récurrent en ce moment ? 
En fait, je ne sais pas pourquoi, j’ai trouvé ça mignon, facile à lire. Et puis sûrement aussi parce que j’ai retrouvé dans ce livre énormément de similitudes avec des livres comme 
-    Divergente : c’est la science et des tests qui vous disent qui vous êtes et où vous devez aller ou aimer.
-    Labyrinthe : des personnes enfermées dans une bulle alors qu’on les « observe » et qu’on se sert de leur réaction pour pouvoir créer peut-être un monde meilleur.
Sachant que pour ces 2 livres, on a bien entendu, un groupe rebelle qui va vouloir intervenir et changer l’ordre des choses et qu’il se dit qu’un autre monde existe en dehors des murs de l’état. (d’ailleurs, pour ce qui est de l’extérieur, on pourrait aussi penser à la servante écarlate)
-    After : forcément, il y a le bad boys et ses tablettes de chocolat qui au final est un cœur tendre
-    Cinquante nuances de Grey ou Twilight : parce qu’une partie du livre se passe à Seattle (je me demande ce qu’il y a de si important là-bas pour que toutes les histoires s’y passent) et que forcément il y aura une ou 2 scènes un peu torrides.
Je rassure tout de suite, les scènes n’ont rien de crues, l’auteure reste très soft et on est loin de Cinquante nuances ou Hadès et Perséphone pour ne citer qu’eux. 
Au final, l’auteure a fait un petit mix de tout cela et cela fait un livre sympathique à lire pour passer un bon moment et ne pas se prendre la tête. 
 

 

L’Iris blanc est le nom d’une nouvelle école de pensée positive, venue de Rome qui commence à se propager dans les grandes villes, de Rome à Lutèce. César décide que cette méthode peut avoir un effet bénéfique sur les camps qui se trouvent autour du célèbre village gaulois. Mais les préceptes de cette école exercent aussi une influence sur les villageois qui croisent son chemin…

 

 

 

 

 


Astérix, j’ai lu lorsque j’étais petite et ado. J’aimais beaucoup. Et puis en grandissant, je suis passée à autre chose et j’ai arrêté d’en lire. 
Et puis il y a quelques jours, j’ai vu que ma médiathèque avait le tout dernier Opus ; L’iris blanc. 
Sachant qu’entre ma jeunesse et aujourd’hui, écrivain et dessinateur avaient changé, je me suis dit que j’allais relire un tome, pour voir si cela avait évolué.
J’ai commencé à lire sans avoir regardé sur internet quel était le thème de cette aventure d’Astérix. 
Au bout de 2 pages, je me demandais si, dans Astérix, il y avait toujours eu autant de référence, de jeux de mots et de second degré. Entre la CNV utilisée, les problèmes à la SNCF, la différence monde rural et urbain avec les embouteillages et autres, je me suis posé la question ; quel public voulait toucher les auteurs ? Ou alors c’était moi qui jeune, n’avait pas vu les références dans les anciens tomes.
Alors j’ai repris deux vieilles BD et non, ce n’était pas moi, il n’y avait pas autant de jeux de mots ou de références (voir pas du tout à part les noms des protagonistes).  Alors oui, peut-être qu’aujourd’hui Astérix est écrit pour le public qui justement le lisait plus jeune et qui, adulte, le lit encore et a besoin de ces « interférences ». 
Mais dans ce cas, il faudra prévenir les plus jeunes car je ne suis pas sûre que si on donne un Astérix actuel à un ado, il puisse comprendre toutes les subtilités. 
La dernière question est de savoir si je préfère l’ancienne mouture ou la nouvelle ? Franchement, je ne sais pas trop, elles ont leur charme toutes les 2. 
 

 

 

Les scientifiques comme les religieux ne peuvent expliquer ce qu'elle est ni d'où elle vient.
Elle va transformer pour toujours le quotidien du monde entier, en particulier l'existence d'une mère et de sa fille.
Tout en posant la question qui nous obsède tous... Nos vies ont-elles un sens ?
Un roman au suspense saisissant, hommage lumineux à Barjavel et à la littérature qui divertit, qui interroge.
Maxime Chattam comme vous ne l'avez jamais lu.

 

 

 

 

 


De Chattam, j’ai lu un peu tous les genres : les policiers thriller sanglants, les plus futuristes comme Un(e ) secte, et même les fantaisy avec la série « un autre Monde ».
J’attendais donc beaucoup de ce dernier roman dont tout le monde disait que c’était un tournant total dans la façon d’écrire de Chattam. 
Alors je ne dirais pas un tournant, c’est toujours bien écrit mais je suis un peu nuancée alors que je viens de fermer le livre.
Je vais commencer par les critiques (il vaut mieux toujours terminer sur le positif). 
-    Je sais que Faustine Bollaert, la femme de l’écrivain, fait beaucoup, dans son émission, pour aider les personnes qui sont jugées par la société mais je me pose la question de l’intérêt de mettre une personne transgenre dans ce livre. J’en ai parlé à mon mari qui m’a dit qu’ainsi toutes les minorités pouvaient se retrouver dans le récit. Oui, d’accord mais franchement je le redis, je trouve que cela n’apporte pas grand-chose à l’intrigue.
-    Ensuite pour ce qui est du ou plutôt des thèmes abordés dans ce livre. Si vous êtes un peu déprimé en ce moment, ne le lisez pas : entre le réchauffement climatique, les guerres entre pays, le rejet de l’autre, la dette mondiale et j’en passe, Monsieur Chattam n’est pas là pour nous remonter le moral, du tout, du tout. 
-    Et enfin, j’ai trouvé que le début était long, très long. SI cela n’avait pas été un roman signé M.C je l’aurais refermé à la 100ème page. Mais je me suis dit que s’il y avait tout cela avant, c’est qu’il y avait une raison.
Points positifs : 
-    La fin est un peu plus prenante et donc « rapide » au niveau de l’écriture :  j’ai tout de même eu envie de savoir ce qu’était cette Sphère et qui jouait un double jeu dans cette histoire. Mais, parce qu’avec moi, il y a toujours des mais, j’ai trouvé que la fin était un peu trop catastrophe aussi.
-    J’ai appris pas mal de choses comme l’existence de Théia (si vous n’avez pas lu le livre et que vous ne connaissez pas, ne cherchez pas, vous le découvrirez en lisant, pour les autres, vous savez de quoi je parle).
Au final, comme je le disais, un peu mitigée. J’ai l’impression que M.C a voulu mettre dans ce livre tout ce qui ne va pas dans notre monde actuel et ce sur quoi il faut réfléchir. C’est peut-être un bien de faire réfléchir les lecteurs à ce qui fait que cela va mal mais si on le sait déjà…
 

 

“Le mal est contagieux, commissaire, et vous le savez. Il ne s’agit pas de vengeance ici, mais d’exemple.”
Lorsque la police arrive, la scène du crime est glaçante : 85 coups de couteau et une gamine de treize ans. Mais ce n’est pas la victime... c’est la meurtrière. Elle est restée là, le poignard encore levé, un sourire diabolique aux lèvres. Quand d’autres crimes violents sont commis par des jeunes collégiens, l’inspectrice Teresa Brusca demande au commissaire Strega, suspendu suite à un ”accident”, d’enquêter officieusement avec elle. Très vite, Strega a l’intuition que ces adolescents tueurs sont unis par un secret. Mais lui aussi a sa part d’ombre. Brillant policier, il est obsédé par un besoin inassouvi de justice qui le met parfois en rage. Face à ces crimes d’enfants, il est prêt à tout pour apaiser en lui le chant assourdissant des victimes.
Cette première enquête de Vito Strega est un page-turner efficace et implacable qui joue avec les nerfs du lecteur et interroge les notions de bien et de mal.


Au moment où je ferme ce livre, la première pensée qui me vient est : « c’est tout ? «  ou plutôt « tout ça pour en arriver là ! »
Que je m’explique.
Cela avait bien commencé : des chapitres rapides de 1 à 2 pages, un roman qui avançait vite (sachant qu’il ne fait que 300 pages), des meurtres d’adolescents inexpliqués, l’idée de base était intéressante.
Et puis au final un petit flop. 
Déjà, personnellement je n’ai pas compris si les meurtres allaient s’arrêter ou non. 
Sans vouloir spoiler la fin, je trouve qu’elle est trop rapide et qu’on ne rentre pas assez dans le détail. En un chapitre tout était fini. Et en tant que lectrice, j’ai tout de suite trouvé ce qui reliait les meurtres alors que les protagonistes cherchaient encore et encore. 
Ce livre contient trop d’informations, trop d’histoires qui s’emmêlent mais sans qu’elles soient totalement racontées, totalement décortiquées. L’auteur aurait pu faire au moins 2 livres avec tout cela ou alors bien plus long. Je comprends le besoin de mettre plusieurs personnages en avant pour pouvoir faire durer sur plusieurs romans et, comme d’autres écrivains, que l’on puisse s’attacher aux héros de l’histoire et attendre le roman suivant pour savoir la suite de leurs vies. Mais franchement, je n’ai pas spécialement accroché à l’histoire de fond, pas assez en tout cas pour avoir envie d’en découvrir davantage même si on sait déjà qu’il y aura une suite. 
Alors je dirais bien parce qu’effectivement la lecture étant rapide, on arrive rapidement au dénouement mais par rapport à d’autres auteurs de polars, il reste de la route à faire… 
 

Livre abandonné: 

Tout les oppose, mais tout les lie
Une histoire rock’n’roll mêlant amour impossible, secrets de famille et soif de liberté. Entre Orgueil & Préjugés et A Star Is Born.Samuel, jeune musicien passionné originaire du Tennessee, déménage bien malgré lui au Royaume-Uni. Il y fait la rencontre d'Ophelia, fille aînée de la riche famille voisine. Ils apprennent à se connaître, au détour de leurs escapades dans la campagne anglaise. Et plus le temps passe, plus Ophelia doute de sa volonté de poursuivre un avenir aussi doré que tout tracé. Jusqu'au jour du drame ; un malentendu vient à la fois bouleverser leur vie et leur offrir une liberté bien différente de celle à laquelle ils rêvent tous les deux.

 

 

 

 

 


Lorsque j’ai vu le 4ème de couverture, je me suis dit que j’allais dévorer ce livre car le 4ème de couverture citait 2 œuvres que j’aimais beaucoup : Orgueil et préjugés et A star is born.
Certains me diront que si j’avais bien regardé sur le net, j’aurais pu voir que ce livre était plus écrit pour les adolescents mais dans ma médiathèque, il était noté pour adultes.
Et bien, j’avoue qu’au bout de 50 pages, je l’ai lâché. L’histoire est sympathique il est vrai mais il y a trop d’invraisemblances et de niaiseries pour moi : la pauvre petite fille riche qui est promis à un futur et riche médecin mais qui aime un garçon pauvre qui lui-même est battu par son père, un incendie et tout chavire.
Cela aurait pu être un bon début mais le style était trop fade pour la cinquantenaire que je suis, je le laisse à un public plus jeune qui je pense pourra surement l’apprécier. 
 

20 mars 2024

Les nouveaux coussins

Bonjour, 

Vous vous souvenez peut-être que pour la période Nowelesque, j'avais réalisé, pour Lilofé junior, des housses de coussin pour son appartement étudiant.

Mais voilà, Noël est passé et ces coussins faisaient un peu tâche dans son petit nid.

Alors j'ai profité de son retour durant les vacances de février (de toute façon ce sera son seul retour avant la fin de l'année scolaire) pour lui faire choisir des tissus pour de nouveaux coussins.

Elle voulait des coussins "tout doux, tout doux" pour pouvoir se cocooner dessus. Elle a choisi un tissu très années 70 (mais il parait que cela revient à la mode) avec des carrés marrons comme on pouvait en trouver chez nos parents voir grands-parents. 

Je lui ai fait remarquer que tous les coussins ne pouvaient pas être dans cette matière, cela ferait trop doudoux justement. Alors nous avons "cassé" tout cela avec un tissu très psychédélique pour rester années 70.  J'avoue que sur une grande longueur, ça pique un peu les yeux mais sur un coussin, ça va.

Voici les tissus choisis:

Et voici ce que ça a donné en coussin:

Tout d'abord le marron tout doux, verso....

Et recto:

J'ai fait une housse tout ce qu'il y a de plus simple parce que, ce tissu, à coudre: une horreur!!!! Ca se prenait dans les poils sur le recto et au verso, le pied de biche de la machine glissait tout le temps. Plus l'épaisseur, autant vous dire que les marges de couture n'étaient jamais droites mais au final, en biaisant un peu et en rajoutant une couture à l'intérieur, nous avons pu obtenir des housses de 40 x 40.

Le 2ème coussin, recto:

Et verso: 

Ce tissu était plus facile à coudre bien que, terminé, Lilofé junior m'ait fait remarquer que les vagues n'étaient pas alignées avec le haut du coussin sur le 1er. J'ai donc du faire très attention sur les 2 suivants. (c'est qu'elle serait maniaque cette jeune fille...).

Voilà 2 coussins ensemble: 

Et voici les 6 housses réunies pour remplacer celles de Noël:

Lilofé Junior a mis tout cela dans sa GROSSE valise pour rentrer à Lille, et cela prenait de la place. (petite astuce pour les personnes qui ont des étudiants qui vivent loin, investissez dans des housses aspirables. Vous avez déjà dû tous voir ces housses à la TV, vous mettez votre couette dedans, vous fermez, vous aspirez et la housse devient toute plate. Aujourd'hui ces housses se vendent à moins de 2 euros et cela permet d'avoir plus de place dans la valise. Par contre, attention au poids et à la surcharge dans le train ou l'avion).

Voilà, c'est tout pour aujourd'hui, passez une belle journée, ici le soleil est de la partie et je pense sur une bonne partie de la France. Prenez soin de vous et à bientôt. 

13 mars 2024

BZZZZ, BZZZZZ, le retour

Bonjour, 

Souvenez-vous, il y a quelques jours, je vous avais montré mes bébés abeilles et je vous avais dit que je reviendrais...

Et bien voici la suite, parce que, ce que je ne vous ai pas dit, par rapport à Lilofé junior, c'est qu'elle voulait une GROSSE abeille!

Alors après avoir testé sur la petite, j'ai trouvé de la laine et je me suis relancée dans le crochet.

Vous vous souvenez de la tête de ma petite abeille? 

Et bien voici celle de la maman abeille:

Ah c'est sûr, ce n'est pas le même gabarit!

Un peu de rembourrage, des ailes en plus, et voilà Madame L'abeille.

 

 

Au cas où vous vous poseriez des questions sur sa taille, la voici dans ma main:

C'est un gros doudou, presque aussi gros que les chats. (cette fois-ci, désolé, Isidore n'était pas présent pour la photo)

Et voici réunies, maman et bébé abeille:

Les 2 sont depuis le 4 avril à Lille. J'espère qu'elles s'y sentiront bien.

Voilà c'est fini pour les abeilles (même si je dois en refaire encore 1 mais la même que la petite donc je ne referai pas un article pour cela.). Mais ce n'est pas fini pour le crochet, je vous montrerai bientôt d'autres créations.

Sur ce, je vous quitte, passez une belle soirée et à bientôt. 

9 mars 2024

Ce soir c'est gratin de carottes.

Bonsoir, 

Dans "quelques" jours, ce sera Pâques et il faut commencer à penser à la décoration qui ne se fait pas toute seule.

Cette année, j'ai voulu faire des carottes pour les lapins que j'ai déjà en stock. J'ai un peu cherché sur le net et je suis tombée sur un tuto de chez "A confetti Life".  Pour le voir, suivez ce lien! 

Oui mais voilà, en l'utilisant, j'ai trouvé une autre manière de faire plus simple et comme je ne sais pas vous, mais peu douée que je suis, j'aime bien que les tutos soient détaillés, j'ai décidé de vous en faire un (avec plein de photos en plus).

Alors soyez indulgentes, c'est mon 1er tuto je crois.

Les fanes: 

1/ coupez 3 carrés de tissu vert de 10 x 7.5 cm 

2/ Repliez les en 2, endroit contre endroit dans le sens de la longueur et reportez le patron. Je vous ai mis la photo du patron sur la photo (il fait 6 cm de haut en tout, 4 cm de large et personnellement j'ai arrêté les côtés droits à 5 cm). 

3/  Cousez sur tous les bords sauf le bas (côté de 4 cm) 

4/ Recoupez les marges (notamment en haut mais ne touchez pas au bas)

5/ Faites cela 3 fois

6/ Retournez les fanes et repassez-les un coup, cela ne fait pas de mal!

Vos fanes sont prêtes.

La carotte:

1/ coupez 2 carrés de 8 x 17.5 cm

2/ Positionnez-les endroit contre endroit et reportez-y le patron de la carotte. C'est un triangle isocèle (pour ceux qui ne savent pas, isocèle = 2 côtés égaux) de base 7 cm et de hauteur 16.5 cm. Je lui est mis une pointe un peu plate, cela aide à retourner le tissu mais vous pouvez le faire pointu aussi. 

3/ Cousez la carotte sur un côté, la pointe et un petit morceau du 2ème côté. (Mon doigt vous indique où vous arrêter)

4/ Retournez vos 2 tissus et reportez le patron sur l'autre côté (le 2ème envers) en vous servant du côté et de la pointe déjà cousus. Ce qui est important est de noter surtout le haut et l'angle.

5/ Ouvrez votre carotte et repliez le haut vers l'intérieur. Donnez un coup de fer à repasser pour marquer les plis.

 

6/ Positionnez vos 3 fanes au niveau de ce repli entre les 2 bords extérieurs de la carotte.

7/ Retournez le tout et faites un point au plus proche du haut de la carotte

8/ Repliez de nouveau la carotte sur elle-même endroit contre endroit et piquez le morceau de côté qui reste.

9/ Coupez le tissu en trop et les fils qui dépassent (pas comme moi qui les laissent toujours trainer)

10/ Retournez votre carotte et repassez-la.

11/ Rembourrez votre carotte.

12/ Prenez une aiguillée de fil et faire des petits points au plus près de la couture machine, sur tout le pourtour de la carotte.

13/ Lorsque votre fil a fait le tour, tirez doucement pour resserrez le haut de la carotte. Vous pouvez faire repasser le fil d'un côté à l'autre du haut de votre carotte pour bien resserrez le tout et éviter que la bourre ne ressorte.

14/ Votre carotte est presque finie....

15/ Pour cacher les couture, entourez le haut de votre carotte avec un ruban, du raffia ou comme moi, un ruban de toile de jute.

 

Vous avez obtenu une belle carotte et vous pouvez en refaire de différentes couleurs pour réaliser un beau bouquet.

Voilà, j'espère que ce tuto vous sera utile. Si ce n'est pas le cas, il me servira au moins personnellement si je veux refaire des carottes une autre fois.

Sur ce, passez une belle soirée et à bientôt. 

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