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L'antre des Fées
24 janvier 2024

Encore un paquet de pages lues

Bonjour, 

Aujourd'hui je remets un peu de lecture et je découvre la nouvelle mouture canalblog. Pour ceux qui ont un blog sur cette plateforme, vous avez du vous rendre compte qu'il y avait quelques petits couacs en ce moment. J'ai compris pourquoi en découvrant aujourd'hui leur nouvelle interface. Il va falloir s'y faire.

Enfin tout cela pour vous commenter 8 livres aujourd'hui. Je lis moins vite en ce moment mais je fais plein d'autres choses tout aussi intéressantes... 

Bonne lecture et à bientôt!

Durant sa courte vie d’à peine 36 ans, Wolfgang Amadeus Mozart a passé plus de dix années à travailler et à se produire loin de chez lui.
D’abord voulus par son père, ces voyages avaient deux raisons d’être : faire connaître ses dons prodigieux et enrichir sa culture musicale. Lui faire découvrir l’Europe, ses compositeurs et leurs interprètes. Les pays germaniques d’abord, la France, l’Angleterre, l’Italie ensuite.
Devenu adulte, Mozart continue à voyager pour répondre aux commandes qui lui sont passées, pour trouver du travail et tout simplement pour faire son métier de compositeur.
Le livre de Thierry Geffrotin nous emmène en voyage avec Mozart. Revivez les longs trajets en malle-poste, en voiture privée ou en coche d’eau ; les haltes dans les auberges de campagne ou les séjours dans les résidences de l’aristocratie, les concerts improvisés et les fêtes en son honneur, les triomphes mais aussi les échecs. Accompagnez-le lors de ses rencontres inattendues et des grands rendez-vous avec des têtes couronnées et des musiciens de renom.

 

 

Tout d'abord, je tiens à remercier Babelio qui m'a fait parvenir ce livre dans le cadre de l'opération masse critique de février. Et comme c'est une masse critique, mes commentaires sur le livre sont plus étoffés bien sûr puisque cela a été posté sur le site. 
Cette masse critique concernait des livres « non fiction » donc plutôt style documentaire.
Et là, nous y sommes puisque nous allons découvrir tous les voyages de Mozart de sa naissance à sa mort.
Mais attention, voyage ne veut pas dire loin dans ce livre ; le voyage peut se résumer à un déménagement par exemple.
A la fin de plusieurs chapitres, des QR codes ont été placés afin de pouvoir écouter des morceaux de musique choisis et relatifs à l'époque. Pour ma part, petit regret, je les aurais placés en début de chapitre pour pouvoir lire celui-ci avec la musique correspondante. Avec le QR code à la fin, je faisais une halte musicale pour les écouter et je reprenais le livre ensuite. Vous me direz, les deux options peuvent être intéressantes. Mais comme je souhaitais avancer dans le livre et que certains morceaux font plus de 10 minutes, cela m'aurait permis d'aller plus vite. (question de goût)
Quid maintenant de l'écriture du livre en elle-même. Déjà on comprend très vite que Thierry Geffrotin est un expert de Mozart et de la vie à son époque.
Cependant pour la semi-néophyte que je suis (Mozart je connais un peu, j'en ai écoute, un peu, beaucoup, j'en ai joué jeune mais je ne connais pas tout non plus), il a fallu que je m'arrête plusieurs fois pour aller chercher qui était qui dans ce livre et de quel personnage on parlait. Ainsi lorsque l'auteur nous parle de l'Impératrice Marie Thérèse, j'avoue ne pas arriver directement à situer la personne. Mais bon, peu importe de connaitre la descendance autrichienne pour comprendre le livre.
Dans le même registre, au départ, l'auteur nous parle, par exemple, de coche d'eau sans expliquer ce dont il s'agit. Je ne sais pas vous, mais pour ma part, j'ai dû de nouveau aller chercher exactement quel était ce moyen de transport.
On peut aussi avoir besoin de repère si l'on ne connait pas la géographie européenne par coeur. Car l'auteur nous emmène sur les routes en citant les villes mais honte à moi, je ne saurais dire si les Mozart partaient à chaque fois vers le Nord, le Sud, l'Est ou l'Ouest.
Heureusement que j'avais mon téléphone à portée de main pour les QR codes, il m'a bien rendu service à plusieurs reprises.
Mais c'est aussi le but de ce genre de livres : nous faire découvrir des mots, des anecdotes, des faits historiques.
Dans le livre, l'auteur se réfère souvent à des lettres écrites directement de la main de Mozart ou de son entourage. J'ai trouvé cela très agréable à découvrir même si quelque fois, je n'ai pas compris pourquoi les courriers n'étaient pas dans l'ordre chronologique. Ainsi par exemple à la page 136, l'auteur nous explique un passage de la vie de Mozart en utilisant les courriers entre celui-ci et son père mais il prend tout d'abord un passage de la lettre du 25 novembre, puis du 30 novembre pour revenir au 24 novembre alors que l'histoire, elle, ne fait qu'avancer. Cela m'a un peu surpris.
Enfin je dois dire que si le début de l'histoire m'a fortement incitée à lire la suite, arrivée aux 2/3 du livre, l'envie est un peu retombée du fait du fond et de la forme donnés par l'auteur.
On a plutôt l'impression en fermant le livre d'avoir eu droit à un catalogue des voyages de Mozart et non pas un récit de ce qu'a vécu ce dernier en les faisant (ce à quoi je m'attendais en lisant le 4ème de couverture : « revivez les longs trajets… accompagnez-le… le livre nous emmène en voyage avec Mozart. »
J'ai lu, j'ai découvert, j'ai appris mais je n'ai pas voyagé du tout, je n'ai ressenti aucune émotion en lisant ce livre.
Donc au final, je me pose la question du bien fondé du format du livre :
- Soit c'est un livre documentaire et dans ce cas, j'aurais vraiment apprécié en plus des QR codes, des cartes, des illustrations, des arbres généalogiques pour mieux comprendre le récit et ne pas devoir aller chercher toutes ces informations à droite et à gauche en même temps que la lecture du livre
- Soit c'est un livre « romancé » mais dans ce cas, j'aurais apprécié plus de détails sur les endroits, plus d'émotions et de ressentis sur la vie des personnages.
Que dire de plus à part un regard un peu mitigé sur cette lecture. Je vais passer le livre à mon mari qui adore la musique et l'histoire et je verrai ce qu'il en pense de son côté. Nous n'avons pas toujours les mêmes envies et les mêmes retours en fin de lecture.

BettyCe livre est à la fois une danse, un chant et un éclat de lune, mais par-dessus tout, l'histoire qu'il raconte est, et restera à jamais, celle de la Petite Indienne. La Petite Indienne, c'est Betty Carpenter, née dans une baignoire, sixième de huit enfants. Sa famille vit en marge de la société car, si sa mère est blanche, son père est cherokee. Lorsque les Carpenter s'installent dans la petite ville de Breathed, après des années d'errance, le paysage luxuriant de l'Ohio semble leur apporter la paix. Avec ses frères et soeurs, Betty grandit bercée par la magie immémoriale des histoires de son père. Mais les plus noirs secrets de la famille se dévoilent peu à peu. Pour affronter le monde des adultes, Betty puise son courage dans l'écriture : elle confie sa douleur à des pages qu'elle enfouit sous terre au fil des années. Pour qu'un jour, toutes ces histoires n'en forment plus qu'une, qu'elle pourra enfin révéler. Betty raconte les mystères de l'enfance et la perte de l'innocence. À travers la voix de sa jeune narratrice, Tiffany McDaniel chante le pouvoir réparateur des mots et donne naissance à une héroïne universelle.

C'est Lud in the mist qui m'a fait découvrir ce livre et je l'en remercie. 

Mais revenons à ce roman que j'ai emprunté à la bibliothèque: déjà énorme pavé de plus de 700 pages. Je me suis dit que j'avais intérêt à aimer, sinon cela allait être long, très long. Et puis j'ai commencé la lecture. Les 100 premières pages avalées en 1h. Autant dire que cela se lit très bien  même si j'avoue que les tous premiers chapitres m'ont laissé un peu perplexe et que j'ai eu peur de décrocher. Heureusement que j'ai continué. 

Car très vite, on a envie de connaitre la suite de l'histoire de cette famille qui a réellement existé puisque Betty était la mère de l'auteure. 

Que ce livre peut être dur à certains moments et magnifique à d'autres! C'est un fait: je l'ai trouvé horrible et beau à la fois. Horrible de par toute cette douleur, toute la tristesse qu'a pu emmagasiner cette famille, tous ces moments de honte, ces viols, ces morts, cette cruauté face à des enfants à demi cherokee dans l'Amérique du 20eme siècle qui faisait encore tant de ségrégation. 

Et en même temps beau à travers le regard de cette jeune fille qui malgré tout ceux qui l'entourent, tout ce qu'elle va vivre, est arrivée à rester digne et à développer une force de caractère incroyable.

On découvre également dans ce livre tout le caractère et les croyances des indiens Cherokee, de culture non pas patriarcale mais au contraire matriarcale, qui avaient découvert l'importance de la femme au sein de la société et pour qui la Terre, mère nourricière prenait une importance capitale. 

Au final, une belle découverte. 

 

sous le soleil de SoledadPeut-on encore être heureuse quand on ne s’est jamais aimée ?
Quand les complexes et les avanies de l’enfance vous ont endurcie ?
Quand le monde tel qu’il est devenu vous semble étranger ?
Voici l’histoire de Cassie. La Floride, de nos jours. Depuis qu’elle est toute petite, tout le monde appelle Cassie par son surnom, Mama Cass, comme la chanteuse pop. Elle a cinquante ans, elle est complexée par ses kilos, solitaire, désenchantée.
Sa vie tourne autour du safari-alligators hérité de ses parents, qui embarque les touristes en aéroglisseur pour observer les merveilles de la nature dans les Everglades. Elle n’a qu’un ami, Oleg, qui la fait rire et supporte son caractère. Quand elle retrouve sa grande maison vide, le ménage est fait, par Soledad, une Mexicaine âgée qui travaillait déjà pour ses parents. Un soir, Mama Cass découvre Soledad étendue sur le tapis du salon. Morte. Crise cardiaque. Qui prévenir ? Un peu honteuse, elle se rend compte qu’elle n’en sait rien. En furetant, elle trouve dans un tiroir un mot de Soledad : « Mademoiselle Cassie, quand je serai morte, ramenez-moi chez moi. » Mama Cass n’est jamais sortie de Floride. Mais elle se sent tenue de respecter ces dernières volontés.
Pour la première fois de sa vie, elle va prendre l’avion, et partir pour le Yucatan, à la recherche des origines de Soledad, la Mexicaine aux yeux clairs. Au cours de son voyage, elle découvrira l’amitié, incongrue, et l’humanité des autres...Et le goût de la vie.

J'ai pris ce livre sans trop d'attente en ce qui le concernait. Et puis agréable surprise, cela se lit vite et bien. On suit avec amusement les tribulations de Mama Cass (en découvrant en même temps que l'on a déjà tous entendu les titres des Mamas et papas mais sans connaitre leurs noms).

Malgré le côté simple du livre, l'auteure met quand même plusieurs pichenettes aux sujets de société comme le féminisme à outrance par exemple.

D'un autre côté, on reste dans le côté feel good où tout est bien qui finit bien et où les personnages n'ont pas de problèmes pour partir du jour au lendemain sur les routes sans trop s'occuper de ce qu'ils laissent derrière eux. Mais si cela permet de passer un bon moment, cela me va!

Les enfants du blizzard

Au matin du 12 janvier 1888, un redoux inattendu s'installe dans les plaines hostiles du Dakota. Les fermiers sortent enfin de chez eux et les enfants regagnent l'école sans leurs lourds manteaux d'hiver.Mais à l'heure de la sortie des classes, un blizzard aussi fulgurant que terrifiant s'abat sur la région. Raina et Gerda Olsen, deux soeurs institutrices de 16 et 17 ans, sont alors confrontées à un dilemme : garder leurs élèves au risque qu'ils meurent de froid, une fois le bois de chauffe épuisé, ou les renvoyer chez eux en priant pour qu'ils survivent.Tandis que les éléments se déchaînent, les deux jeunes filles, seules et livrées à elles-mêmes, se retrouvent au coeur d'un véritable cauchemar. Parviendront-elles à sauver les enfants ?Dévoilant un épisode méconnu de l'histoire américaine, Melanie Benjamin nous entraîne dans un suspense déchirant, une magnifique histoire de courage et d'abnégation.

 Si vous êtes comme moi, vous avez déjà vu et revu les différents épisodes de « La petite maison dans la prairie ». Si c’est le cas, vous vous souvenez sûrement d’un épisode où, la veille de Noël, l’institutrice renvoie les enfants chez eux alors qu’un blizzard terrible est en train d’arriver. (J’ai vérifié, il s’agit de l’épisode 11 de la saison 3).

En lisant le 4ème de couverture de ce livre, cela m’a fait penser à cet épisode et en fait, à quelques détails près, je pense que Michael Landon s’est fortement inspiré de ce moment de l’histoire américaine (que nous connaissons moins en France). De plus, j’ai vérifié, la vraie Laura Ingalls a pu le vivre (les âges correspondent).

La différence, cela ne n’est pas passé la veille de Noël mais le 12 janvier. Le temps était clément et les enfants peu habillés alors que dans la série, ils étaient bien couverts et enfin, les écoles de l’époque, montées à « la va-vite » étaient de vraies passoires et uniquement chauffées la journée pour la plupart. Les enfants ne pouvaient donc même pas y rester pour attendre la fin du blizzard car ils avaient quasiment aussi froids dedans que dehors.

Le début du livre m’a semblé un peu brouillon mais j’ai vite été emporté par cette histoire et ce qui est arrivé en parallèle aux 2 sœurs : leurs choix ayant été totalement opposés, leur vie n’a plus jamais été la même ensuite.

Je n’ai jamais eu affaire à un vrai blizzard, tout au plus à une tempête de neige juste avant la naissance de ma fille (qui m’a fait espérer qu’elle n’allait pas avoir envie de voir le nez plus tôt que prévu sinon, n’arrivant même plus à voir la maison en face de la nôtre, je pense que j’aurai dû accoucher à la maison ne pouvant me rendre à la maternité par ce temps).

Mais une tempête de neige en France est loin de valoir le blizzard américain durant lequel en quelques minutes, on ne sait plus où l’on est et le froid est si terrible que les hommes et les animaux en meurent sur place. A travers le récit on peut comprendre la terreur qu’on pu ressentir tous ces enfants, perdus dans cette immensité blanche, à peine vêtue d’un gilet, d’un pantalon ou d’une jupe.

J’ai, cependant, moins apprécié la fin, me demandant réellement ce qui arrivait aux 2 protagonistes. Je suis restée un peu sur ma faim, mais je ne veux pas vous en dire trop.

En tout cas, une belle découverte historique ! 

 

 

 

 

 

 

 

 

Strasbourg, 1518. Au pied de la cathédrale, dans la chaleur étouffante de l'été, une femme se met à danser. Elle danse des jours durant, infatigable, possédée, avant d'être rejointe, petit à petit, par des centaines d'autres femmes. Non loin de là, Lisbet récolte le miel de ses ruches. Auprès des abeilles, elle oublie l'atmosphère oppressante et son angoisse de perdre, une fois encore, l'enfant qu'elle porte.
Alors que la ville semble s'effondrer sous la chaleur et les pas des danseuses, le retour d'Agnethe, après sept ans d'exil pour un crime que tout le monde tait, promet de faire voler en éclats le monde tel que Lisbet le connaît. Déterminée à découvrir le secret de sa belle soeur, la voilà bientôt prise dans un tourbillon d'interdits et de passion, une mélodie à en perdre la raison...

Ancré dans une époque de superstition, ce roman, inspiré de faits réels, est le récit enivrant de ces femmes, grandes damnées de l'Histoire, mais surtout une bouleversante histoire d'amour et de résilience.

J'ai choisi ce livre pour 2 choses: tout d'abord le fait que l'histoire se passe à Strasbourg, une ville où j'ai vécu et ensuite parce que j'aime tout ce qui peut toucher à l'ésotérique et aux sorcières!

Ce roman serait impossible à résumer tant il y a de retournement, de complications et d'imbroglios dans cette histoire. 

Lorsque j'ai refermé le livre, je me suis dit que j'en avais appris vraiment peu sur cette danse macabre mais que par contre, l'auteure nous avait surtout donné à lire une histoire d'amour et de haine. Qui plus est, ce roman surfe sur l'actualité puisque, même en ces temps lointains, il est question de personnes LGBT. 

Ne prenez donc pas ce livre pour un livre historique, vous seriez je pense déçue mais plus comme une histoire passionnelle au temps des cathédrales. 

 

 

 

Un premier roman à l'écriture ciselée et aux multiples rebondissements, l'histoire d'une vie bouleversée par l'amour et un vent de liberté.

Le Caire, années 1980. La vie bien rangée de Tarek est devenue un carcan. Jeune médecin ayant repris le cabinet médical de son père, il partage son existence entre un métier prenant et le quotidien familial où se côtoient une discrète femme aimante, une matriarche autoritaire follement éprise de la France, une sœur confidente et la domestique, gardienne des secrets familiaux. L'ouverture par Tarek d'un dispensaire dans le quartier défavorisé du Moqattam est une bouffée d'oxygène, une reconnexion nécessaire au sens de son travail. Jusqu'au jour où une surprenante amitié naît entre lui et un habitant du lieu, Ali, qu'il va prendre sous son aile. Comment celui qui n'a rien peut-il apporter autant à celui qui semble déjà tout avoir ? Un vent de liberté ne tarde pas à ébranler les certitudes de Tarek et bouleverse sa vie.
Premier roman servi par une écriture ciselée, empreint d'humour, de sensualité et de délicatesse, 
Ce que je sais de toi entraîne le lecteur dans la communauté levantine d'un Caire bouillonnant, depuis le règne de Nasser jusqu'aux années 2000. Au fil de dévoilements successifs distillés avec brio par une audacieuse narration, il décrit un clan déchiré, une société en pleine transformation, et le destin émouvant d'un homme en quête de sa vérité.

On a énormément parlé de ce roman chez les libraires et sur les réseaux sociaux et au vu du 4ème de couverture, je me suis dit "pourquoi pas?".

J'ai au départ été interpellé par le fait que le narrateur semblait parler de lui à la 2ème personne du singulier. Il semblait raconter sa vie comme s'il la regardait défiler sur un écran. J'ai trouvé cela un peu "spécial" et je me suis dit que cela avait l'avantage de changer un peu.

Et puis est arrivé Ali dans la vie de Tarek, et là je me suis dit qu'on allait encore surfer sur la vague LGBT. 

Regardez, en 2 livres, 2 fois que le sujet est remis sur la table. A croire que c'est de cela dont il faut parler en ce moment. J'avoue qu'arrivé à ce sujet, j'ai failli lâcher le livre.

Mais comme l'écriture est belle et facile à lire, je me suis dit que j'allais vite le terminer et j'ai continué.

Et c'est alors que l'auteur a su me surprendre dans la 2eme partie de son roman et j'ai du, relire un chapitre à 2 fois pour comprendre ce qui se passait et la tournure imprévisible que prenait cette histoire. (Qui plus est j'ai enfin compris l'utilisation du TU)

Au final, une belle histoire de famille même si je n'ai pas retrouvé en le lisant qu'il méritait tant les commentaires superlatifs qui pouvaient lui être donnés sur le net.  Cependant et pour rester sur une note positive, effectivement l'auteur écrit très bien et mérite d'être connu. A voir s'il récidive avec un autre livre. 

 

Commencés mais non terminés:

 

 victime 2117

Le journal en parle comme de la « victime 2117 » : une réfugiée qui, comme les deux mille cent seize autres qui l’ont précédée cette année, a péri en Méditerranée dans sa tentative désespérée de rejoindre l’Europe. Mais pour Assad, qui œuvre dans l’ombre du département V de Copenhague depuis dix ans, cette mort est loin d’être anonyme. Elle le relie à son passé et fait resurgir de douloureux souvenirs. Il est temps pour lui d’en finir avec les secrets et de révéler à Carl Mørck et à son équipe d’où il vient et qui il est. Au risque de les entraîner tous dans l’œil du cyclone.

 

 Adler Olsen, en règle générale, j’aime beaucoup. Alors découvrir la véritable identité d’Assad, c’était prometteur.

Mais voilà, bien que j’ai pu lire que ce livre avait eu le prix Babelio du Polar, je n’ai pas du tout accroché et je l’ai refermé à la 100ème page.

Je trouve que l’intrigue a perdu ce qui avait fait le succès des précédents opus et que l’auteur a voulu y mettre trop de géopolitique. Au final, j’ai trouvé cela confus et je n’ai pas réussi à le continuer. Dommage. Une autre fois peut-être…

 

la révolte des filles perdues

« À mesure que je lis tous les documents que je réussis à retrouver, je commence à voir apparaître leur silhouette, les phrases qu'elles ont lancées aux flics, aux juges… Chaque fois je me demande si celle qui est décrite, celle qui parle, qui rit, qui injurie, qui chante, celle qui a les mains en sang et les vêtements déchirés, est la femme que je cherche. »
Voleuses, fugueuse, vagabondes, de petites vertus, les filles de la prison de Fresnes se mutinent. Le 6 mai 1947, elles défoncent des portes, brisent des carreaux, pillent l’économat, s’empiffrent de chocolat et de confiture, escaladent le mur de la prison et finissent par en occuper le toit. Pendant des heures, elles tiendront bon. Les prisonniers masculins, derrière leurs barreaux, les acclameront. Il faudra cent vingt policiers pour les déloger. Les journaux s’en emparent un temps, qualifiant l’événement d’« hystérie collective », et, après une nouvelle condamnation, les révoltées retourneront à l’obscurité de leurs cachots. Vies d’anonymes diablesses, semeuses de troubles sans voix, la postérité les oublie.
Jusqu’au jour où Serge Valère, un avocat médiatique comme le XXIe siècle en façonne, décide de démêler les fils de ses origines. Lui qui ne connaît pas son père, engage la généalogiste, Elvire Horta, pour retrouver sa mère Madeleine qui l’a abandonné. Elle apprend que celle-ci est une des mutinées de Fresnes. 1947 rencontre alors notre époque. Madeleine rencontre Elvire. Les filles perdues, celles d’aujourd’hui.
Avec force et passion, Dorothée Janin fait surgir la violence, la révolte et la liberté fugace de ces femmes qui n’existaient plus. Porté par une écriture frontale, à la manière du Journal d’un voleur, La révolte des filles perdues interroge notre mécanique sociale et nos obsessions.

 

J’attendais beaucoup de ce livre d'après le 4ème de couverture, peut-être trop…

Le début a été long : une sorte de suite d’articles de journaux, sans points ni virgules, retrouvés par Elvire.

A ce point du livre, j’ai déjà failli m’arrêter mais je me suis dit que j’avais déjà lâché ma dernière lecture (Victime 2117), celui-ci méritait peut-être une chance.

Dans la suite, on découvre le pourquoi de cette recherche et qui a embauché Elvire et en découle l’histoire de cet avocat, de sa femme, de son enfant et l’histoire d’Elvire (et son passé en Israël).

Au final, beaucoup de pages sur la vie des 2 protagonistes aujourd’hui, leurs doutes, leurs peurs, leurs expériences, qui n’ont plus rien à voir avec la mutinerie de Fresne ou alors de très très loin.

Moi qui voulais un livre sur cet épisode d’histoire, je me retrouve à écouter un avocat un peu Bobo parisien raconter qu’il a payé une opération de changement de sexe à un ancien amant et Elvire raconter ses déboires et ses recherches d’identité juive.

Ce n’est pas du tout ce que je venais chercher dans ce livre.

Chaque fois que je me disais, je referme le livre, un petit chapitre remettait Fresne sur le devant et je me disais « allez, continue, au moins pour savoir ce qui s’est vraiment passé ».

A la 160ème page, j’ai encore laissé un moment de lecture à ce livre en me disant que si je n’accrochais pas, cette fois-ci je le reposerais. (c’est l’avantage de prendre des livres en médiathèque, il y a le choix et on peut prendre et lire ou prendre et reposer).

L'auteure m'a réellement perdu lors de son discours sur les patients en hôpital psychiatrique à la page 207. Comment peut-on se permettre de traiter ces gens de tarés, plein de sang de navet, de cinglés.

Au final j'aurai tenu plus de la moitié. Mais quelle déception! 

 

 

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Commentaires
L
Je suis bien contente que tu aies aimé Betty, je vois que tu as eu le même ressenti que moi ! Et pour les autres ... je pense que je lirai celui sur le blizzard (entre parenthèse, l'épisode similaire dans la série, ce n'est pas une invention de Landon, il y a bien une histoire de ce type dans les romans de Laura Ingalls ...).<br /> Bises !
Répondre
L
merci à toi d'en avoir parlé, ça m'a permis de le découvrir. Je n'ai jamais lu les vrais romans de Laura Ingalls, je devrais peut-être... <br /> bizzzz
L
Je teste un peu tout en lecture mais tout n'est pas bon à prendre non plus. Bonne journée
Répondre
S
Des livres qui ne me tentent pas.<br /> Sylvie
Répondre
L'antre des Fées
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