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L'antre des Fées

11 octobre 2023

Il a fallu du temps mais j'y suis arrivée!

Bonjour, 

Eh oui, il a fallu du temps...

Je me souviens encore quand il y a plus de 11 ans j'ai été acheter les tissus dans une boutique de Nantua qui aujourd'hui n'existe même plus.  J'avais alors fait mon 1er article ici

Au début quand j'avais fait 1 ou 2 carrés, j'étais ravie. Il faut dire qu'à raison de 2h de couture par carré, cela faisait déjà un certain nombre d'heures de travail (pour rappel, tous les carrés ont été faits entièrement à la main et je savais moins bien manier l'aiguille qu'aujourd'hui).

En 2019, j'avais fini les 99 carrés du centre et je les ai cousus ensemble (moitié à la main, moitié à la machine)

En mai 2021, j'ai rajouté les 2 bandes du tour. (là en totalité à la machine).

Ensuite j'ai molletoné et fait le sandwich. Puis est venu le grand moment du quilting, là aussi tout à la main (à raison également d'environ 2h par carré).

Je vous montre 2,3 bandes de l'arrière que vous compreniez ce qui a été réalisé: 

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Enfin cette année, j'ai finalisé avec le biais. 

Mais il faudrait tout de même que je vous montre les dernières photos non? 

Ce dimanche, avec zom, on a étalé cette bête de plus de 2m sur 2 sur le sol afin de couper les bords qui dépassaient du sandwich.

patch

 

patch 2

Ensuite, nous avons installé les 225 épingles qui ont servi à mettre en place le biais. (biais fait maison s'il vous plait avec un appareil magique que zom m'a acheté. Si vous ne connaissez pas, investissez vite dans ce petit appareil qui vaut environ 5 euros et qui permet avec n'importe quel tissu de fabriquer du biais). 

patch 3

Après avoir cousu ce biais à la machine (avec l'aide de zom toujours car vu la taille et le poids de ce patch, la table n'était pas assez grande pour le poser et ça partait dans tous les sens sous le pied presseur), j'ai cousu tout l'arrière à la main (petit clin d'oeil à Sandrine de Anis et Bergamote qui comprendra). Il y en avait quand même plus de 8 m. 

J'avoue n'être pas peu fière de mes coins pour une fois.

coin patch

IMG_3763

 

Et aujourd'hui, après plus de 500 heures de travail acharné, c'est TERMINE!!

IMG_3757

IMG_3760

Il est tellement grand, on pourrait le mettre en tapis.

On peut aussi en recouvrir un canapé: 

IMG_3758

Avant de finir les photos, j'ai oublié de vous dire que, dans ma folie du jour, j'ai voulu qu'on garde une trace de qui avait fait ce monstre (si dans quelques années, il est encore en bon état et retrouvé par les générations futures). Alors je me suis offert des petites étiquettes pour le personnaliser:

signature patch

Si cela vous tente, vous pourrez trouver ces étiquettes personnalisables chez A qui S

Enfin pour finir, ce patch pourra recouvrir un grand lit de 2 personnes: 

IMG_3766

 

1er grand patch

Maintenant la grande question est: où vais-je le laisser? 

Sur le lit, je n'ai pas trop envie vu que les chats se vautrent dessus et que chaque soir, il faudrait le replier convenablement....

Sur le canapé: oui mais là ce sont des ados qui s'y étalent quand ils rentrent...

Par terre: hors de question qu'on marche dessus! 

Sur le mur, il est trop grand...

Au final, je vais peut-être le remettre dans la malle pour ne pas le salir et pouvoir le regarder lorsque j'en aurai envie. 

Je rigole bien sûr... quoi que... Oh je verrai bien. En tout cas, ravie d'avoir terminé.

Et vous, vous en pensez quoi? 

Sur ce, je vous quitte, passez une belle fin de journée et à bientôt !

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3 octobre 2023

Merci Babelio!

Bonjour, 

Connaissez-vous Babelio? 

Pour ma part, je l'ai découvert via des personnes du net qui l'utilisaient et j'avoue que désormais, je me fie davantage aux critiques de ce site qu'à celles qu'on peut trouver sur A...n, F..c ou tout autre marchand de livres. 

Mettant des commentaires sur tous les livres que je lis, je me suis dit, il y a quelques temps, que je pourrais utiliser ces mêmes commentaires pour étoffer les critiques du site et je me suis donc inscrite. 

Et puis j'ai découvert au mois de septembre leur système de masse critique. Ne voulant pas faire de fausse information, je vous laisserai aller lire le principe ici! La finalité étant de recevoir un livre gratuitement en échange d'une critique.

N'étant pas difficile sur le choix de mes lectures car assez éclectique (pour les connaisseurs, on y verra ici un clin d'oeil aux Inconnus et Tournez ménage), j'ai coché au mois de septembre un grand grand nombre de livres. 

Et j'ai eu la chance pour ma première masse critique de recevoir cet ouvrage.

Moi, JudasDes dieux, des héros et des mythes... Des écrivains donnent la parole à des figures légendaires qui les hantent. Tel est le pari de cette collection qui est aussi un voyage à travers la peinture. Que savons-nous de Judas ? Presque rien. Seulement quelques versets dans les Évangiles le désignant comme celui qui a trahi Jésus. Pas davantage. Mais son acte fait de lui l'incarnation parfaite du traître dans le subconscient collectif depuis plus de deux mille ans. Quant aux raisons de sa trahison, elles divergent selon les évangélistes. Le mobile n'est pas clair. Pour 30 deniers ? Une somme dérisoire selon les historiens. Et après avoir été un disciple et un ami fidèle ? Difficile à croire. D'ailleurs la trahison était-elle vraiment indispensable pour que Jésus soit arrêté ? L'histoire ne se serait-elle pas déroulée de la même façon sans Judas ?Autant d'incertitudes et de questions ont permis à la littérature de s'emparer du mythe de Judas, et de proposer une multitude d'interprétations à travers un personnage chaque fois réinventé.Ici, Judas prend la parole. Il raconte sa version de l'histoire. Il ne cherche pas à se justifier, mais à dire pourquoi il a trahi.Alors, écoutez-le. Il n'est peut-être pas celui que vous croyez.

Je vais tout d'abord commencer ma critique par le livre en lui-même. Il est noté dans la catégorie Beau Livre alors qu'il a le format d'un roman classique. Et, ce que j'ai apprécié, au premier abord, c'est la texture des pages: tout en papier satiné. Et puis, pour la petite anecdote, il y a une chose que je n'avais pas notée à la réception du colis et que ma "grande" fille m'a fait remarquer quand je lui ai montré le livre. Elle l'a ouvert et je l'ai vu plonger son nez dans les pages... Bizarre non. Je lui ai demandé pourquoi elle faisait cela et elle m'a répondu: "Maman, ce livre, il sent bon!" Et c'est vrai qu'il a une odeur bien particulière qu'on ne retrouve pas partout. Je ne sais pas si cette odeur persistera mais il est agréable d'avoir de telles sensations quand on prend un livre en mains (c'est aussi pour cela que je n'aime pas utiliser de liseuse). 

Ensuite l'histoire: Judas, tout le monde, qu'il soit chrétien ou non, en a déjà entendu parler. C'est cet homme qui aurait trahi le Christ et à cause de qui celui-ci aurait été arrêté. D'ailleurs son nom est resté dans le vocabulaire courant pour désigner un traitre.

Mais voilà, sait-on vraiment tout de cet homme et la vérité n'a-t-elle pas été quelque peu déformée selon les Evangiles? Cette trahison en était-elle vraiment une? 

J'avoue avoir appris beaucoup de choses sur Judas car on connait bien la partie liée à l'arrestation du Christ sur le Mont des Oliviers mais en règle générale, sauf à étudier son histoire, on sait peu de choses de son enfance, de sa mort ou de son rôle exact dans le groupe formé de Jésus et de ses disciples. 

Ce livre a un autre avantage, c'est qu'il contient 13 reproductions de peintures (ou une partie de celles-ci), dont certaines pour moi totalement inconnues. (d'où également sa catégorisation Beau Livre). Je ne pensais pas qu'il y avait autant d'oeuvres liées à Judas que ce soit en peinture mais également, comme il est noté en fin de livre, de textes/ chansons sur lui venant de personnages aussi variés que Pagnol ou Lady Gaga.

Une seule petite déception pour cet ouvrage: je l'ai trouvé trop court et trop rapide. Je l'ai terminé en à peine 1h30 et j'aurais voulu rentrer plus dans les détails ou les émotions des protagonistes. Alors il est vrai que, je le répète, il est dans la catégorie Beau Livre et non roman mais j'aurais aimé des chapitres plus longs et pouvoir rester plus longtemps en compagnie de ces personnages. Après, me direz-vous, son nombre de pages réduit permettra, même aux non bibliophages ou aux plus "jeunes", de pouvoir se l'accaparer et le découvrir. 

En tout cas je remercie encore Babelio et espère pouvoir faire partie de nombreuses masses critiques à l'avenir pour découvrir des livres que je n'aurais pas forcément choisis de prime abord. 

Bonne fin de journée et à bientôt!

21 septembre 2023

tous très différents!

 Bonsoir, 

Y a-t-il quelqu'un par ici? Je ne sais pas chez vous mais ici, en Isère, le soleil est absent et il commence à faire sombre. L'automne arrive et les lumières vont bientôt s'allumer sitôt les enfants rentrés de l'école, voir avant.

Aujourd'hui, encore de la lecture et 5 livres: des très récents, des plus anciens, des pas trop mal, d'autres très bons, des livres choisis par moi-même, d'autres par une bibliothécaire qui commence à connaitre mes goûts ou qui me proposent de lire des romans sur lesquels mon choix ne se serait pas posé.

A vous de choisir.

Bonne lecture et bonne fin de journée.  

La mariée portait des bottes jaunesQuand leur mère les dépose devant la grille du Château de Berléac en leur promettant de revenir les chercher, India et Louis ne savent pas ce qui les attend.Ils vont devoir passer en un éclair de leur petite maison dans un lotissement à un château du XVIIIe siècle et apprendre les codes d'une grande famille bordelaise, fière de son vignoble et de ses ancêtres. Que de secrets, de trahisons, d'avidité dans cette demeure prestigieuse où chacun joue un rôle et entend occuper le devant de la scène ! Sans le vouloir, avec leur candeur et leur fantaisie, les enfants vont tout dynamiter.C'est drôle, c'est tragique, c'est virevoltant, cruel et tendre, c'est la vie.

Je n'avais jamais lu de livre de Katherine Pancol qui est pourtant une auteure assez connue actuellement. Mais le titre m'a attiré en trainant sur le site de réservation de ma médiathèque. Je ne m'attendais cependant pas à un tel pavé: 730 pages, il faut les avaler. 

Et puis je me suis laissée "happer" par l'histoire de cette famille. J'ai été attendrie par ces deux enfants, laissés à Berléac par leur mère qui cherche à retrouver son mari. J'ai été amusée par cette grand-mère qui ne sait pas trop quoi faire de tout l'amour qu'elle a à donner.  

Et que dire des autres protagonistes? je ne vais pas tout révéler mais on trouve vraiment de tout dans cette famille. Et puis il y a les non-dits, les histoires cachées comme dans toutes les familles. Bon, je m'attendais bien à la fin, je ne suis pas dupe mais les pages se sont tournées facilement.

De plus, j'ai apprécié de ne pas être dans le roman feel-good basique. Ici, même si une partie de la famille est riche, voir très riche, une des héroïnes n'a pas trop d'argent au début du livre et doit faire attention à ce qu'elle dépense. 

En fait, ce livre m'a fait penser à tous les romans de Barbara Constantine (même si les siens étaient bien plus courts). Et, dans tous les cas, j'ai passé un très bon moment. J'en relirai peut-être de cette auteure. 

Kilomètre ZéroMaëlle, directrice financière d'une start-up en pleine expansion, n'a tout simplement pas le temps pour les rêves. Mais quand sa meilleure amie, Romane, lui demande un immense service - question de vie ou de mort -, elle accepte malgré elle de rejoindre le Népal. Elle ignore que l'ascension des Annapurnas qu'elle s'apprête à faire sera aussi le début d'un véritable parcours initiatique. Au cours d'expériences et de rencontres bouleversantes, Maëlle va apprendre les secrets du bonheur profond et transformer sa vie. Mais réussira-t-elle à sauver son amie ? Passionnée par les relations humaines, Maud Ankaoua signe un premier roman riche d'enseignements et rempli d'espoir. Il changera pour toujours notre compréhension des autres et nous rappelle l'essentiel de la vie.

Kilomètre zéro…

J’avais déjà lu de la même auteur « Respire » et « Jamais sans moi ». « Kilomètre zéro » était son 1er roman. En fait, je les ai lus totalement à l’inverse, commençant par « Jamais sans moi » et terminant par « Kilomètre zéro ». Je trouve que plus elle avance, plus son écriture est fluide. Dans ce 1er livre, je trouve les indications et les conseils de vie trop longs et assez complexes.

D’un autre côté, pour ceux qui étudient un peu la communication non violente, qui vont de temps en temps sur le site l’apprentie Girafe, ou autres, ces conseils sont déjà connus parfaitement. On va dire qu’ici, ils sont mis en pratique dans la vraie vie. Mais peut-on vraiment dire que l’on est dans la vraie vie quand, du jour au lendemain, on peut se permettre de partir au pied de l’Everest, prendre un sac à dos et monter à xxx m d’altitude.

Et bien sûr, parce que sinon ce ne serait pas drôle rencontrer là-bas l’homme de sa vie et ré-inventer totalement sa vie pour en tirer le meilleur parti.

Oui, je sais, je suis un peu défaitiste mais, comme dans tous les feels good, on se demande comment une femme ordinaire pourrait faire ce que font les héroïnes de ces romans :

-          Qui peut partir comme cela sans que cela ait des incidences sur son emploi

-          Qui peut se payer le billet d’avion directement et sur place n’avoir aucun souci financier (et ce même si le coût de la vie y est bien moins cher)

-          Et puis surtout, encore faut-il ne pas avoir d’attache, d’enfants ou de conjoint derrière soi.

Alors oui, c’est très beau sur le papier, nous devrions tous oser mais les aléas de la vie sont souvent incompatibles avec ce mode de fonctionnement. Restent de belles leçons de vie à méditer et à essayer de mettre à profit pour avoir une vie plus saine, moins stressante et plus remplie d’amour de soi et de son prochain. Mais cela n’est-il pas le rêve de chacun ?

Les extraordinairesESPÉRER, RIRE, FAIBLIR, ESSAYER ENCORE…
LES EXTRAORDINAIRES, C’EST LE GOÛT DE LA VIE ET LA FORCE DES RÊVES
Dans l’entourage d’Anna, tout le monde le sait : à 6 ans, sur l’estrade du spectacle de fin d’année, elle a clamé qu’elle voulait être astronaute. Quarante ans plus tard cependant, Anna est bien loin des étoiles : elle est médecin généraliste, et sa vie est trop sage, arrêtée net par un très grand chagrin. Mais ce soir, pour son anniversaire, ses proches lui ont réservé une surprise : ils l’ont inscrite en grand secret au concours de l’Agence spatiale européenne, qui recrute ses futurs astronautes.
Bien sûr, Anna leur dit qu’ils sont fous, remercie, refuse… mais le piège affectueux est bien tendu : un jour, Anna a promis à son plus jeune fi ls, Michael, qui se battait contre une maladie grave, de tout faire pour réaliser ce rêve de partir dans l’espace. Anna ne peut renier son serment, et se lance à corps perdu dans l’aventure. Lors de la première sélection, elle rencontre un petit groupe de candidats qui a décidé de s’entraider.
Ils se sont baptisés « les Extraordinaires ». Anna sait bien que ses chances sont minces, mais épaulée par ces amoureux de l’espace aussi attachants que courageux et drôles, elle n’y peut rien : elle se met à croire à l’impossible…

De Sandrel, j'avais lu "la Chambre des merveilles" qui a été récemment revisitée au cinéma. (d'ailleurs si cela vous dit, tentez d'aller voir la bande annonce, elle est assez représentative du livre)

J'avais bien aimé l'histoire même si on reste dans le roman feel-good assez basique mais peut-être plus poignant du fait de la présence d'un enfant malade. 

Alors quand j'ai vu le nouveau Sandrel sortir, je me suis dit "pourquoi pas? "

La trame de début est assez proche, je trouve, de "la chambre des merveilles": une maman à 46 ans qui va vouloir réaliser un rêve de petite fille en hommage à la promesse qu'elle a faite à son fils.  Et, alors que la 1ère étape est passée, elle va rencontrer d'autres personnes qui, comme elle, tentent d'aller rejoindre leur rêve et donc les étoiles. Vers l'infini et au-delà comme dirait Buzz!

Il y a Nabilla qui semble au départ bien porter son nom, il y a Axel qui a déjà tout vu, tout fait, il y a Côme et sa mère fusionnelle Bérénice, et il y a Diego, le beau gosse. Tout ce petit monde va devoir se serrer les coudes, cohabiter durant des week-ends de mise en condition mais chacun, au fil du roman, va nous faire découvrir ses secrets et ses failles, qui sont souvent bien plus profondes qu'on ne le pensait. Certains cachent bien leur jeu.

Il y a aussi Ted, un grand astronaute qui va venir les aider dans leur préparation mais Ted semble vraiment vouloir en découvrir plus sur Anna. Pourquoi? 

Alors on s'attend bien sûr à la fin: à la formation au minimum d'un couple, au fait que l'un d'entre eux au moins réussisse ou que tout cela change leur vie sur le long terme (il faut toujours croire en ses rêves).

Mais voilà, j'ai trouvé que la fin (et la découverte d'un lourd secret) a un peu gâché l'histoire. (Et attention je le dis bien: c'est un avis personnel). Etait-il nécessaire de rajouter cela, cette information qui semble venir de nulle part et dont on se demande comment elle a pu rester cachée durant si longtemps? 

Mais à part ça, un petit livre "gentillet" à lire pour décompresser le soir après le travail. 

Là où chantent les écrevissesPendant des années, les rumeurs les plus folles ont couru sur " la Fille des marais " de Barkley Cove, une petite ville de Caroline du Nord. Pourtant, Kya n'est pas cette fille sauvage et analphabète que tous imaginent et craignent.
A l'âge de dix ans, abandonnée par sa famille, elle doit apprendre à survivre seule dans le marais, devenu pour elle un refuge naturel et une protection. Sa rencontre avec Tate, un jeune homme doux et cultivé qui lui apprend à lire et à écrire, lui fait découvrir la science et la poésie, transforme la jeune fille à jamais. Mais Tate, appelé par ses études, l'abandonne à son tour.
La solitude devient si pesante que Kya ne se méfie pas assez de celui qui va bientôt croiser son chemin et lui promettre une autre vie.
Lorsque l'irréparable se produit, elle ne peut plus compter que sur elle-même...

C'est ma bibliothécaire qui m'a conseillé ce livre et je l'en remercie car j'étais passée à côté de ce beau roman. 

Durant ma lecture, il m'a fait penser à différents films que j'avais vus: "Beignets de tomates vertes", "Forrest Gump" et "La ligne verte". 

En tout cas, je le répète une belle surprise que ce livre. Quand je l'ai ouvert, je ne savais vraiment pas à quoi m'attendre et je crois que ce livre ne rentre dans quasiment aucune case: ce n'est pas un roman feel-good, ce n'est pas un polar (même si une enquête est menée), ce n'est pas non plus un roman à l'eau de rose (même si on y parle beaucoup d'amour).

J'ai été happée par l'histoire de Kya, son abandon et son envie de survivre parmi les marais avec toute la rage et la force qui la caractériseront jusqu'à la fin de sa vie. Tout le long je me suis demandée comment allait finir ce roman, j'ai eu peur pour Kya, peur qu'elle ne sombre et se perde, peur de sa mort. J'ai eu envie qu'elle trouve enfin de l'amour, qu'il soit filiale ou maritale. Mais je ne vous dirai pas ce qu'il en est, je peux juste vous dire que la fin nous réserve une belle surprise. 

En tout cas, si vous aimez la nature, si vous aimez les belles histoires où les sentiments sont aussi forts que les actes, lisez ce livre! 

Yiddish tangoÉtienne, 14 ans, violoneux, comme dirait sa nouvelle amie Élisa, occupe la plupart de ses journées à répéter pour la grande audition. À l'approche de Noël, pour faire plaisir à sa Mamé, Étienne se lance à jouer avec son violon un magnifique tango, devant le public conquis de la maison de retraite. Mais l'un d'eux, qu'Étienne a surnommé Furax, en raison de son caractère exécrable et agressif, semble plus touché encore que les autres par la prestation du jeune homme. Si bouleversé qu'il révèle à Étienne l'existence d'un violon maudit, maléfique et dangereux, le plus beau des violons, un Prince !, enfermé dans son grenier. Étienne doit s'en méfier comme de la peste. Délire d'un homme sénile ? L'adolescent, poussé par sa curiosité, met de côté les avertissements du vieillard. Il récupère l'instrument qui va le plonger tout entier dans les heures les plus sombres de l'Histoire.

Ce livre m'a aussi été proposé par ma bibliothécaire. 

Je trouvais l'écriture un peu simple jusqu'à ce qu'arrivée à la fin, je me rendes compte que c'était un livre plutôt destiné aux ados. Qu'à cela ne tienne, il a été lu plus vite que prévu et il m'a permis de glaner des informations sur la Shoah (car c'est bien de cette période dont il est question dans ce livre) mais également sur les violons (et pour moi qui suis née dans la capitale française de la lutherie, cela fait toujours plaisir). 

Alors effectivement, je le répète, étant destiné aux adolescents, le lexique est assez facile et il y a moins de détails que dans un livre pour adultes. Cependant l'histoire est très belle et elle plaira à tout jeune qui s'intéresse un peu à l'histoire avec un petit côté ésotérique en plus. 

Dans ce livre, vous découvrirez que les violons ont une âme (avec et sans jeu de mots) et que leurs propriétaires laissent leurs traces sur les instruments. Ils "chantent" ensuite en insufflant cette mémoire des personnes qui les ont utilisées et des lieux qu'ils ont traversés. 

Une histoire pour ne pas oublier! 

 

6 septembre 2023

La mythologie vous aimez? Moi j'adore mais pas celle là!

 Bonjour, 

Je pensais mettre plus de livre dans ce message mais comme, juste après le 1er, il y a une série, j'ai préféré éditer tout de suite ce message.

Donc uniquement 4 livres cette fois-ci, je vous laisserai lire mes commentaires. Après comme je le dis toujours: chacun se fait son avis, le mien est personnel mais si vous vouliez commencer la série, lisez bien jusqu'au bout.

Sur ce, je vous laisse, profitez bien du soleil qui brille sur toute la France il me semble et à bientôt. 

 

A vif!Dans la forêt qui borde le village de Gévaugnac, on découvre une toute jeune fille brûlée sur un bûcher. La capitaine Julie Fraysse, du SRPJ de Toulouse, est priée de différer ses vacances et de consulter Novak Marrec, le policier qui a mené l’enquête sur des meurtres très similaires, attribués à un mystérieux « Immoleur » jamais arrêté.
Le problème c’est que Novak est interné en hôpital psychiatrique. Depuis son échec dans l’affaire de l’Immoleur, ce flic intelligent, cultivé et peu loquace est atteint de troubles obsessionnels délirants : par moments son cerveau lui crée de fausses certitudes, qu’il n’arrive pas à distinguer de la réalité.
Convaincu que l’Immoleur est de retour, Novak se lance à corps perdu dans l’enquête avec Julie. Mais comment découvrir la vérité quand votre propre esprit joue contre vous ? Parviendront-ils à mettre au jour les secrets de la petite communauté de Gévaugnac ?

René Manzor, souvenez-vous, il était déjà présent dans mon dernier message et au vu des critiques du roman déjà lu, il semblait que celui-ci était mieux donc j'ai tenté. 

Alors je sais, le résumé n'est pas très drôle mais actuellement, de toute façon, on ne trouve plus que sexe et violence dans la plupart des livres puisque c'est ce qui fait vendre. C'est ça ou du "feel good" donc on fait avec ce qu'on trouve. 

Que dire sur ce livre: un beau suspens, des moments où on n'arrive plus à situer la vérité du délire d'un patient d'hopital psychiatrique. Au final, un bon livre pour qui aime les polars. 

 Hades et Persephone tome 1Perséphone n’est la déesse du printemps qu’en titre. Depuis qu’elle est toute petite, les fleurs se ratatinent à son contact. Après s’être installée à New Athens, elle espérait mener une vie discrète, dans la peau d’une journaliste mortelle. Tout change lorsqu’elle s’assied dans une boîte de nuit clandestine pour jouer une partie de cartes avec un étranger hypnotique et mystérieux. Hadès, le dieu des morts, a bâti un empire du jeu dans le monde des mortels et ses paris favoris sont réputés impossibles. Mais rien ne l’a jamais intrigué autant que la déesse qui lui offre une aubaine à laquelle il ne peut résister. Après sa rencontre avec Hadès, Perséphone se retrouve liée par un contrat avec le dieu des morts, et ses conditions sont impossibles : Perséphone doit créer la vie dans le monde souterrain ou perdre sa liberté à jamais. Alors qu’elle s’efforce de semer les graines de sa liberté, son amour pour le dieu des Ténèbres grandit - un amour à la fois envoutant et interdit.

Ceux qui me suivent le savent, j'adore la mythologie grecque (et donc romaine aussi) alors quand la médiathèque a proposé la série Hades et Persephone, je me suis tout de suite jetée dessus. Et puis placer les dieux de l'Olympe dans un monde plus actuelle, je trouvais l'idée sympathique.

Mais voilà, alors que le roman était dans la catégorie anticipation, je ne m'attendais pas du tout ce que j'ai trouvé dedans... (nous en avons d'ailleurs parlé à la médiathèque afin qu'ils puissent vérifier la classe d'âge des personnes qui pourraient l'emprunter).

Car en fait, ce livre est une copie quasi conforme de la série des "50 nuances de Grey" revisitée à la mode mythologique.

Nous sommes bien dans un roman je dirais pour adultes car excusez moi du peu mais on va parler de fella...ion, de clit..is, et j'en passe... 

Ensuite les détails de l'histoire sont vraiment très ressemblants avec le livre de E.L James. Voyons plutôt rien que pour le 1er de la série:

 - une jeune femme, vit en colocation avec sa meilleure amie, bien plus délurée qu'elle (cette jeune fille est encore vierge et n'a encore ressenti aucune attirance pour un homme, on l'appelera ici Persephone)
 - Cette jeune fille va alors devoir interviewer un homme puissant et sombre (ici Hades). Suite à cet entretien, un contrat va être mis en place entre eux 2 (et via ce contrat, elle ne devra rien révéler de ce qui se passe entre eux). Bien sûr, cette jeune fille est fortement troublé par cet homme, musclé, viril, riche, bien habillé mais dont on sait très peu de choses. 
 - Cet homme va lui dévoiler dans son antre (ici les Enfers) les bonheurs du Se..xe
 - A un moment, en boite de nuit, la jeune fille va se trouver mal et se retrouver le lendemain dans le lit de l'homme ténébreux qui l'a ramenée et remise sur pied
 - Il y aura un bal masqué (avec un magnifique masque...), des associations caritatives...
 - L'homme ténébreux est entouré de femmes soumises à ses ordres qui ne le quittent pas d'une semelle et qui vont tout faire pour briser la nouvelle idylle sous pretexte que la jeune Perséphone n'est pas pour le Maitre (des enfers), qu'elle ne saura pas le satisfaire.

Bref, je pourrais encore vous en donner encore et encore mais je crois que je vais m'arrêter là, vous avez compris l'idée. Je vais lire la série pour voir si vraiment, cela ressemble de bout en bout et, qui plus est, cela me fait rire quand je vois les commentaires plus qu'élogieux sur cette série sur les réseaux. 

Surtout que rappelons-nous tout de même que dans l'histoire de la mythologie, Perséphone s'est faite enlever et surtout violer par Hadès, on est donc loin du véridique (alors que l'auteure se targue d'être incollable sur le sujet.) Après je ne vais pas lui jeter la pierre, elle a le mérite d'écrire des livres qui se vendent. Ce qui n'est pas mon cas. 

Au final, une série à réserver à un public averti, et que vous aimerez si vous avez aimé la série de 50 nuances (ou After mais qui était tout de même plus édulcoré et plus "ado").

 

Hades et Persephone tome 2La relation de Perséphone avec Hadès est deve.nue publique et la tempête médiatique qui en résulte perturbe sa vie normale et menace de l’exposer en tant que déesse du Printemps. Pour ajouter à ses ennuis, tout le monde semble dési.reux d’éloigner Perséphone du dieu des morts en exposant son passé infernal. Les choses ne font qu’empirer lorsqu’une horrible tragédie laisse le cœur de Perséphone en ruine et Hadès refuse de l’aider. Désespérée, elle prend les choses en main et conclut des accords qui ont de graves conséquences. Confrontée à un cé d’Hadès qu’elle n’a jamais connu et à une perte écrasante, Perséphone se demande si elle peut vraiment devenir la reine d’Hadès.

Au départ, je ne pensais pas faire une "critique" du tome 2 de Hadès et Perséphone, en ayant déjà beaucoup mis sur le tome 1. Mais il est tout de même un peu différent, donc je m'y colle.

Autant le tome 1 suivait beaucoup "50 nuances de Grey", autant celui-ci s'en éloigne pas mal avec l'arrivée de nouveaux personnages que je n'arrive pas à relier à l'histoire d'Ana et Christian (ou de Bella et Edward puisque 50 nuances est, je le rappelle souvent, Twilight revisité pour adultes).

Il y a également moins de scènes de sexe ou en tant cas dans le cas d'un acte entier. Perséphone s'amuse plutôt à titiller son homme (qui est très bien "servi" durant le tome 2) et à faire preuve de son imagination. Mais bon, il en reste encore pour ceux qui chercheraient uniquement ce genre de littérature. 

Passons maintenant à l'histoire proprement dite. Autant j'avais lu le 1er tome assez rapidement, autant ce 2eme a été plus long à terminer car j'avais l'impression de passer en permanence du coq à l'âne. J'ai pensé que l'auteure n'avait pas sa trame, lançait une idée, repassait à une autre et essayait de créer des scénettes un peu désorganisées pour meubler les pages. Au final un livre un peu chaotique et sans beaucoup de fond (en tout cas à mon goût). 

Ayant récupéré le tome 3, je vais le lire, j'attends de voir si Perséphone tombe enceinte et si l'histoire s'intensifie un peu puisqu'à la lecture du 4eme couverture une guerre se prépare. 

 

Hades et Persephone tome 3Perséphone et Hadès sont fiancés. En représailles, Déméter provoque une tempête de neige qui para.lyse la Nouvelle-Grèce, et refuse de lever le blizzard si sa fille n’annule pas ses fiançailles. Lorsque les Olympiens interviennent, l’avenir de Perséphone se retrouve entre les mains des anciens dieux, qui sont divisés. Doivent-ils permettre à Per.séphone d’épouser Hadès et partir en guerre contre Déméter, ou interdire leur union et prendre les armes contre le dieu des morts ? Rien n’est sûr, sauf la promesse de la guerre.

J'avais trouvé le tome 2 long mais le suivant fut pire. Avec du recul, j'aurais du m'arrêter à la page 100... Mais le 4ème de couverture indiquant une guerre, une division des dieux, je me suis dit que cela allait bien arriver. 

Alors oui, cela arrive mais loin, très loin, très très loin.... du début du livre. Moi qui normalement lit un livre en 2-3 jours maximum, j'avais tellement de mal à m'y remettre que j'ai mis presque 1 semaine à terminer celui-ci.

Et puis que dire de ces scènes de sexe (je dirais même de c... si je voulais être vulgaire) à répétition. Dans ce tome, j'ai plus eu l'impression de lire l'histoire d'une nymphomane que d'une déesse. Le sexe est une réponse à tout pour Perséphone: elle est stressée, elle veut avoir des relations avec Hadès, elle est malheureuse, cela va la rassurer, elle est énervée, cela va la calmer, en fait, elle le voit, elle lui "saute dessus". Pardonnez moi l'expression mais c'est un peu cela quand même dans cette histoire. Sur 10 pages, vous avez 1 page d'histoire pour 9 du reste.  

Et comme Hadès a le pouvoir de les rendre invisibles et de les téléporter où ils veulent, imaginez les scènes. Je vous le fait mode midinette: "oh, je vois Hadès dans son bureau... Oh j'ai tellement envie de lui... (enfin ça c'est le vocabulaire que j'emploie, elle utiliserait plutôt le terme bai...), oh je m'approche de lui, oh je viens m'assoir sur lui en retroussant ma robe, oh il m'attrape, me téléporte dans une chambre et hop... C'est trop bien, je recommencerai dans 1h...."

Je souris devant mon écran mais c'était un peu près cela tout le long. Alors on peut comprendre que les gens soient attirés par des romans un peu pimentés. J'ai moi-même lu la série des 50 nuances mais au moins dans ces livres, on avait quelques pages pour raconter les tourments des protagonistes et il y avait un peu d'érotisme. Là, les scènes sont crues, directes, sans préambule. 

Bref, je l'ai terminé par une lecture en diagonale. L'auteure joue le jeu puisqu'elle finit sur une sorte de suspens mais je ne crois pas que je lirai le 4eme... Ou alors il faudrait vraiment que je n'ai plus rien d'autre à lire. 

30 août 2023

J'avais oublié!

Bonjour, 

Eh oui, petit message rapide aujourd'hui pour vous montrer un oubli de ma part. 

Souvenez vous, il y a quelques temps, je vous ai montré ici, une broderie terminée mais non "finitionnée". (pour celles que cela intéresserait, il s'agit d'une broderie de Mme Chantilly, Summer Celebrate).

Cette broderie sur le thème de l'été était vouée à n'être sortie que 3 mois de l'année, je n'ai donc pas voulu demander des choses trop compliquées à zom et puis je trouve que, quelques fois, la simplicité fait ressortir la broderie. 

Zom a donc juste monté un cadre en bois brut avec 4 tasseaux et nous avons mis la broderie par dessus. 

Elle a ensuite trouvé sa place sur le mur en pierres du salon.

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Broderie Celebrate summer de Mme Chantilly

D'ici quelques jours, elle retournera avec les broderies saisonnières et une broderie "automne" prendra sa place.

Voilà, je vous quitte, passez une belle fin de journée et à bientôt!

 

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28 août 2023

Trucs de filles

Bonjour, 

Comme je vous le disais dans mon dernier message, j'ai du refaire des lingettes pour Lilofé Junior il y a quelques jours.

Mais voilà que zom en nous voyons coudre et couper les fils .... prend une lingette plus ancienne qui servait de modèle.

Il la regarde.... et commence à réfléchir (si, si je vous assure, ça peut se poser des questions les zoms)

OIP

(imaginez l'image en remplaçant la pizza par une lingette)

Et là il prend ses lunettes, tente de les essuyer avec la lingette et il me dit "ça marche super bien en fait, tu pourrais m'en faire une ou 2 ?

Oui mais voilà, je n'allais pas lui mettre du tissu rose bonbon! J'ai donc retrouvé un petit morceau de tissu plus masculin (quel dommage qu'il n'y en ait plus, il plait beaucoup aux zoms pour lesquels je l'ai utlisé) et voilà 4 lingettes spéciales messieurs. (même si pour aller plus vite ce sont MES lunettes qui sont sur la photo)

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Et comme je voulais vraiment leur donner un côté plus "viril" j'ai mis de l'éponge noire et non pas blanche.

lingettes hommes pour nettoyer les lunettes

Voilà, zom est ravi de ses lingettes! Comme quoi, il n'en faut pas beaucoup pour rendre un homme heureux. 

Sur ce, bonne fin de journée et à bientôt!

26 août 2023

Les oisillons quittent le nid.

Bonjour, 

Et voilà dans quelques jours la rentrée va arriver et les enfants vont retourner sur le chemin de l'école (petite ou grande). Ici c'est un grand pas car les 2 oisillons quittent le nid. Un retourne comme l'an passé Au Creusot à 2h environ de la maison, par contre la plus jeune, grâce aux aléas de ParcourSup, se retrouve à Lille, à plus de 7h de route. 

Alors même si avec le TGV elle pourra être à la maison en 4h30, son emploi du temps fait que lorsqu'elle va partir d'ici quelques jours, nous ne la reverrons pas avant Noël. Sniff, sniff.

Enfin bon, c'est la vie. 

Revenons maintenant à nous moutons, comme je le disais donc Lilofé Junior part, elle emmène donc toute sa chambre dans sa nouvelle chambre étudiante, plus petite que sa chambre actuelle mais surtout sans avoir de machine à laver personnelle qui tourne tous les 2-3 jours.

Et Lilofé Junior, tout comme moi désormais, utilise des lingettes réutilisables pour ses produits de soin et de beauté.

Mais voilà, elle en avait 10 que je lui avais fait en son temps. Vous retrouverez d'ailleurs l'article ici

Et 10 lingettes, quand on ne fait plus de machines "familiales" plusieurs fois par semaine, cela ne tient pas très longtemps. Elle m'a donc demandé de lui en refaire une vingtaine (comme cela, sûr, elle ne tombera pas en panne sèche).

J'avais encore du tissu, de l'éponge, il a juste fallu aller rechercher un morceau de ruban. 

Et comme en farfouillant, nous avons trouvé un autre tissu qui était dans les mêmes tons, je lui ai fait 3 types de lingettes différentes cette fois-ci.

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Voilà le pochon bien garni pour partir dans les hauts de France:

nouveau pochon Lilofé Junior

Et vous? Vos enfants sont-ils encore à la maison? Ont-ils déjà quitté le nid? 

Sur ce, je vous laisse, à bientôt pour vous expliquer pourquoi les "trucs" de filles, ça convient aussi aux garçons....

19 août 2023

Samedi, jour de marché, je vous en mets une petite douzaine...

 Bonjour, 

Aujourd'hui, je vous remets une petite dose de lecture. 10 livres lus et 2 non terminés, je crois que ce sera assez pour un seul message. 

Et puis ici il fait très chaud donc garder des écrans allumés trop longtemps, cela augmente encore la température...

Donc je vous laisse découvrir mes dernières lectures si vous le souhaitez et je vous dis à bientôt.  

Je commence avec un livre dédicacé. En effet pour ceux qui ne le savent pas, dans un village près d'ici, à Saint-Chef, a eu lieu un festival du polar et les responsables des médiathèques du réseau s'y sont rendus. Ce qui nous donne le plaisir d'avoir des livres dédicacés par les auteurs à nous mettre sous la dent. (si vous voulez plus d'information sur ce salon, je vous laisse cliquer ici!)

 

Du fond des âges356955708_821866135934037_7467859277946202087_n

Nouvelle-Zélande. Un petit garçon court à perdre haleine dans les rues de Christchurch, poursuivi par un homme armé. Des coups de feu éclatent. À l’hôpital, on découvre que l’enfant a été porté disparu il y a trois ans. Il s’appelle Nateo, c’est le fils du célèbre explorateur Marcus Taylor. Pourquoi le retrouve-t-on maintenant ? Était-il séquestré ? S’est-il enfui ? Et qui peut vouloir tuer un enfant de huit ans ?

Un an auparavant, le glaciologue Marcus Taylor dirige une mission de scientifiques envoyés dans une base implantée en plein milieu de l’Antarctique. Quand ils arrivent sur place, ils découvrent des bâtiments saccagés et déserts. L’équipe précédente a disparu sans laisser de trace.
Quel lien y a-t-il entre la réapparition de l’enfant et cette expédition qui tourne au cauchemar ?
Une chose est sûre. Il est trop tard pour avoir peur...

Alors pas de gore dans ce polar mais plutôt un peu de science-fiction complotiste. On y croit, on y croit pas, personnellement je pense qu'à trop vouloir faire d'expérience, on aura un jour un retour de baton. 

Enfin toujours est-il que le livre se lit très vite de par son alternance de chapitres entre le passé (en Antarctiqueà et le présent (en Nouvelle Zélande). Par contre, je reste un peu sur ma faim pour le dénouement, je m'attendais à autre chose. 

Pour la petite anecdote, l'auteur est le frère de Francis Lalanne et c'est à lui que l'on doit les films "Le passage" ou "Un amour de sorcière". 

le Magicien d'Oz (Contes Interdits)Une femme déboussolée, que la cruauté de la vie fait trébucher hors de sa route. Des militants fanatiques, cachés derrière des masques grimaçants et dont les slogans s'inscrivent en rouge sang. Un imposteur au charme magnétique, aux si nombreux visages que lui-même ne sait plus distinguer le vrai des faux. Des cadavres profanés et des organes éparpillés aux quatre coins de la ville, qui font courir les enquêteurs dans des directions opposées. Un cauchemar sans fin, dont certains ne s'éveilleront jamais.

Un nouveau conte interdit aujourd'hui: le magicien d'Oz. Pour ceux qui connaissent l'histoire, vous retrouverez bien sûr Dorothée, Toto, l'épouvantail (qui manquait de jugeotte), l'homme en fer blanc (qui n'avait pas de coeur) et le lion peureux (qui comme son nom l'indique manquait de courage). Vous retrouverez aussi la méchante sorcière et les singes ailés. 

Mais ici, pas de conte pour enfants puisqu'il s'agit d'un polar avec des meurtres en pagaille, des scènes assez crues de s... (dont certaines en lien avec le fétichisme) et un tueur qui prélève sur ces victimes des morceaux de leurs corps. 

Dorothée a 19 ans au début de l'histoire, elle est enceinte, le père du bébé va l'abandonner et pour couronner le tout, elle va être victime d'un accident de voiture qui va déclencer son accouchement. Le bébé n'a pas encore 25 semaines... Pour savoir la suite, il faudra lire ce roman. 

Par rapport au 1er conte interdit que j'ai lu, j'ai plus apprécié celui-ci car il est plus orienté polar et que même si l'on se doute rapidement de qui réalise les meurtres, il faudra attendre la fin pour en être sur. Et j'avais bien trouvé! 

Respire le plan est toujours parfait"Tu ne le sais pas encore mais tu es exactement là où tu dois être."Malo, 30 ans, virtuose de la finance à qui tout réussit, est appelé à Bangkok pour aider une entreprise en difficulté. Quelques semaines après son arrivée, il surprend une conversation qui l'anéantit : il ne lui resterait plus que quelques mois à vivre...Au moment où il perd tout espoir, une vieille dame lui propose un pacte étrange : en échange de trente jours de sa vie, le jeune homme sera-t-il prêt à tenter une série d'expériences qui pourraient bien modifier le cours de son destin ?Malo accepte, et le voilà embarqué dans un incroyable périple aux saveurs et aux parfums de la Thaïlande, au terme duquel il découvrira peut-être l'ultime vérité.Plus qu'un roman, ce livre est une invitation à mener la vie qui vous inspire.

J'avais lu, il y a peu, de cette auteur "Jamais sans moi" que j'avais bien apprécié. J'ai donc tenté de lire le titre qu'elle avait écrit juste avant.

L'histoire est jolie mais on est vraiment dans du feel-good à 100%. Bizarrement, les protagnistes tombent toujours sur les bonnes personnes au bon moment, au bon endroit, même si c'est à l'autre bout du monde. 

Alors ce livre est rempli de bons sentiments et nous explique, avec les principes du bien être actuel, comment revoir notre façon de vivre pour justement mieux vivre. C'est bien sur à méditer: on en prend et on peut en laisser aussi.

Par contre, je l'ai trouvé plus difficile à lire que le 1er que j'avais terminé. Je trouve que les explications des principes énoncés sont moins compréhensibles à la lecture lambda que ceux donnés dans "jamais sans moi". Il faut prendre plus de temps pour les analyser. Vous me direz, c'est surement le but. 

Il m'en reste un à lire de de M. Ankaoua, je pense le réserver, comme cela j'aurai lu tous ses livres. 

le bureau des affaires occultesAutomne 1830, dans un Paris fiévreux encore sous le choc des Journées révolutionnaires de juillet, le gouvernement de Louis-Philippe, nouveau roi des Français, tente de juguler une opposition divisée mais virulente.

Valentin Verne, jeune inspecteur du service des moeurs, est muté à la brigade de Sûreté fondée quelques années plus tôt par le fameux Vidocq. Il doit élucider une série de morts étranges susceptible de déstabiliser le régime.
Car la science qui progresse, mêlée à l'ésotérisme alors en vogue, inspire un nouveau type de criminalité. Féru de chimie et de médecine, cultivant un goût pour le mystérieux et l'irrationnel, Valentin Verne sait en décrypter les codes. Nommé par le préfet à la tête du « bureau des affaires occultes », un service spécial chargé de traquer ces malfaiteurs modernes, il va donner la preuve de ses extraordinaires compétences.
Mais qui est vraiment ce policier solitaire, obsédé par la traque d'un criminel insaisissable connu sous le seul surnom du Vicaire ?
Qui se cache derrière ce visage angélique où perce parfois une férocité déroutante ?
Qui est le chasseur, qui est le gibier ?Dans la lignée des grands détectives de l'Histoire, de Vidocq à Lecoq en passant par Nicolas le Floch, un nouveau héros est né.

J'ai bien aimé ce roman qui a conjugué de l'histoire, du polar et de l'esotérique. Et puis, même si on parle de choses un peu difficiles dans ce livre (notamment de sévices sur enfants), il n'y a jamais de "gore" qu'on peut trouver dans les polars actuels. Tout reste très "soft" et dans l'imagination de celui qui lit. Alors on pourrait dire qu'on s'attend un peu à la fin mais bon, comme dans tout polar, il y a ceux qui aiment attendre la dernière minute et suivre le roman et ceux qui cherchent dès le départ à savoir qui est qui et qui a fait quoi. Dans les 2 cas, ce roman se lit bien pour peux qu'on ait envie de s'intéresser un peu à l'Histoire avec un grand H. (oui, j'ai du plusieurs fois me référer à internet pour remettre cette période historique d'applomb dans mon esprit, c'est une période assez complexe et j'avoue avoir été un peu perdue au départ. Mais c'est cela aussi l'intéressant dans les romans, apprendre ou revoir certaines choses). Le tome 2 est en rayon dans ma médiathèque (pas encore le 3...). Je pense que je vais vite le réserver.

la soeur disparueMaia, Ally, Star, CeCe, Tiggy et Électra. Recueillies bébés par l’énigmatique Pa Salt, les six soeurs d’Aplièse ont chacune découvert leur histoire. Mais elles ont toujours su qu’elles devraient être sept, tout comme les étoiles des Pléiades auxquelles elles doivent leurs prénoms. À présent que leur père a disparu, elles n’ont qu’un indice pour trouver leur dernière soeur : le dessin d’une bague en forme d’étoile à sept branches, sertie de diamants et d’émeraudes.Nouvelle-Zélande, Canada, France, Irlande… Les six soeurs se lancent dans une quête haletante à travers le monde. Peu à peu, elles découvrent une magnifique histoire d’amour, de bravoure et de sacrifice, qui a commencé près d’un siècle plus tôt, alors que d’autres courageuses jeunes femmes avaient décidé de risquer leur vie pour changer le monde autour d’elles…

Alors, comme vous le savez si vous me suivez, j'ai commencé la série des 7 soeurs, il fallait bien la terminer et il m'en manquait encore 2. Sauf que cette série est très demandée dans ma médiathèque donc même réservés, les livres arrivent au compte-gouttes. 

Mais revenons à celui-ci: un gros pavé de plus de 700 pages, très lourd!! Mais qui s'est lu assez rapidement même si au début je me suis dit que ce n'était pas possible de faire un livre aussi "niais". Je m'explique. 

Les 7 soeurs partent à la recherche de leur soeur perdue, 2 d'entres elles arrivent dans un endroit (je ne vais pas trop en dire pour ne pas spoiler l'histoire), sonnent, tombent sur une fille et là en 30 sec, elles lui ont raconté leur vie et la personne les a invités à manger et leur a raconté la sienne... C'est un peu gros, non?? 

Ensuite, elles doivent suivre la trace d'une autre personne et bizarrement, celle-ci se déplace dans des endroits qui se trouvent toujours à moins de 2h de là où vit une des soeurs: elle va au Canada, oh trop bien, une soeur habite à New York, elle va à Londres, oh justement une soeur est en Angleterre... Et puis un homme va en Provence, oh une soeur est à moins de 5h de voiture... et bien sûr, c'est celle qui est célibataire et je vous le donne en mille, l'homme est beau, grand, sympa... Vous voyez venir la suite. Qui plus est, je trouve fantastique dans ce début de roman de trouver dans l'heure un avion qui part directement et dans lequel il y a de la place. En moins de 4 jours, on sillone la planète sans heurts, sans retard, sans problème de douane ou autres. Vive le progrès littéraire. 

Heureusement, le roman fait la part belle à l'histoire de l'Irlande et l'IRA et permet d'enrichir un peu la lecture. De plus, comme c'était un pan de l'histoire que je connaissais mal, cela m'a permis de mieux comprendre. 

Enfin il reste un tome et l'auteur a bien fait les choses puisque la fin du 7ème roman ne donne pas le choix quant à la lecture du 8ème. Etant déjà réservé à la médiathèque, je devrai juste attendre que ceux qui l'ont réservé avant moi l'ait terminé. 

C'est le monde à l'enversStanislas est un trader parisien implacable; Dédé, un SDF un brin poète qui vit en bas de chez l'homme d'affaires. L'" ordre " semble figé à jamais. Et puis, soudain, cette canicule record qui s'abat sur le pays et met le monde à l'envers ! Entre panique sur les marchés financiers, coupure géante d'électricité, pénurie de carburant, le chaos s'installe et jette les familles sur les routes. Poussés eux aussi dans cet exode climatique inédit, Stanilas et sa femme demandent à Dédé de leur bricoler des vélos. Objectif : atteindre l'exploitation agricole qu'ils avaient achetée, en investisseurs branchés, dans le Morvan. Le voyage est infernal ; l'accueil de Patrick, l'agriculteur qui occupe la ferme, glacial. Entre Stanislas, Sophie, Dédé et Patrick, la cohabitation s'annonce musclée. Mais dans ce monde à l'envers, les certitudes les plus tenaces vont vaciller. Et des amitiés, hier improbables, se nouer pour affronter un cataclysme que tous pensaient impossible. Avec ce roman plein de rebondissements, l'aventurier et cinéaste Nicolas Vanier revendique l'urgence d'une " écologie heureuse ". Un appel qui prolonge la " sobriété heureuse " prônée par Pierre Rabhi, le paysan philosophe." Toute ma vie, j'ai observé la nature avec mes yeux et avec mon cœur. Aujourd'hui, je suis terriblement inquiet. Mais ne faut-il pas sourire à l'absurdité du monde pour prendre la mesure du chaos qui s'annonce ? " Nicolas Vanier

Nicolas Vanier, tout le monde connait même sans le savoir. C'est lui qui a fait le Grand Nord d'abord avec ses chiens, puis avec sa famille, femme et enfants en bas âge. C'est aussi à lui qu'on doit les films Belle et Sébastien, Poly ou l'école Buissonnière.

Pour ma part, je lisais pas mal de livres de lui quand j'étais plus jeune. D'ailleurs le 1er chat que j'ai eu seule s'appelait Otchoum (du nom de son chien de tête de meute de l'époque). Je l'ai gardé 17 ans! 

En prenant ce livre, je m'attendais à un peu d'humour mais en fait, il m'a fait peur: parce que tout cela peut arriver un jour et d'ailleurs c'est bien le but de ce roman, faire réagir avant qu'il ne soit trop tard. Par contre, N. Vanier va plus loin que ce à quoi j'avais pensé en m'imaginant ce que pourrait devenir notre quotidien. Parce qu'avec un grand jardin, un grand potager et des arbres fruitiers, je me suis toujours dit que si un jour nous n'avions plus rien, nous pourrions toujours faire pousser nos légumes, nos fruits et vivre de notre récolte. Mais le problème est qu'alors ce jardin deviendrait un luxe, une convoitise qu'il faudrait protéger... et jusqu'où l'homme peut aller quand il a faim? En tout cas ce livre est un beau playdoyer pour l'écologie et apparemment il devrait sortir en film l'année prochaine. 

Dans tous les cas, je me dis que déjà, pour cet hiver, j'ai depuis cette semaine, plus de 10 kgs de haricots en réserve, des courgettes et de la confiture de rhubarbe (tout cela bien sur fait maison, cela permettra de tenir si jamais). 

la disparue de NoëlQuand Emma rencontre David, c’est un homme dévasté par le chagrin. Son épouse est morte dans un tragique accident, et leur fille, pourtant présente dans la voiture, a mystérieusement disparu du lieu du drame.Six ans plus tard, ils sont mariés et ont un fils de dix-huit mois. Le pire semble être derrière eux. Jusqu’au jour où une inconnue, qui prétend être la fille perdue de David, fait irruption dans leur vie. Emma bascule alors dans le doute et la peur... Craignant pour sa sécurité et celle de son bébé, elle décide d’enquêter. Qui est vraiment cette jeune fille troublée et silencieuse ? Où était-elle ces six dernières années ? Et que s’est-il réellement passé le jour de l’accident ?L’adage a raison : il ne faut jamais faire confiance aux inconnus...

Ce livre, en fait, fait partie d'une série centrée sur l'inspecteur de l'histoire mais elle peut se lire sans avoir lu les précédents. 

J'ai très vite été prise dans l'histoire et j'ai voulu rapidement savoir la fin. Alors oui, il y a des incohérences, par exemple: la jeune fille revient au bout de 6 ans, personne ne l'emmène à l'hopital, elle ne voit pas un psychologue rien, on la laisse vagabonder tranquillement juste parce qu'elle a refusé qu'on appelle la police, oui, il y a des indications qui font que lorsqu'on est habituée à ce genre de livres, on s'attend forcément à ce qui va arriver. Mais bon, malgré ces petits couacs, le suspens reste là et la lecture se fait bien.

J'ai, par contre, trouvé que les dernières pages étaient un peu trop fouillies: trop d'indications, de personnages, tout cela sur peu de temps. La conclusion aurait mérité un peu plus de lignes. Et le final, je ne peux pas trop en révéler mais je trouve ça dommage de finir ainsi. Mais c'est peut-être un choix de l'auteure pour pouvoir réaliser la suite.  

le bureau des affaires occultes tome 2Mars 1831, Louis-Philippe, nouveau souverain des Français, hésite encore entre une politique libérale et une ligne dure. Au gré des changements qui interviennent au sommet de l’État, l’existence du Bureau des affaires occultes est remise en question. C’est dans ce contexte peu favorable que son chef, Valentin Verne, se voit confier une affaire délicate : enquêter sur les agissements d’un mystérieux mage. Tables tournantes, dialogues avec l’au-delà, apparitions inexplicables se succèdent et sont autant de défis lancés à l’esprit rationnel de l’inspecteur. La tâche s’annonce d’autant plus ardue que celui-ci doit en même temps faire face à un adversaire encore plus redoutable : le Vicaire. Cet odieux criminel, que Verne n’a eu de cesse de traquer depuis son entrée dans la police, fait sa réapparition.

Je sais, je sais, j'avais dit que je réserverai le tome 2 plus tard. Mais il faut que je vous raconte... Zom adore les romans avec des fonds historiques, c'est un fan de Ken Follet, Steve Berry ou Christian Jacques pour ne citer qu'eux. Alors, lorsque j'avais ramené le tome 1 des affaires occultes à la maison, je lui avais soumis l'idée de le lire pendant ses vacances (qui sont aujourd'hui terminées). Ce qu'il avait fait et il l'avait apprécié. Donc il m'avait dit qu'il lirait le tome 2 lorsque je l'aurais réservé. Etant donné le nombre incommensurables de co...ries que l'on a en ce moment à la télévision le soir, je me suis dit qu'il était plus intéressant pour lui de lire et donc j'ai vite réservé le tome 2 à la médiathèque. Datant déjà de l'an passé, il a été disponible très rapidement. 

Mais voilà, comme zom lit en 2 semaines ce que je lis en 2 jours, il savait que s'il le commençait, je ne l'aurais pas avant un long moment. Il m'a donc demandé de le lire avant lui. J'ai donc pris le taureau par les cornes pour le finir rapidement. Ce qui est chose faite, je vais pouvoir lui passer. 

Maintenant quid de ce qui est dans ce roman? 

J'ai tout d'abord trouvé l'écriture un peu différente. L'auteur est plus centré sur l'action et moins dans les détails du Paris de 1830 (même si l'on retrouve quand même des informations et des personnages de l'époque tels Musset, T. Gautier ou autre). Cette fois l'enquête ne va plus nous parler d'hypnose mais de spiritisme (autre facette de l'ésotérisme qui se développera dans ces années). 

Valentin est aussi toujours en quête du Vicaire dont l'image le hante et l'empêche de vivre sa passion pour la belle Aglaé. 

Les 2 intrigues du roman sont assez prenantes et je ne me suis pas ennuyée au fil des pages. (mais la fin nous laisse une nouvelle fois en suspens par rapport à l'histoire de Valentin, assez pour pouvoir envisager une suite qui est d'ailleurs déjà sortie). 

Saint JacquesA la mort de sa mère, Paloma hérite d'une maison abandonnée, chargée de secrets au pied des montagnes cévenoles. Tout d'abord décidée à s'en débarrasser, elle choisit sur un coup de tête de s'installer dans la vieille demeure et de la restaurer. La rencontre de Jacques, un entrepreneur de la région, son attachement naissant pour lui, réveillent chez cette femme qui n'attendait pourtant plus rien de l'existence bien des fragilités et des espoirs. Ode à la nature et à l'amour, Saint Jacques s'inscrit dans la lignée de Suiza, le premier roman de Bénédicte Belpois, paru en 2019 aux Editions Gallimard. Avec une simplicité et une sincérité à nulles autres pareilles, l'auteure nous offre une galerie de personnages abîmés par la vie mais terriblement touchants.

Ne voyez rien dans le titre un lien avec St Jacques de Compostelle même si ce livre nous raconte le long chemin d'une parisienne venue en pays cevenole. 

Un tout petit roman de 150 pages qui se lit donc en une soirée, un roman que l'on pourrait mettre dans la catégorie "feel good" tant tout ce qui se passe est prévisible et rempli de bons sentiments. Mais j'ai trouvé le texte plus fin, plus réfléchi, plus centré sur les émotions des personnages. Au final, une belle histoire d'amour ou plutôt des histoires d'amour entre hommes et femmes, entre mères et filles, entre amies... et une belle histoire de vie. 

 la sage femme d'AuschwitzLorsqu'elle arrive à Auschwitz, sous un ciel bas et gris, Ana est persuadée qu'elle ne survivra pas à l'enfer du camp. Mais elle possède une compétence que les nazis recherchent : elle est sage-femme. Son travail sera de donner naissance aux enfants des autres prisonnières. Une mission terrible car, dès qu'ils ont poussé leur premier cri, les nouveau-nés sont arrachés à leurs mères et donnés à des familles allemandes. Malgré la détresse de ces femmes à qui on vole leurs bébés, Ana essaie d'apporter un peu de réconfort autour d'elle. Et puis un jour, elle réalise qu'elle peut faire plus. Secrètement, elle commence à tatouer les petits avec les numéros de déportées de leurs mères. Une lueur d'espoir dans ce monde d'une infinie noirceur : et si un jour, après l'horreur de la guerre, grâce à ce petit geste, ces enfants et leurs mères pouvaient se retrouver ?

 

 On ne le sait pas toujours mais il n'y a pas eu que des juifs, des tziganes ou des personnes souffrant de handicaps qui ont été exterminés dans les camps de la mort. Il y a eu aussi des prisonniers politiques ou même de simples personnes qui avaient voulu aider d'autres gens. 

La Ana de cette histoire (qui fait référence à une personne réelle Stanisława Leszczyńska)  fait partie de cette dernière catégorie: chrétienne, polonaise, elle s'est retrouvée à Auschwitz pour avoir voulu aider des familles juives qui se trouvaient dans le ghetto de Lodz. Sa fonction l'a aidé à survivre si l'on peut dire dans cet enfer. 

J'ai beaucoup lu sur l'holocauste mais je ne pensais pas qu'il y avait eu autant de naissances à Auschwitz et dans quelles conditions. Je savais que certains enfants étaient gardés pour les expérimentations du Dr Mengele par exemple, mais je ne savais pas que certains avaient été aussi envoyés dans les Lebensborn. Et c'est là que l'on se dit que les nazis pouvaient vraiment être fous pour vouloir faire une race aryenne avec les enfants des femmes qu'ils gazaient ensuite sur le seul point que ces enfants étaient blonds aux yeux bleus.

Et que penser de ces enfants qui élevés dans la propagande nazi apprendront après la guerre que leurs parents étaient juifs.

Bien sûr, cette histoire n'est pas la plus drôle pour l'été mais ces livres sont là pour nous rappeller toute l'horreur que peut engendrer la guerre et il serait bon de s'en souvenir quand on voit aujourd'hui les gens se battre et se diviser pour un oui ou pour un non.

 Livres commencés mais non terminés

Le pays du nuage blanc" La légende veut que les premiers Maoris arrivèrent en pirogue depuis la Polynésie. La première image qu'ils eurent de la Nouvelle-Zélande fut cette île enveloppée d'un long nuage blanc. D'où le nom qu'ils lui donnèrent. "Londres, 1852. Helen, préceptrice de deux enfants dans une riche famille, répond à une annonce qui propose à des jeunes femmes de partir épouser des Britanniques installés en Nouvelle-Zélande.Sur le bateau qui la mène à Christchurch, elle se lie avec Gwyneira, une jeune noble galloise qui immigre à cause des difficultés financières de son père.L'amitié entre les deux femmes sera indéfectible malgré les épreuves, les désillusions et la haine, surtout, qui déchirera leurs deux familles. Mais elles auront la joie de voir leurs enfants s'unir et inventer une nouvelle vie, en osmose avec les autochtones et la nature.Le Pays du nuage blanc, à la faune et à la flore hors du commun, est un personnage à part entière de cette " saga grandiose sur la colonisation de la Nouvelle-Zélande et la culture des Maoris. " (Der Spiegel)

Quand j'ai lu le 4eme de couverture, je me suis dit que ce roman pouvait être intéressant. (même s'il faisait plus de 900 pages en version poche et qu'il y en avait encore 2 ensuite). 

Quand j'ai commencé les 50 premières pages, je me suis dit "bizarre, j'ai l'impression d'avoir déjà lu ce livre!" (sauf qu'avant je ne mettais pas dans mes messages et dans l'album dédié les livres non terminés, ce que je fais maintenant pour être sûre de moi quand j'en emprunte un à la médiathèque).

Au bout de 400 pages, je l'ai refermé... Je ne pouvais plus continuer. Trop lent, trop long, trop... Je ne sais pas comment l'expliquer car l'histoire en elle-même est sympathique (c'est effectivement une saga familiale type "les oiseaux se cachent pour mourir") mais je n'arrivais pas à m'intéresser de près aux personnages, je n'avais pas forcément envie de tourner la page pour savoir la suite. Cela arrive.... Il sera donc barré dans l'album des livres lus. 

L'ombre pourpreSurvivre. Depuis que sa mère l'a abandonnée sans un mot à l'âge de douze ans, Skye n'a fait que cela. Survivre malgré la pauvreté, le désespoir, et le terrible sentiment d'abandon qui ne l'a plus quittée depuis. Survivre malgré la peur et les sombres fantômes qui rôdent derrière l'écran opaque de sa mémoire. Mais aujourd'hui qu'elle est parvenue à l'âge adulte, elle veut savoir. Et découvrir la vérité sur les premières années de sa vie. Comprendre pourquoi sa mère qui paraissait tant l'aimer a pu l'arracher à sa riche famille pour finalement la laisser seule sur le chemin de l'existence. Elle ignore qu'en remontant le fil qui la ramène vers le passé, elle va se trouver prise au piège d'un labyrinthe soigneusement construit, où l'attend quelqu'un qui, depuis sa naissance, lui voue une passion maladive. Un être pervers et cruel qui guette patiemment sa proie; un homme fascinant, auquel elle se sent destinée presque malgré elle, en dépit de l'effroi Instinctif qu'il lui inspire...

 

J'avais trouvé le couverture très belle et, je ne sais pas pourquoi, lorsque j'ai lu le résumé, je m'attendais à un roman d'anticipation (un peu fantasy si vous préférez, le prénom utilisé peut-être...).

Mais voilà, au bout de 100 pages, j'ai trouvé ça très creux et très indigeste. On était loin de ce que j'avais imaginé, des personnages fades et sans saveur et la fin était déjà totalement prévisible. Et puis j'ai regardé l'éditeur et la date d'impression. En fait, il avait beau être dans les nouveautés dans ma médiathèque, ce livre avait déjà plus de 10 ans et était édité par Arlequin. Alors Arlequin j'ai lu cela ado mais ce n'est vraiment plus mon truc. Donc je l'ai rendu à la médiathèque, il fera surement le bonheur d'une autre lectrice à défaut d'avoir fait le mien. 

17 août 2023

Mon mari est trop fort!

Bonjour, 

Aujourd'hui, non ce n'est pas un mirage, il ne sera pas question de lecture dans ce message. 

Mais depuis quelques temps, je l'avoue, il m'est difficile de publier autre chose que de la lecture: pas que je ne fasse rien d'autre (quoi que...) mais pas besoin de prendre des photos pour vous montrer les livres que je lis, il suffit d'enregistrer les couvertures sur un site quelconque. 

Mais je me dois enfin de rendre hommage à mon cher et tendre qui m'a fait un très beau cadeau que je ne vous ai pas encore montré.

Tout d'abord pour expliquer l'histoire, il faut savoir que lorsqu'on est brodeuse, patcheuse ou autre, on a toujours besoin d'un endroit pour poser son matériel. Mais voilà, sur la table de salle à manger, il faut enlever quand on mange, sur le bureau, il faut tout enlever quand on doit travailler... Bref jamais tranquille et pas de possibilité de s'étaler un peu sur le "long terme". Zom s'est donc mis en tête de me fabriquer une table uniquement dévolue à mon usage personnel et créatif.

Après avoir cherché longtemps la façon de la faire, alors que nous nous étions rendus chez Emmaus et nous avons trouvé ceci:

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Le pied de la table entrainait encore la machine mais celle-ci était tout de même en piteux état malgré le fait qu'elle soit encore très belle. Le plateau quand à lui était vraiment abimé (de même que la boite de la machine que j'ai enlevée pour faire la photo). Enfin de toute façon, au vu du tarif payé, cela valait toujours le coup. Je vous annonce d'ailleurs que pour cette merveille nous avons dépensé la somme astronomique de ...... 10 EUROS!!!

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Zom a desolidarisé la machine à coudre du plateau (machine qui pour l'instant est encore dans son atelier en attendant une idée pour son devenir), il a enlevé le cable qui permettait de relier la machine au pied et il a poncé tout le pied.

Il l'a ensuite repeint.

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il a ajouté un peu de doré pour que les lettres brillent. (Alors pour rendre à César ce qui est à César, et parce qu'elle m'en voudrait un peu si je ne le mentionnais pas, c'est Lilofé junior qui a peint les lettres).

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Zom a ensuite trouvé un plateau bois qu'il a installé sur le pied.

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Et voilà ma magnifique table de travaux manuels. Elle a quasi la longueur d'un métrage de tissu (pas tout à fait sinon le plateau était trop grand... mais presque). 

Maintenant reste à trouver comment et où je vais l'installer dans ma chambre (la place qu'elle a à l'heure actuelle ne me convient pas tout à fait, pas assez de lumière).

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Alors n'est-il pas trop fort mon mari? N'est-il pas beau mon cadeau? 

Sur ce, je vous quitte, je reviendrai bientôt avec.... de la lecture mais pas que. A bientôt

22 juillet 2023

Vous croyez qu'il faut que je m'arrête

Bonjour, 

Aujourd'hui encore 12 livres à vous proposer (enfin 14 mais 2 non terminés).

Je crois qu'il faudrait que j'arrête un peu de lire trop vite mais on ne se refait pas. 

Et encore, j'ai arrêté ce message à 12 car j'en ai déjà fini un nouveau que vous verrez dans le prochain message. 

il faudrait aussi que je vous mette des photos de mes dernières broderies mais là, il faut que je prenne les photos, c'est plus long.

Enfin voilà de quoi agrémenter votre PAL pour les vacances si besoin.

 Bonne lecture et à bientôt!

 

la maison des hautes falaisesHanté par un passé douloureux, Lex Henderson part s'installer dans un petit village isolé, sur la côte australienne. Il tombe très vite sous le charme de cet endroit sauvage, où les journées sont rythmées par le sac et le ressac de l'océan. Au loin, il aperçoit parfois des baleines. Majestueuses, elles le fascinent.
Peu de temps après son arrivée, il rencontre Callista, artiste passionnée, mais dont le cœur est brisé. Attirés l'un par l'autre, ils ont pourtant du mal à laisser libre cours à leurs sentiments. Parviendront-ils à oublier leurs passés respectifs et à faire de nouveau confiance à la vie ?
Dans la lignée de La Mémoire des embruns, un roman tout en finesse, véritable ode à la nature et à son admirable pouvoir de guérison.

Quand j'ai attaqué ce livre, je me suis dit "encore un roman feel good comme les autres." Et puis j'ai vu sur le 4eme de couverture que Gérard Collard avait émis un avis et en général, il ne parle pas trop des romans un peu "niais". 

J'ai donc attaqué ce livre et effectivement, il est plus complexe qu'il n'y parait. Beaucoup de non dits font que l'histoire se poursuit lentement mais avec toujours des doutes, des suppositions. Jusqu'au final qui n'en est pas tout à fait un. 

En tout cas une belle histoire, sur fond de baleines et de beaux paysages tourmentés. 

 

sigloÀ Siglufjördur, « Sigló » pour les plus connaisseurs, petit port de pêche au nord de l’Islande, les ténèbres hivernales se sont dissipées. La vie y est paisible. Mais quelques jours avant Pâques, Ari Thór, l’inspecteur de la police locale, est appelé au beau milieu de la nuit : le corps d’une adolescente a été retrouvé gisant dans la rue principale.
Un meurtre paraît peu plausible dans une bourgade aussi calme. Pourtant, non loin de là, dans une maison de retraite, un vieil homme sénile a écrit sur les murs de sa chambre : Elle a été tuée. Et s’il disait la vérité ?
Après plusieurs années passées à Sigló, l’inspecteur Ari Thór s’y sent toujours comme un étranger. Jongler avec son travail et sa vie de famille est un casse-tête. Mais l’enquête se complique, et le temps presse : une nouvelle tempête de neige pourrait bien paralyser toute la ville.

Quand j'ai vu le 4eme de couverture, et qui plus est un poiar des pays du froid, je me suis dit "banco". Mais quand j'ai eu le livre en main, je me suis dit "mince, seulement 260 pages, ça va aller vite". 

Et effectivement, ça a été vite... 

Alors c'est une petite enquête "rapide", ça se lit, mais on ne rentre pas vraiment dans les détails. Je dirais même que ce serait limite un livre pour ados car si vous êtes habitué à Thilliez, Minier ou Olsen même, il n'y a rien de sanglant ici: pas de corps déchiquetés, pas de sang à outrance et pas de sévices spécifiques. Le seul sang qui existe est celui que l'on retrouve sous la tête de l'adolescente dans les premières pages, cela s'arrêtera là. 

Donc un petit livre qui se lit vite mais qui ne sort pas du tout du lot. 

le spleen du pop corn qui voulait exploser de joieJoy travaille dans une agence de celebrity marketing qui connecte des talents VIP avec de grandes marques. Dans ce monde d'image et de luxe, mieux vaut être brillant. Mais Joy ne se sent pas vraiment de talents particuliers et afin de compenser, elle se met toujours plus de pression. Elle, que son père surnommait enfant son " p'tit pop-corn " tant elle irradiait de gaieté, se retrouve aujourd'hui au bord de l'implosion jusqu'à en développer un toc digital qui lui donne l'illusion de garder le contrôle.
Pour couronner le tout, à la veille de Noël, voilà qu'on lui confie la délicate mission d'organiser l'événement des dix ans de l'agence. C'est là que le destin intervient pour la mettre sur le chemin de Benjamin, jeune entrepreneur plein de vie et d'optimisme. Lui et sa petite troupe ont la joie contagieuse, et cette rencontre va bouleverser Joy dans ses certitudes. Le temps de la " désapplication " serait-il venu ?
Mais attention, car un pop-corn qui éclate, ça fait du bruit. Beaucoup de bruit...

Giordano, tout le monde en a entendu parler. Vous savez c'est elle qui a écrit: Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n'en as qu'une. 

J'avais déjà lu 2 livres de cette auteur. J'aurais peut-être du m'arrêter à ce nombre. Pourtant la couverture était jolie! Ou alors, je lis trop pour encore apprécier ce genre de lecture. je ne sais pas. Toujours est-il que j'ai trouvé cela trop "bateau". Mais comme l'on dit certains sur Babelio, cela se lit comme on regarde un film de Noël, sans se prendre la tête.

Par contre, qu'est-ce qu'on aimerait pouvoir, comme toutes ces héroines, envoyer tout valser pour changer toute sa vie. Mais question: ont-elles des enfants qui font des études et les besoins qui vont avec? Je ne crois pas, sinon elles se poseraient plus la question... 

en cas de forte chaleurComme chaque matin depuis trente ans, Robert Riordan part acheter son journal. Mais en ce jour caniculaire de juillet 1976, Robert part et ne revient pas.
Dans leur maison londonienne, Gretta, sa femme, s'interroge : quelle mouche a bien pu le piquer ? Doit-elle prévenir les enfants ? À peine réunis, ces derniers tentent de prendre la situation en main : les placards sont retournés, les tiroirs vidés, chaque pièce fouillée en quête d'indices. Mais, alors que le mystère autour de leur père s'épaissit, les vieilles rancœurs ressurgissent. L'aîné en a assez : pourquoi est-ce toujours à lui de prendre en charge sa famille ? Quant aux deux sœurs, jadis si proches, quel événement a brisé leur lien, si terrible que la cadette a décidé de mettre un océan entre elles ? Et Gretta, a-t-elle vraiment tout dit ?

Ce roman a une durée très courte puisque toute l'intrigue tient sur 3 jours. Le 1er jour, le père quitte la maison pour aller chercher son journal mais il ne revient pas. La mère appelle ses enfants à l'aide. Il y a Michael Francis l'ainé, qui a des problèmes de couple, Monica qui est aussi tiraillé entre son nouveau mari et ses 2 belles filles et qui malheureusement voit, le jour même, disparaitre son père et perdre le chat que la famille avait adopté du temps où l'ex femme de son mari était encore là. Et puis il y a Aoife, qui revient d'Amérique où elle a fui, mais fui quoi?? Tous se retrouvent dans la maison de leur enfance avec leur mère mais les secrets sont plus nombreux dans cette famille que ce que l'on pense. J'ai bien aimé suivre toute cette intrigue, découvrir les mots enfouis ou tus au fil des années. Une belle découverte qui change un peu des autres romans habituels. 

 

une bête au paradisLa vie d’Émilienne, c’est le Paradis. Cette ferme isolée, au bout d’un chemin sinueux. C’est là qu’elle élève seule, avec pour uniques ressources son courage et sa terre, ses deux petits-enfants, Blanche et Gabriel. Les saisons se suivent, ils grandissent. Jusqu’à ce que l’adolescence arrive et, avec elle, le premier amour de Blanche, celui qui dévaste tout sur son passage. Il s’appelle Alexandre. Leur couple se forge. Mais la passion que Blanche voue au Paradis la domine tout entière, quand Alexandre, dévoré par son ambition, veut partir en ville, réussir. Alors leurs mondes se déchirent. Et vient la vengeance. Une bête au Paradis est le roman d’une lignée de femmes possédées par leur terre. Un huis clos fiévreux hanté par la folie, le désir et la liberté.

Un petit livre qui quand on lit le 1er chapitre ne semble pas "payer de mine". Et puis on s'attache aux personnages et on a vite envie de savoir comment cela va terminer. Quant au final... franchement je ne m'attendais pas du tout à cela mais je ne veux pas vous spoiler.

En tout cas un livre à lire pour passer un bon moment. 

la failleLa frontière entre la vie et la mort est peut-être plus trouble qu'il n'y paraît...

Une interpellation qui tourne au fiasco. Un officier admis à l'hôpital en urgence absolue. Pour le commandant Sharko, la lieutenant Lucie Henebelle et le reste de l'équipe, la déroute est totale. Violente. Mais la soif de justice est plus forte que jamais. Mis à l'écart le temps que l'IGPN tranche sur sa responsabilité, Sharko se lance alors dans des investigations en dehors de tout cadre légal. Une enquête dangereuse et éprouvante qui laissera des traces.
Du fin fond d'une abbaye ancestrale aux couloirs austères d'un hôpital psychiatrique, Sharko va être confronté à la folie et découvrir que lorsque la science ignore l'éthique, tout peut basculer.

Du Thilliez pur et dur qui nous emmène aux frontières de la mort. Si vous aimez les histoires d'EMI (expérience de mort imminente), si vous aimez avoir peur et réfléchir sur la folie que peut engendrer la médecine, ce livre est fait pour vous. Pour les autres, passez votre chemin... Par contre, j'ai découvert des choses horribles en lisant ce livre. Ames sensibles s'abstenir, mais sinon allez voir cette vidéo! Cela vous donnera un aperçu de ce qui peut se trouver dans ce roman. Par contre, j'ai trouvé la fin un peu rapide, elle aurait mérité plus de pages car l'arrivée en si peu de chapitres de nouveaux personnages m'a un peu destabilisé.

 

la belle et la bêteLes contes de notre enfance revisités... pour nourrir tous nos cauchemars !

Une jeune infirmière traumatisée, obligée de raconter sa terrible histoire aux autorités. Une résidence luxueuse dissimulée au coeur de la forêt boréale et regorgeant d'horreurs innommables... Un prisonnier sauvagement mutilé, incapable de venir en aide à une famille au funeste destin. Un adolescent dont l'âme a depuis longtemps été arrachée, servant un maître impitoyable. Une bête maudite, capable des pires atrocités... Les nombreuses versions de La belle et la bête subliment un éternel fantasme romantique, celui de dompter et de transformer un ignoble monstre grâce à un amour sincère. Et si cet amour n'était en réalité qu'une obsession malsaine, une solution pour concrétiser d'abjectes pulsions ? Toute malédiction n'est peut-être pas bonne à briser...

 Ma médiathèque m'avait proposé ce livre. J'avoue que j'ai trouvé cela intéressant, remettre les contes que tout le monde connait au goût du jour et pour adultes (car oui, c'est noté sur le livre, pour public averti, +18 ans). D'un autre côté, les contes de notre enfance n'étaient-ils déjà pas des contes détournés (qui sait que le loup du petit chaperon rouge est en fait un dangereux psychopathe qui attend les enfants dans les bois pour leur faire du mal et se retrouver dans un lit avec eux?)

Enfin, tout cela pour dire que j'ai réservé le livre. Quand je l'ai eu entre les mains, je me suis dit qu'il était vraiment petit (moins de 200 pages) et que cela allait vite. 

Donc l'histoire: une famille avec un père et 3 filles dont Izabelle (clin d'oeil à Belle, d'ailleurs vous verrez à un moment, on vous parlera aussi de rose mais je veux pas spoiler), Izabelle, donc, la plus jeune qui est très proche de son père. Un soir d'anniversaire, ils se font enlever et se retrouvent dans l'antre d'un monstre. Et comme dans le conte, Izabelle va prendre la place de son père pour le sauver. Ceci est le début mais au milieu du livre, gros retournement de situation. Je n'en dis pas plus. 

Alors nous sommes bien dans un livre pour adultes dans ce qu'il y a de détails sanglants (des membres mutilés, des gens torturés, le sang, les os, les viscères) et de détails sexuels mais, il y a un mais... En 200 pages voir moins (vous comprendrez avec le retournement du milieu si vous le lisez), il est impossible de faire du Stephen King et de faire monter le lecteur en pression pour lui faire ressentir ce petit pincement de peur et d'angoisse. Je dirais même que cela va tellement vite que cela en devient risible (et pof, on coupe une langue, et pof, on brule un visage...). 

En clair, je dirais effectivement petit conte de notre enfance pour adultes mais pas de quoi en faire un prix Nobel non plus, juste passer un petit moment sympathique. (Enfin sympathique, si vous lisez des commentaires sur Babelio par exemple, certains passages ont pu faire limite vomir certaines personnes, je suis peut-être un peu dérangée pour ne pas avoir eu des hauts le coeur). 

Sachez également que c'est une collection qui s'appelle les contes interdits et qu'il y en a beaucoup d'autres, vous en reverrez peut-être par ici...

plus on est de fous, plus on s'aime

Décidés à changer de vie, deux amis que tout oppose - Joseph, avocat d'affaires, et Roger, ex-braqueur - se sont installés dans une masure au milieu des bois. Un jour, ils découvrent sur une aire d'autoroute un bébé abandonné. Contre toute attente et le plus élémentaire bon sens, ils choisissent de le garder sans avertir la police. Heureusement, les deux compères ont de la suite dans les idées et un entourage aussi dévoué qu'inventif. Au contact de l'enfant, Joseph et Roger réparent peu à peu leurs blessures, leur solitude et leurs regrets. Mais une ombre venue du passé plane sur eux...L'auteur des Recettes de la vie revient avec une histoire aussi rocambolesque que tendre.

 Un petit livre (256 pages) qui fait du bien au moral par les temps qui courent. Une histoire de bébé qui voit se former autour de lui une famille totalement recomposée et destructurée mais remplie d'amour. A lire en vacances pour passer un bon moment. 

un oeil dans la nuitDans les montagnes, retiré du monde, un réalisateur de films d'horreur, Morbus Delacroix. Culte, misanthrope, fou. Parmi ses fans, une étudiante en cinéma. Fascinée, intrépide, inconsciente.
À Toulouse, un as des effets spéciaux est retrouvé mort, ligoté sur un lit d'hôpital. Et si ce meurtre trouvait sa source dans un film maudit ? Pour le commandant Martin Servaz, peut-être la plus grande énigme de sa carrière...

Minier, Thilliez et autres, j'ai l'impression qu'ils se copient tous. Dans le dernier Thilliez, une personne de l'équipe meurt, dans ce dernier Minier, c'est la même chose. Du gore en veux-tu en voilà... trop de tout, trop de personnages, trop d'énigmes alambiquées.

D'ailleurs Minier ne se cache pas de son "affection" pour les autres auteurs de son époque et du même style puisque Servaz, son policier fétiche, va croiser Sharko (le policier de Thilliez), qu'il va aller boire dans un café qui s'appelle Le Bussy et il fera même un clin d'oeil à plus vieux que lui avec Arsène Lupin. 

Bref, à force de vouloir faire des romans et encore des romans, tous ces auteurs commencent à se perdre. 

Alors cela se lit, surtout si vous êtes adeptes des films d'horreur pour celui-ci, mais rien de bien transcendant et pas de palpitations pour moi cette fois-ci. On verra le prochain....

 amours et autres obsessionsL'amour, c'est comme la tombola : pas facile de tirer le bon numéro. Question de chance ou de... lucidité ? Prenez une hypnothérapeute en quête de stabilité sentimentale, amoureuse d'un père célibataire harcelé par une ex prête à tout pour ne pas être oubliée, y compris à traquer sa rivale. Ajoutez un zeste d'idéalisme et le rêve d'une relation parfaite. Cela donne un triangle amoureux à haut risque...La plume de Liane Moriarty, fine psychologue et observatrice mordante de la comédie humaine, ausculte nos peurs, notre obsession du bonheur et notre stupide conviction que l'amour, c'est tout blanc ou tout noir... au risque d'y voir flou !

L’idée de départ me plaisait : une hypnothérapeute qui rencontre un veuf, déjà père d’un petit garçon de 8 ans, une fille qui harcèle ce veuf car il l’a largué il y a 3 ans. Bref, une histoire un peu embrouillée mais qui pouvait promettre des moments plutôt sympathiques. J’avoue que je pensais plutôt sourire lorsque j’ai pris ce livre mais pas du tout. D’un autre côté, au départ, je me demandais bien comment cette histoire allait finir.

Au bout de 200 pages, je me suis dit que j’allais le refermer, que l’histoire tournait en rond, que cela n’avançait pas. Et puis j’ai continué en attendant un rebondissement, une nouvelle tournure.

Et bien jusqu’à la fin, cela a été la même chose. Je dis quelque fois que les auteurs devraient étoffer leurs ouvrages, qu’ils sont trop courts. Ce livre, je dirais que c’est l’inverse, on aurait pu faire la même histoire avec 150 pages de moins (au bas mot).

Reste une petite histoire romanesque que j’oublierai sûrement très rapidement.

ainsi gèlent les bulles de savon

« Certains choix nous définissent à tout jamais, celui-ci en fait partie. À partir d’aujourd’hui, je peux bien écrire la neuvième symphonie, sauver le monde d’une troisième guerre mondiale ou inventer le vaccin contre le sida, on ne retiendra de moi que cet acte innommable : j’ai abandonné mon bébé, toi, mon minuscule amour aux joues si douces. Puisses-tu un jour me pardonner. » 
Trois pays, de vibrants portraits de femmes aux destins entrecroisés. Quel est le lien qui les unit ? Quelle est leur véritable histoire ?
De sa plume lumineuse et addictive, Marie Vareille nous offre une merveilleuse histoire d’amour, d’espoir et de résilience.

J'ai déjà lu plusieurs livres de Marie Vareille mais lorsque j'ai choisi celui-ci je n'avais pas noté qu'elle en était l'auteur. Au départ, je me suis dit que j'avais déjà lu ce roman. Alors j'ai été vérifié dans mon album des livres lus depuis 2012 et il n'y était pas. (et comme il est sorti en 2021, ce n'était pas possible de l'avoir lu avant 2012). D'un autre côté, dans ce livre, il y a 3 histoires et nombreux sont les auteurs actuellement qui à chaque chapitre changent de narrateur. 

Au départ, je me suis dit "bof, encore un livre un peu plat." Et puis à la moitié, il est devenu plus intéressant, ou alors j'étais mieux réveillée et encline à rentrer dans l'histoire (allez savoir... Il y a des moments où telle phrase nous parle plus qu'à d'autres).

En tout cas, un beau final, un peu feel good bien sûr mais cela fait aussi du bien de temps en temps au milieu des polars. 

Histoire d'Alice qui ne pensait jamais à rienPaul a cinquante-six ans. Il vient de perdre sa mère. À son enterrement, il rencontre la sœur de celle-ci pour la première fois. Il ne connaît d'elle que son prénom, Alice. À soixante-treize ans, sa tante ne lui apparaît pas comme une vieille dame. Elle est séduisante, un peu mystérieuse et, surtout, pleine de vie et de fraîcheur. Elle invite son neveu à venir la voir à son hôtel et là, en face à face, elle va lui raconter son incroyable existence.
Alice fait partie de ces êtres rares qui ont vécu dix vies en une seule. Et s'il est vrai que tous les hommes sont mortels, les maris d'Alice le sont tout particulièrement : elle est veuve pas moins de huit fois !
La vie d'Alice n'est pas un roman, c'est une série romanesque qui nous emporte, nous enchante et nous fait voyager durant cinquante ans autour du monde au rythme de ses joies mais aussi de ses peines – qui, de façon peu commune, la bouleversent mais sans la détruire ou la rendre amère. Car Alice s'adapte au cours des choses, elle réfléchit peu. Dit toujours oui aux chances qui s'offrent à elle. Légèreté ou sagesse ? C'est ce que Paul va découvrir tandis qu'Alice ouvre pour lui la malle de ses secrets.
Dans cette comédie dramatique au charme très " british ", on suit le parcours extraordinaire d'une femme attachante qui, au fil de ses mariages et de ses rencontres, va découvrir – et nous avec elle – les choses de la vie : l'amour, le sexe, les relations avec autrui, la perte et la faculté de reconstruire – et par-dessus tout l'émerveillement.

183 pages: autant vous dire qu'il a été avalé en moins de 2h. Un peu mitigé sur ce livre. 

Je pense qu'il faut le lire comme une suite d'anecdotes et non comme un véritable grand roman car chaque chapitre raconte la rencontre et le mariage d'Alice avec chacun de ses maris et ensuite leurs morts (puisque pour se remarier, il a fallu que chacun succombe, assez rapidement d'ailleurs). Cela m'a fait l'effet d'une suite de petits articles que l'on pourrait lire dans un magazine féminin (vous voyez le genre: elle l'a rencontré comme ça, ils se sont mariés à cet endroit et il est mort de cette façon, le tout sur moins de 10 pages à chaque fois). 

Ce n'est pas transcendant mais cela permet de passer un petit moment assez sympathique même si cela aurait mérité d'être plus étoffé, on est vraiment dans le très succinct. 

LIVRES COMMENCES MAIS NON TERMINES: 

les arrosoirs de CasamanceA La Louverie, charmant village du Morvan niché dans son écrin de verdure, rien ne va plus ! Un article du quotidien local révèle un monstrueux projet de construction aux abords de la forêt. C'est la fronde au sein de la petite communauté. D'autant qu'un étrange couple vient de s'installer au château, suscitant bien des interrogations. Lui est un homme d'affaires à la retraite, à la réputation sulfureuse. Elle, Irma, une jeune femme pétillante mais désœuvrée. Et que vient faire Rodolphe, forestier, natif du coin, dans cette histoire ? Négociations secrètes, dessous-de-table, lettres anonymes... l'ambition des uns n'a de rivale que la cupidité des autres. Seule Irma, tombée amoureuse de Benoît, un agriculteur du pays, semble apporter de la gaieté parmi les villageois. Mais pour combien de temps ?Un fervent et joyeux plaidoyer pour la préservation de la nature doublé d'une chronique villageoise savoureuse.

Ce livre est barré car bien qu'emprunté, je ne l'ai pas lu. J'ai essayé car le 4ème de couverture me tentait bien mais au bout de 20 pages, j'ai décroché. Le style d'écriture ne me convenait pas, je ne rentrais pas dans le roman. Dommage mais il plaira sans doute à d'autres. 

Love me tender" Je ne vois pas pourquoi l'amour entre une mère et un fils ne serait pas exactement comme les autres amours. Pourquoi on ne pourrait pas cesser de s'aimer. Pourquoi on ne pourrait pas rompre. Je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas s'en foutre, une fois pour toutes, de l'amour. "Constance Debré poursuit sa quête entamée avec Play Boy, celle du sens, de la vie juste, de la vie bonne. Après la question de l'identité se pose la question de l'autre et de l'amour sous toutes ses formes, de l'amour maternel aux variations amoureuses. Faut-il, pour être libre, accueillir tout ce qui nous arrive ? Faut-il tout embrasser, jusqu'à nos propres défaites ? Peut-on renverser le chagrin ?

Lorsque j'ai lu le 4ème de couverture je m'attendais à une jolie histoire entre une mère et son fils et bien détrompez-vous. Ce livre parle d'une femme qui quitte son mari parce qu'elle a découvert qu'elle aimait les femmes. Son fils ne veut plus la voir, elle se jette à corps perdu (c'est le cas de le dire) dans des amours fugaces et y met tous les détails. Au final, elle perdra son fils car elle n'arrivera jamais à renouer le contact. J'ai trouvé ça vulgaire et mal écrit, je n'ai pas voulu le terminer. Et pourtant, j'en avais lu des éloges sur pas mal de sites. Comme quoi, et je l'ai déjà dit, les prix littéraires ne sont pas faits pour moi. Pourtant, j'aime réfléchir lorsque je lis et découvrir mais pas tout apparemment. 

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L'antre des Fées
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