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L'antre des Fées

27 septembre 2020

Pour sa nouvelle chambre

Bonjour, 

Afficher l’image source Et chez vous? Pleut-il également? 

Qu'importe, par ce temps, on trouve toujours à s'occuper...

Vous savez, ou pas d'ailleurs, mais ma fille a refait, cet été, sa chambre avec son père. Et comme elle a la chance d'avoir une pièce immense pour elle toute seule (22m²), elle a récupéré le lit en 90 de son frère (qui, lui, a eu un grand lit pour son anniversaire). 

Cela lui fait désormais un vrai coin salon pour recevoir les copines. (et un vrai lit en plus quand l'une d'elle reste dormir).

20200913_171254[1]

Mais voilà que l'autre jour, la demoiselle descend de sa chambre, enervée bien sûr comme toute ado qui se respecte,  et me dit 

 - Maman, ça ne va pas du tout!!

 - Qu'est ce qui ne va pas ma puce? 

 - Je n'ai pas assez de coussins....

 - Mais on en a encore racheté un l'an passé, tu en as plus de 5!

 - Oui mais maintenant j'ai 2 lits...

 - Et alors?

 - Et alors moins de 5 coussins par lit, ça ne va pas!!!

N'allons pas essayer de comprendre les ados, il lui fallait 5 coussins par lit.

Alors ce matin, nous avons fait un atelier housse de coussin pour faire plaisir à la demoiselle.

Et voici le résultat: 

20200927_112244 [Largeur max

 

Comme elle souhaitait garder plus de tissus pour refaire si besoin une 3eme housse, nous avons fait l'arrière avec un tissu uni. Comme elle m'a dit "de toute façon, on ne voit pas l'arrière!"

20200927_112254 [Largeur max

 

le tissu en détail: 


20200927_112259 [Largeur max

20200927_112303 [Largeur max

 

Et voici la 2ème housse avec les détails: 

20200927_112324 [Largeur max

 

20200927_112345 [Largeur max

20200927_112348 [Largeur max

La demoiselle est ravie même si, en fait, je n'avais prévu de ne faire qu'une seule housse. La deuxième attendra donc que je trouve dans la maison un second coussin à envelopper. 

Et si jamais le tissu vous faisait de l'oeil, vous pouvez le trouver chez Anis et Bergamote.

Ce sera tout pour aujourd'hui mais je reviens très vite, promis.

Bonne fin de journée et à bientôt! 

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20 septembre 2020

Finitions (1)

Bonjour, 

Enfin un peu de broderie sur ce blog, il était temps et même 2 fois temps.

Je m'explique.

Il était temps de vous montrer des broderies (vu que ce blog était au départ dédié à la broderie) et il était temps également de finir une d'entre elles vu que l'automne arrive dans 2 jours.

Car aujourd'hui, pas de nouveauté mais juste des finitions de broderies que vous avez déjà vues.

Ces broderies sont ce que j'appelle des broderies de saisons: c'est à dire que je ne les sors que lorsque la saison est venue et qu'ensuite elles retournent bien gentiment dans mon coffre pour attendre l'année suivante.

Je ne sais pas vous mais je trouve que c'est toujours un plaisir de retrouver des modèles que l'on n'a pas vu depuis 9 mois.

Zom a fait un superbe travail en me créant des chassis en bois et nous avons pu tendre les toiles dessus.

La première qui est parfaitement d'actualité: 

20200920_144117

20200920_144122

C'est un modèle "mains et merveilles" automne 2019. 

Je l'ai agrémenté d'un petit ruban rouge car je trouvais les "bords trop vides". Cela lui donne un petit côté plus "smart", non? 

Et la 2ème broderie qui, elle, attendra encore un peu son heure: 

20200920_144256

Modèle Renato Parolin bien sûr. 

Voilà ce sera tout pour aujourd'hui. 

Zom est encore en train de me préparer des merveilles donc vous devriez bientôt voir d'autres finitions.

Bonne fin de journée et à bientôt! 

 

19 septembre 2020

Celui là, obligé que je l'aime...

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Bonjour, 

Aujourd'hui je viens vous parler d'un livre que je ne pouvais pas ne pas lire.

Vous savez peut-être ou vous le découvrez : je suis une fan de twilight. Et oui, même à 47 ans, on peut rêver devant le bel Edward..

C'est d'ailleurs pour ça que j'avais lu, à l'époque, "50 nuances de Grey" qui, comme le savent les fans, est un remake de Twilight pour adultes. 

Et voilà qu'il y a quelques jours est sorti ça:

midnight sunLa rencontre entre Edward Cullen et Bella Swan dans Fascination, le premier tome de la saga Twilight, a donné naissance à une histoire d’amour iconique. Mais jusqu’à présent, les fans n’avaient pu lire de cette histoire que la version de Bella. Ce conte inoubliable prend, à travers le regard d’Edward, un tour nouveau et résolument sombre. La rencontre de Bella constitue dans sa longue vie de vampire l’expérience la plus intrigante et la plus troublante qui soit. Plus nous apprenons de détails sur le passé d’Edward et la complexité de son monde intérieur, mieux nous comprenons que cet événement constitue le combat déterminant de son existence.

Alors déjà, ce livre est bien plus gros que celui dont il se veut le reflet. 

Et puis en commençant la lecture, je me suis dit " Bizarre, l'auteur se trompe, cela ne s'est pas passé comme ça!" 

Mais en fait, j'ai repris Fascination et le film étant passé plusieurs fois à la télé, j'avais oublié que certains passages du livre avaient déjà été modifiés dans le film. Donc non, pas trop de non sens pour la réécriture.

J'ai également pensé à un moment que cela allait être long, très long car ce n'est que l'histoire d'Edward. Oubliés Jacob et Bella (même si elle est dans toutes ses pensées), ce livre tourne uniquement autour du vampire.

Mais d'un autre côté, on en apprend tellement sur lui que, commencé, je ne l'ai plus lâché et j'avoue avoir pris beaucoup de plaisir à retrouver les personnages de fascination. 

Sitôt fini, fiston s'en est emparé mais lui met plus longtemps que moi à le lire car rentrée au lycée en 1ère, il a été obligé de se lancer dans "la princesse de Clèves" et "les fleurs du mal".

D'ailleurs petite question aux profs de lycée: je sais que c'est important de lire des classiques mais dans la série prévue pour le bac, il ne pourrait pas se glisser quelques livres plus "actuels"... Il faut vivre un peu avec son temps...

Enfin tout cela pour dire que je ne regrette pas mon achat, loin de là. Oui car j'ai oublié de vous dire, je l'ai forcément acheté celui-ci, il se devait d'être dans la bibliothèque, à côté des autres... 

Sur ce, je vous quitte, passez une belle journée et à bientôt. 

16 septembre 2020

Encore de la lecture forcément

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Bonjour, 

Oui aujourd'hui encore de la lecture, forcément...

Avec un dos qui rend l'âme à 1 semaine de la rentrée (et donc à ménager et allonger le soir), puis la rentrée avec son lot de surprises, travail, mise en place que ce soit pour les enfants ou pour moi, je n'ai plus le temps de faire autre chose qu'un peu de lecture le soir. 

Donc 3 livres aujourd'hui dont pas mal de désillusions.

Voici le 1er livre lu: 

les 10 enfants que Mme Ming n'a jamais eusMadame Ming aime parler de ses dix enfants vivant dans divers lieux de l'immense Chine. Fabule-t-elle, au pays de l'enfant unique ? A-t-elle contourné la loi ? Aurait-elle sombré dans une folie douce ? Et si cette progéniture n'était pas imaginaire ?
L'incroyable secret de Madame Ming rejoint celui de la Chine d'hier et d'aujourd'hui, éclairé par la sagesse immémoriale de Confucius.

Un petit livre lu très très rapidement (moins de 2h).

De plus, je l'ai trouvé très succint, l'auteur ne rentre pas assez dans les détails et l'on reste un peu sur sa faim. 

Je ne le conseillerai donc pas plus que cela. 

Le 2ème 

la vie secrète de Watler MittyLire Thurber est un malicieux plaisir : cet écrivain et dessinateur – qui fut l'un des grands talents et l'un des piliers du prestigieux New Yorker – a un sens considérable du dialogue et de la repartie. L'écriture est fluide, nette, souple, et le ton fantaisiste et désinvolte. D'une redoutable clairvoyance, le caricaturiste, quand il écrit, fait mouche.
La Vie secrète de Walter Mitty en est le parfait exemple : ce recueil de vingt-trois nouvelles et six fables animalières présente des personnages fantasques et naïfs empêtrés dans des situations d'une comique absurdité. Tel Walter Mitty, le héros de la nouvelle-titre, classique de la littérature américaine, qui après avoir roulé en silence jusqu'à Waterbury et déposé sa femme chez le coiffeur, part faire quelques courses et se jette dans des divagations toutes plus loufoques les unes que les autres. Devenant tour à tour capitaine de navire, médecin ou tireur d'élite, il nous place en témoin privilégié de ses vies secrètes.

J'ai pris ce livre, pensant sourire au moins un peu. 

Et bien, soit j'ai loupé l'humour second degré qu'il contenait, soit il n'est vraiment pas drôle. Je l'avoue, je ne l'ai pas terminé. 

J'ai vu qu'un film en avait été tiré, je ne sais pas ce qu'il vaut. Si vous l'avez vu, dites le moi...

Et enfin le 3ème : 

lettre d'amour sans le direAlice a 48 ans, c’est une femme empêchée, prisonnière d’elle-même, de ses peurs, de ses souvenir douloureux (origines modestes, native de Cambrai, séduite et abandonnée, fille-mère, chassée de chez elle, cabossée par des hommes qui l’ont toujours forcée ou ne l’ont jamais aimée). Ancienne professeur de français, elle vit dans ses rêves et dans les livres auprès de sa fille, richement mariée et qui l’a installée près d’elle, à Paris.
Tout change un beau jour lorsque, ayant fait halte dans un salon de thé, Alice est révélée à elle-même par un masseur japonais d’une délicatesse absolue qui la réconcilie avec son corps et lui fait entrevoir, soudain, la possibilité du bonheur.
Cet homme devient le centre de son existence  : elle apprend le japonais, lit les classiques nippons afin de se rapprocher de lui. Enfin, par l’imaginaire, Alice vit sa première véritable histoire d’amour. Pendant une année entière, elle revient se faire masser sans jamais lui signifier ses sentiments, persuadée par quelques signes, quelques gestes infimes qu’ils sont réciproques.
Le jour où elle maitrise assez la langue pour lui dire enfin ce qu’elle ressent, l’homme a disparu...
D’où la lettre qu’elle lui adresse, qui lui parviendra peut-être, dans laquelle elle se raconte et avoue son amour. Tendre, sensuelle, cette lettre est le roman que nous avons entre les mains  : l’histoire d’un éveil. Ce qu’Alice n’a pas dit, elle l’écrit magnifiquement. Prête, enfin, à vivre sa vie.

Comme le 1er livre, il a été lu en moins de quelques heures. 

Mais j'avoue que ce petit roman m'a bien plu. Pas parce que cela parle d'amour spécifiquement mais avec ses mots l'auteur est arrivé à m'émouvoir, malgré le fait que cela aille très vite. 

On espère une fin heureuse, mais ce livre est-il là pour avoir une réelle fin? A vous de le découvrir.

Sur ce, je vous laisse, je reviens très vite pour vous parler d'un coup de coeur, mais avec ce livre-là, je n'en doutais pas... 

Bonne journée et à bientôt. 

 

 

18 août 2020

Deux poids, deux mesures

 

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Bonjour, 

Aujourd'hui 2 nouveaux romans mais comme l'indique le titre, ils ne sont pas forcément à mettre dans le même panier (en tout cas pour ma part).

Le premier: 

Dans une vallée encaissée des Pyrénées, au petit matin d'une journée glaciale de décembre, les ouvriers d'une centrale hydroélectrique découvrent le corps sans tête d'un cheval, accroché à la falaise.
Ce même jour une jeune psychologue prend son premier poste dans le centre psychiatrique de haute sécurité qui surplombe la vallée.
Le commandant Servaz, flic hypocondriaque et intuitif, se voit confier l'enquête la plus étrange de toute sa carrière.

J'avais, il y a quelques semaines, lu "Soeurs" de Minier et j'avais bien apprécié cet auteur. J'ai donc retrouvé le premier de la série des Servaz et je l'ai commencé. 

J'avoue qu'encore une fois, j'ai été happé par ce livre avec une forte envie (au bout de 100 pages) de savoir qui avait commis ces meurtres. 

Donc dès le 2ème jour de lecture, je ne l'ai plus lâché... 

Je me pose la question désormais de lire les intermédiaires comme "Nuit" par exemple. 

Par contre, j'aurais aimé trouvé, en replay, la série tirée du livre mais elle ne se trouve plus en accès libre. Tant pis, elle repassera peut-être un jour...

Maintenant le second livre: 

« Un jour d’avril, ma fille de trois ans, Carrie, a disparu alors que nous jouions toutes les deux à cache-cache dans mon appartement de Brooklyn. »  Ainsi débute le récit de Flora Conway, romancière renommée à la discrétion légendaire. La disparition de Carrie n’a aucune explication. La porte et les fenêtres de l’appartement étaient closes, les caméras de ce vieil immeuble new-yorkais ne montrent pas d’intrusion. L’enquête de police n’a rien donné. Au même moment, de l’autre côté de l’Atlantique, un écrivain au cœur broyé se terre dans une maison délabrée. Lui seul détient la clé du mystère. Et Flora va le débusquer.
Il y a plusieurs mois de cela, j'avais lu le dernier Musso et j'étais restée sur ma fin. Je m'étais dit: "fini, je ne lis plus cet auteur..."
Et puis cet été, comme l'an passé, la médiathèque où je prends mes livres, m'a prêté une liseuse avec un nombre important de livres. 
J'avais terminé le livre de Minnier lundi dernier. Je savais que j'allais acheter un livre dans la semaine si je le trouvais (mais de celui-ci je vous en parlerai plus tard, il est en cours...). Je cherchais donc un roman à lire vite. 
Sur la liseuse, il y avait ce Musso, 183 pages... Je me suis dit pourquoi pas? 
Et bien j'aurais du éviter. 
Une histoire dans une histoire, dans une autre histoire, c'est embrouillé, compliqué et je l'avoue un peu sans finalité. 
Bref, Musso,comme d'autres, devrait arrêter de se dire qu'il doit absolument sortir un livre par an. 
J'ai lu des critiques qui sont assez élogieuses (vous avez remarqué que les mots critique et éloge ne devraient pas se trouver ensemble mais vous ne m'en voudrez pas trop j'espère). 
Je ne sais pas si c'est moi qui n'ai pas compris le fond de l'histoire et le second degré qui s'y trouve peut-être mais j'assume. 
Alors je l'ai terminé en me disant que la fin pouvait être renversante mais non, rien de rien...
Heureusement qu'il n'y avait que 183 pages!
Au final, un livre que je vous conseille et un autre à l'inverse que je fuierai à votre place. 

Voilà ce sera tout pour aujourd'hui, passez une belle journée et à bientôt pour de nouvelles lectures (à défaut d'autres choses).
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11 août 2020

J'espère que nous n'y arriverons jamais.

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Bonjour...

Je fais vite le matin, à la fraiche, pour vous parler des 2 derniers livres que j'ai lus. Il faut dire que ceux là vont vraiment par 2!

Sur mon dernier post, je vous parlais d'un livre et du feuilleton que j'avais regardé ensuite. Aujour'hui, c'est l'inverse qui s'est passé. J'ai vu le feuilleton avant de lire les livres. 

Lorsque j'avais regardé "La servante écarlante" à la TV, je m'étais dit que jamais, au grand jamais, je ne souhaitais que cela arrive. D'un autre côté, le féminisme prend tellement d'ampleur en ce moment, qu'on se demande si un jour, on ne va pas se retrouver dans l'autre sens. Je trouve pour ma part, qu'il faut qu'il y ait un juste milieu. Je ne vais pas rentrer dans des débats philosophiques mais les choses vont des fois un peu trop loin: vouloir l'égalité des sexes c'est bien mais je pense que certains caractères se doivent tout de même de rester masculin et d'autres féminins. Enfin c'est un avis perso....

 Tout cela pour dire que, durant ces vacances, j'ai pensé qu'il serait bien de lire le livre dont avait été tiré le feuilleton. 

Devant la chute drastique de la fécondité, la république de Gilead, récemment fondée par des fanatiques religieux, a réduit au rang d'esclaves sexuelles les quelques femmes encore fertiles. Vêtue de rouge, Defred, " servante écarlate " parmi d'autres, à qui l'on a ôté jusqu'à son nom, met donc son corps au service de son Commandant et de son épouse. Le soir, en regagnant sa chambre à l'austérité monacale, elle songe au temps où les femmes avaient le droit de lire, de travailler... En rejoignant un réseau secret, elle va tout tenter pour recouvrer sa liberté.
Paru pour la première fois en 1985, La Servante écarlate s'est vendu à des millions d'exemplaires à travers le monde. Devenu un classique de la littérature anglophone, ce roman décrit un quotidien glaçant qui n'a jamais semblé aussi proche, nous rappelant combien fragiles sont nos libertés.

 J'ai vraiment retrouvé le feuilleton dans le livre ou vice versa mais j'ai trouvé le roman plus "fouilli". Je dois dire que si je n'avais pas repargé la série avant, j'aurai peut-être eu du mal à vraiment comprendre au départ.

Par contre, à la fin de la saison 1, une suite avait été donné à la TV que je n'avais pas suivie, la trouvant trop "noire".

Saviez vous que cette suite n'avait jamais été écrite par l'auteur car elle a écrit ce livre2 qu'il n'y a peu de temps.

Quinze ans après les événements de La Servante écarlate, le régime théocratique de la République de Galaad a toujours la mainmise sur le pouvoir, mais des signes ne trompent pas : il est en train de pourrir de l'intérieur.
À cet instant crucial, les vies de trois femmes radicalement différentes convergent, avec des conséquences potentiellement explosives. Deux d'entre elles ont grandi de part et d'autre de la frontière : l'une à Galaad, comme la fille privilégiée d'un Commandant de haut rang, et l'autre au Canada, où elle participe à des manifestations contre Galaad tout en suivant sur le petit écran les horreurs dont le régime se rend coupable. Aux voix de ces deux jeunes femmes appartenant à la première génération à avoir grandi sous cet ordre nouveau se mêle une troisième, celle d'un des bourreaux du régime, dont le pouvoir repose sur les secrets qu'elle a recueillis sans scrupules pour un usage impitoyable. Et ce sont ces secrets depuis longtemps enfouis qui vont réunir ces trois femmes, forçant chacune à s'accepter et à accepter de défendre ses convictions profondes. En dévoilant l'histoire des femmes des Testaments, Margaret Atwood nous donne à voir les rouages internes de Galaad dans un savant mélange de suspense haletant, de vivacité d'esprit et de virtuosité créatrice. »

Dans cette suite, on découvre ce qu'il est advenu des enfants de notre servante écarlate et des autres protagonistes. J'ai trouvé cela très intéressant, surtout qu'on ne sait pas, au départ du livre, qui parle. Mais on l'apprend au fur et à mesure. 

Bref, 2 bons livres pour se rappeler que les droits de chacun se doivent de rester ce qu'ils sont! 

Sur ce, je vous laisse, passez une belle journée et à bientôt. 

4 août 2020

Suite ou pas

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Bonjour, 

Et bien nous voilà déjà arrivés au mois d'août. Que le temps passe vite.

Je pensais pouvoir broder un peu pendant ce mois de juillet mais, en fait: rien, nada. Il faut dire que nous avons plutôt essayer de profiter du soleil après ces mois d'enfermement. (pour ne pas dire de confinement).

Mais zom étant retourné travailler, on peut espérer que ... Quoi qu'il va falloir aussi penser à préparer la rentrée. Enfin, nous verrons bien. 

Dans tous les cas, je continue bien sûr, mes lectures.

Il y a quelques années, j'avais lu les 3 tomes de la série l'Amie Prodigieuse. J'avais relativement bien aimé et j'avais même tenté le 4ème tome mais je pense, qu'à la file, cela faisait trop, je l'avais survolé en diagonale. 

France 2 a eu la bonne idée, il y a peu, de nous proposer le feuilleton relatant le 1er tome. Et je dois dire que l'adaptation est vraiment bien faite. 

Mais dès les 8 épisodes terminés, je me suis repenchée sur les livres (j'avoue, honte à moi, j'avais quelque peu oublié la suite).

Et c'est alors que j'ai vu que l'auteur avait sorti un nouvel ouvrage que je me suis empressée de lire: 

"Deux ans avant qu'il ne quitte la maison, mon père dit à ma mère que j'étais très laide". Giovanna, fi lle unique d'un couple de professeurs, vit une enfance heureuse dans les hauteurs de Naples. L'année de ses douze ans, elle surprend une conversation dans laquelle son père la compare à Vittoria, une tante à la réputation maléfique. Bouleversée par ce rapprochement aussi dévalorisant qu'inattendu, Giovanna va chercher à en savoir plus sur cette femme. En fouillant l'appartement, elle déniche de rares photos de jeunesse sur lesquelles son père se tient aux côtés d'une personne mystérieusement recouverte de feutre noir. Elle décide alors d'aller à la rencontre de cette Zia Vittoria habitant les quartiers pauvres de Naples. Dans cette partie de la ville qui lui était inconnue, l'adolescente découvre un autre univers social, une façon d'être plus spontanée. Incitée par sa tante à ouvrir les yeux sur les mensonges et les hypocrisies qui régissent la vie de ses parents, elle voit bientôt tout le vernis du monde des adultes se craqueler. Entre grandes espérances et cuisantes désillusions, Giovanna cherche sa voie en explorant les deux visages de la ville, comme deux aspects de son identité qu'elle tente de concilier.

Alors que dire?

Je trouve que ce roman ressemble énormément à L'amie prodigieuse même s'il se passe dans un passé plus récent. On retrouve un peu les mêmes caractéristiques des personnages avec un aspect "sexuel" un peu plus poussé (en clair, pour parler cru, il y a plus de détails!)

Par contre, je l'ai trouvé un peu long. Je l'ai tout de même fini, souhaitant connaitre le fin mot de l'histoire mais j'avoue également que je suis un peu restée sur ma faim. Le roman se termine très rapidement et sur un "je ne sais quoi d'inachevé". 

Bref, à lire si vous aimez Ferrante, pour les autres, pensez à regarder d'abord le feuilleton pour voir si le style vous plait sinon passez votre chemin.

Sur ce, je vous laisse, je reviens vite avec de nouvelles lectures. A bientôt. 

24 juillet 2020

Ils vont toujours par 2.

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Bonjour, 

Oui, comme le titre l'indique, à chaque fois que je viens vous parler de lecture, les livres vont toujours par 2. Mais souvent bien différents, ce qui est encore le cas aujourd'hui. 

Le premier: 

Et si tous les insectes du monde se mettaient soudainement à communiquer entre eux ? À s'organiser ?
Nous ne survivrions pas plus de quelques jours.
 
Entre un crime spectaculaire et la disparition inexpliquée d'une jeune femme, les chemins du détective Atticus Gore et de la privée Kat Kordell vont s'entremêler. Et les confronter à une vérité effrayante.
 
Des montagnes de Los Angeles aux bas-fonds de New York, un thriller implacable et documenté qui va vous démanger.

Alors, si vous avez peur des petites bêtes, ne lisez pas ce livre: des insectes qui se mettent à tuer des humains, cela fait un peu peur... Et franchement, j'espère que cela n'arrivera jamais même si des expériences sur lesdits insectes sont en cours. De quoi regarder toutes les bebettes qui nous entourent d'une autre manière. 

Pour le reste, c'est du Chattam nouveau genre, je trouve qu'il est moins prenant qu'avant. Mais cela se lit toujours. 

Le deuxième, une belle découverte: 

Jusqu'au jour du Drame, il y avait deux familles Goldman. Les Goldman-de-Baltimore et les Goldman-de-Montclair. Les Goldman-de-Montclair, dont est issu Marcus Goldman, l'auteur de La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert, sont une famille de la classe moyenne, habitant une petite maison à Montclair, dans le New Jersey. Les Goldman-de-Baltimore sont une famille prospère à qui tout sourit, vivant dans une luxueuse maison d'une banlieue riche de Baltimore, à qui Marcus vouait une admiration sans borne. Huit ans après le Drame, c'est l'histoire de sa famille que Marcus Goldman décide cette fois de raconter, lorsqu'en février 2012, il quitte l'hiver new-yorkais pour la chaleur tropicale de Boca Raton, en Floride, où il vient s'atteler à son prochain roman. Au gré des souvenirs de sa jeunesse, Marcus revient sur la vie et le destin des Goldman-de-Baltimore et la fascination qu'il éprouva jadis pour cette famille de l'Amérique huppée, entre les vacances à Miami, la maison de vacances dans les Hamptons et les frasques dans les écoles privées. Mais les années passent et le vernis des Baltimore s'effrite à mesure que le Drame se profile. Jusqu'au jour où tout bascule. Et cette question qui hante Marcus depuis : qu'est-il vraiment arrivé aux Goldman-de-Baltimore ?

Au début, je me suis sentie perdue. L'auteur parlait "du drame" sans arrêt mais je n'arrivais pas à savoir de quoi il s'agissait. Je me suis dit que ce livre était peut-être une suite (d'autant que sur le 4ème de couverture on nous parle d'un autre livre) 

Mais non, c'est tout simplement pour nous faire rentrer dans le livre qui est une succession de retours en arrière. 

On se retrouve avant "le drame", après, puis bien après... Les années s'enchainent et on découvre la vie d'une famille entière qui va se retrouver chamboulée par "le drame". 

Bien sur on ne saura qu'à la fin du livre de quoi il s'agit et je crois que c'est là le talent de l'auteur, de nous pousser à lire plus loin pour découvrir le fin mot de l'histoire. Tout cela en découvrant également tous les secrets cachés de cette famille. 

Je pense que je relirai cet auteur... 

Voilà ce sera tout pour aujourd'hui, passez une belle journée et à bientôt. 

17 juillet 2020

Le centre de table qui va avec...

Boonjour 

Alors, ça y'est? les vacances sont arrivées? vous en profitez j'espère? (ou pour ceux qui malheureusement n'en ont pas, j'espère que vous arrivez au moins à vous ménagez un peu de temps).

Souvenez vous: il y a quelques temps je vous avais parlé d'un panneau que j'avais conservé durant de longues années...

06Avec une partie de ce panneau, j'avais déjà réalisé un cache torchon:

06Mais voilà, il me restait les coeurs du bas du panneau.

J'avais décidé d'en faire un centre de table mais il m'a fallu réfléchir car comment les placer? 

Puis j'ai mesuré, j'ai tatonné, j'ai découpé des feuilles au format des coeurs pour essayer de les placer...

J'ai exaspéré zom: "Mais comment veux tu faire rentrer un rectangle dans un carré?!!"

Est-ce ma faute à moi si avec les marges, les coeurs mesuraient 18,3 x 20 cm... 

Alors on a remesuré, repris les côtes, réutilisé Pythagore: vous savez celui qui dit que, dans un triangle rectangle, la somme des côtés .... bref, si vous ne vous souvenez plus, ce sont les vacances, je ne fais plus de cours de maths, allez regarder sur Lumni!

Enfin tout cela pour dire que nous nous sommes retrouvés avec des triangles de 12,94 cm de côté... Allez couper cela avec du tissu... 

Nous avons donc arrondi à 13 (j'avoue au montage, tout n'est pas toujours pile en face).

Au final nous avions tous ces petits morceaux: 

20200714_171623

Quel "cafouillis". 

Il a fallu tout remettre en place: les triangles, les rectangles, les carrés... 

Et comme j'avais eu peur de manquer de tissu ou de devoir tricher, j'avais mis bien trop de marges de couture et l'arrière n'était vraiment pas beau: 

20200716_070806

Grâce aux conseils avisés d'une personne adorable (de chez qui d'ailleurs vient le tissu vert: Anis et Bergamote), j'ai recousu toutes les coutures et terminé mon centre de table sans le molletoner. 

Voici tout d'abord quelques détails des coeurs: 

20200717_174343

20200717_174400

Et le centre de table en entier...

20200717_174304

Ou comme je le préfère:  en diagonale par rapport à la table (mais dans cette configuration, il aurait été impossible de place le coeur central aligné avec la table... ou alors après de très savants calculs et découpes)

20200717_174339

Après, je l'avoue, il n'est pas prévu sur cette table mais celle de la cuisine qui est bien plus petite.

Et vous? dans quel sens mettez vous vos centres de table? 

Sur ce, je vous quitte, passez une belle soirée et à bientôt!

 

7 juillet 2020

Encore des livres, toujours des livres...

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Bonjour, 

Comme le titre l'indique aujourd'hui, encore de la lecture. Heureusement qu'au départ, ce blog était consacré à la broderie... Mais avec les vacances, cela va peut-être revenir.

Les 2 livres du jour sont totalement différents!

Le 1er: 

Mai 1993. Deux sœurs sont retrouvées mortes en bordure de Garonne. Vêtues de robes de communiantes et attachées à des troncs d'arbres.
C'est la première enquête du jeune Martin Servaz qui vient d'intégrer la PJ de Toulouse. Très vite, il s'intéresse à Erik Lang, auteur de romans policiers à l'œuvre aussi cruelle que dérangeante. Les deux sœurs n'étaient-elles pas ses fans ? L'un de ses plus grands succès ne s'appelle-t-il pas La Communiante ? L'affaire connaît un dénouement inattendu, laissant Servaz rongé par le doute : dans cette enquête, estime-t-il, une pièce manque, une pièce essentielle.

Février 2018. L'écrivain Erik Lang découvre sa femme assassinée... elle aussi vêtue en communiante. Vingt-cinq ans après le double crime, Martin Servaz est rattrapé par l'affaire. Le choc réveille ses premières craintes. Jusqu'à l'obsession.
Une épouse, deux sœurs, trois communiantes... et si l'enquête de 1993 s'était trompée de coupable ?

Pour ce genre de livre, il ne faut pas trop en dire au risque de divulguer des indices et anéantir le suspens. Mais ce que le 4ème de couverture nous dit est bien suffisant.

Un polar comme on les aime, avec du suspens et une fin bien noire. 
Par contre, je n'avais jamais lu de Minier et c'était dommage car, dans ce livre, il y avait beaucoup de référence à d'autres intrigues du même policier Servaz (dont j'ai même appris qu'il avait sa propre série sur Ne..ix: glacé). 

Je pense donc en relire d'autres pour comprendre d'où vient son petit garçon et comment il a quitté sa femme... (bon ok, j'ai dit 2-3 trucs mais pour l'intrigue, cela ne change rien pour vous.)

Le 2ème livre, totalement à l'opposé, rien à voir avec le premier:

Louis a douze ans. Ce matin, alors qu’il veut confier à sa mère, Thelma, qu’il est amoureux pour la première fois, il voit bien qu’elle pense à autre chose, sûrement encore à son travail. Alors il part avec son skate, fâché et déçu, et traverse la rue à toute vitesse. Un camion le percute de plein fouet. Le pronostic est sombre.
Dans quatre semaines, s’il n’y a pas d’amélioration, il faudra débrancher le respirateur de Louis. En rentrant de l’hôpital, désespérée, Thelma trouve un carnet sous le matelas de son fils. À l’intérieur, il a répertorié toutes les expériences qu’il aimerait vivre un jour : la liste de ses « merveilles ». Thelma prend une décision : une par une, ces merveilles, elle va les accomplir à sa place. Et les lui raconter. Si Louis entend ses aventures, il verra combien la vie est belle. Peut-être que ça l’aidera à revenir. Mais il n’est pas si facile de vivre les rêves d’un ado, quand on a presque quarante ans...

Un livre très rapide à lire (cela m'a pris moins d'une journée), et qui est rempli de bons sentiments. 

Une écriture un peu enfantine quelque fois (mais normal, l'auteur fait parler un enfant de 12 ans) mais qui fait du bien au moral. 

Après, ce que je trouve dommage dans tous ces livres à la mode, qui veulent nous faire prendre du recul sur notre façon de vivre,  c'est que l'on ne parle jamais de gens ordinaires. Prenez celui ci: la mère Thelma, est cadre dans une grande société, elle a les moyens de voyager, d'aller dans des restaurants gastronomiques, de s'habiller comme elle le souhaite. 
Le livre serait-il le même si elle était au chômage ou gagnait le SMIC?  Je ne suis pas sûre et encore une fois on nous vend du rêve que certains parents ne pourraient pas se permettre. 

Mais n'est ce pas le but de ces livres?

Sur ce, je vous quitte, passez une belle journée et à bientôt 

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